Lecture en commun - Bernardo Atxaga : Obabakoak

kenavo a écrit:

Marko a écrit:

Zut ça a commencé!

celle du 20, il la commence le 13.. et celle du 15, il la rate.. aïe Marko.. tu ne vas plus t'en sortir

Si je le peux!

Marko a écrit:

Si je le peux!

bon.. j'attends donc tes premières impressions demain matin

kenavo a écrit:

Marko a écrit:

Si je le peux!

bon.. j'attends donc tes premières impressions demain matin

Dans ta grande bonté saurais-tu patienter au moins jusqu'à demain soir? Il m'arrive de travailler quelques fois

Marko a écrit:

Dans ta grande bonté saurais-tu patienter au moins jusqu'à demain soir? Il m'arrive de travailler quelques fois

ah mais bien sûr..

Je voudrais juste rappeler à Marko que L'ensorcelée c'est à partir du dimanche

Arabella a écrit:

Je voudrais juste rappeler à Marko que L'ensorcelée c'est à partir du dimanche

Sécurité!

Nezumi a écrit:

Arabella a écrit:

Je voudrais juste rappeler à Marko que L'ensorcelée c'est à partir du dimanche

Sécurité!

5 jours pour lire le Basque... pas gagné! Mais bon je prendrai mon temps entre les 2. Après tout c'est pas la course

J'aime beaucoup ce premier chapitre. Je reviens en parler ce soir.

Obabakoak chapitre 1: Esteban Werfell

Une grande bibliothèque faisant tout le tour d'une pièce. 10000 livres appartenant à Esteban Werfell et avant lui à son père. Une petite fenêtre au centre de tous ces livres ouvre un espace vers le monde extérieur: Un lac, des cygnes, quelques passants, le jour qui décroit.

Ce chapitre est construit comme une nouvelle qui fait l'aller retour entre le mouvement du jour perçu par cette fenêtre et les réminiscences intérieures d'Esteban qui entreprend de nous raconter à travers le 12e volume de ses mémoires une anecdote de son adolescence qui l'a marqué pour le reste de sa vie.

Une apparition dans une église, un père énigmatique originaire de Hambourg, amateur d'opéra et peu aimé par les gens d'Obaba, une mère morte à sa naissance. Une première mystification (la 4e du livre laissant entrevoir que tout le roman est fait de chausse-trappes) qui nous fait passer d'une atmosphère presque fantastique à une réalité plus troublante.

Très bon début qui me donne évidemment envie de poursuivre...

je te rejoins dans ton résumé..

Marko a écrit:

Très bon début qui me donne évidemment envie de poursuivre...

et l'envie ne s'arrête pas pour moi, 2 histoires plus loin.. ce livre est extra

Je vous rejoins ce soir pour mes impressions.
Oui c'est super. Le seul bémol c'est que je connais les histoires à l'avance, mais bon, c'est de ma faute...

Nezumi a écrit:

Le seul bémol c'est que je connais les histoires à l'avance, mais bon, c'est de ma faute...

ah oui.. on en avait parlé - et c'était probablement mieux d'attendre
mais en plus des histoires qui me plaisent, je découvre aussi un auteur avec lequel je veux continuer..

kenavo a écrit:

mais en plus des histoires qui me plaisent, je découvre aussi un auteur avec lequel je veux continuer..

Oui, moi aussi. J'ai un livre jeunesse et un autre recueil de nouvelles en perpective...

Marko a écrit:

Une première mystification (la 4e du livre laissant entrevoir que tout le roman est fait de chausse-trappes) qui nous fait passer d'une atmosphère presque fantastique à une réalité plus troublante.

Je n'en suis qu'à la quatrième nouvelle, mais il est vrai que le côté manipulation du lecteur se dessine assez nettement.
Je crois même que l'auteur nous fait une sorte de clin d'oeil avec la 2e nouvelle, L'exposition de la lettre du chanoine Lizardi, en utilisant ce truc romanesque bien connu du "manuscrit-en partie-illisible-trouvé-par-le-narrateur". A la fin, une vérité nouvelle semble apparaître et le narrateur nous invite même implicitement à relire cette lettre. Tout en insistant souvent sur le fait que des parties manquent et donc que ce manuscrit lacunaire est sujet à caution...Une sorte de jeu malicieux avec le lecteur...
La première nouvelle Esteban Werfell est vraiment belle et profonde. J'aime beaucoup la façon étrange et touchante dont le père est arrivé à transmettre sa culture et sa langue à un fils qui ne voulait pas en entendre parler.
Dans ces deux nouvelles j'ai été étonnée par la façon dont d'une part Esteban, élevé par un père athée qui fustige l'obscurantisme des habitants d'Obaba, et d'autre part le chanoine Lizardi, qui combat leurs superstitions, en arrivent facilement à croire à des événements surnaturels. Peut-être "contaminés" par l'atmosphère d'Obaba...

j'adore comment vous arriver à faire le résumé de ce que vous lisez.. vos impressions.. je m'en vois toujours incapable..

j'ai aussi bien aimé l'histoire de cette jeune institutrice, "abandonnée" dans la pampa... pas mal d'aperçues sur la société dominée par les hommes dans la province