Lecture en commun - Bernardo Atxaga : Obabakoak

kenavo a écrit:

j'adore comment vous arriver à faire le résumé de ce que vous lisez.. vos impressions.. je m'en vois toujours incapable..

Oh, mais que non!
Je me souviens de tes notes sur Le fond des forêts, elles étaient super.

On reparle ce soir des nouvelles suivantes...

Je n'ai pas le temps de lire assez. Beaucoup de travail... Et sur Barbey d'Aurevilly en même temps... Je vais avancer mais plus lentement...

Tu m'as donné envie de lire ce livre d'un auteur que je ne connais pas. Je l'ai donc commandé et en entamerai la lecture seulement début janvier. La période des fêtes n'est pas propice à la lecture ...

Emmanuelle Caminade a écrit:

La période des fêtes n'est pas propice à la lecture ...

En même temps, les périodes de travail non plus.

Nezumi a écrit:

On reparle ce soir des nouvelles suivantes...

uh.. plutôt demain soir - ce soir je rentre à la maison et ne vais que revenir demain après-midi auprès de l'ordi

Marko a écrit:

Je vais avancer mais plus lentement...

pas de problèmes

Emmanuelle Caminade a écrit:

et en entamerai la lecture seulement début janvier.

trop contente que cet auteur va trouver d'autres lecteurs... il est vraiment trop bon

kenavo a écrit:

uh.. plutôt demain soir - ce soir je rentre à la maison et ne vais que revenir demain après-midi auprès de l'ordi

Marko a écrit:

Je vais avancer mais plus lentement...

Pas de soucis, je vous attends. Vous avez eu la patience de le faire avec moi.

je vais noter cet auteur !

Bédoulène a écrit:

je vais noter cet auteur !

ah oui, Bédoulène, bonne idée.. je ne peux que me répéter.. ce livre est trop bon.. tout me semble intéressant et bien écrit.. et.. et
grand coup de coeur pour cette fin d'une année déjà bien riche en bonne lecture


J'ai avancé un peu et les deux histoires avec
J'irais bien me promener tous les soirs - version Katharina et version Marie sont sublimes!
Bien qu'elles sont assez courtes, je les adore - surtout l'événement pour les unir est bien choisi.. chez toutes les deux ce moment va rester en mémoire, plutôt nostalgique ou même triste, mais la façon de l'auteur pour venir vers cette chute est adorable..


Neuf mots en l'honneur du village de Villamediana change un peu de décors.. mais reste dans cette idée du petit village et c’est un nouveau tour de magie comment l’auteur nous fait faire connaissance avec ce village et surtout les gens qui y habitent.
J’ai surtout retenu une phrase de son voisin Onofre :

Citation :

Mon ami, achète-toi un réveil! Ça tient compagnie, tu sais.

je ne suis qu'à la moitié du livre.. mais j'ai déjà de la peine de penser d'arriver à la fin

J'ai beaucoup aimé ces deux nouvelles! Et les précédentes, et sûrement les suivantes.

J'irais bien me promener tous les soirs, dont les deux versions sont reliées par des éléments assez subtils (la maîtresse est-elle Katherina ? On ne le sait pas vraiment). La façon dont Marie donne des noms aux animaux est amusante aussi. Il ne se passe pas grand chose dans ces nouvelles, mais il y a une atmosphère très particulière, de la nostalgie comme tu le dis, une sorte d'angoisse diffuse, ou plutôt de confusion, et toujours de la solitude...

De Neuf mots en l'honneur du village de Villamediana je retiendrai surtout la description entre réalisme et fantasme de cette étrange communauté de "bergers", qui représente les groupes ostracisés qu'il y a dans toute société.

Nezumi a écrit:

(la maîtresse est-elle Katherina ? On ne le sait pas vraiment).

hm.. oui, tu as raison, on ne le sait pas vraiment.. mais les indices étaient pour moi si clair que je me suis dit - elle l'est

Nezumi a écrit:

La façon dont Marie donne des noms aux animaux est amusante aussi.

ah oui, adorable aussi

Nezumi a écrit:

Il ne se passe pas grand chose dans ces nouvelles, mais il y a une atmosphère très particulière, de la nostalgie comme tu le dis, une sorte d'angoisse diffuse, ou plutôt de confusion, et toujours de la solitude....

et comment il arrive à décrire ce pas grand chose est magistrale.. est-ce que j'ai déjà dit que j'adore ce livre

Nezumi a écrit:

surtout la description entre réalisme et fantasme de cette étrange communauté de "bergers", qui représente les groupes ostracisés qu'il y a dans toute société.

oui.. elle est très 'pesante' mais très forte.. et comme tu le dis - phénomène de société, on connaît tous des "bergers" et comment les gens les traitent..

kenavo a écrit:

et comment il arrive à décrire ce pas grand chose est magistrale.. est-ce que j'ai déjà dit que j'adore ce livre

Moi aussi! Surtout parce que cela ne ressemble à rien que j'ai pu lire auparavant.

Nezumi a écrit:

Moi aussi! Surtout parce que cela ne ressemble à rien que j'ai pu lire auparavant.

je cherche aussi.. depuis le début.. et je ne me rappelle pas.. je ne trouve pas d'équivalant dans mes souvenirs..

La nouvelle avec la jeune institutrice (Post tenebras spero lucem) est excellente aussi, toute en non-dit et ironie douce.
En tous cas jusqu'ici le village d'Obaba et ses habitants apparaissent dans une lumière peu flatteuse.
Je ne sais pas s'il faut vraiment chercher un fil conducteur entre ces nouvelles, mais j'ai l'impression que quelques thèmes communs apparaissent. La solitude, l'exclusion (ou le fait d'être "étranger" dans un endroit), et le besoin de se confier par l'écriture.

Nezumi a écrit:

La nouvelle avec la jeune institutrice (Post tenebras spero lucem) est excellente aussi, toute en non-dit et ironie douce.
En tous cas jusqu'ici le village d'Obaba apparaît dans une lumière peu flatteuse.

oui, j'avais dit quelques mots hier (avant-hier?) sur cette nouvelle.. je voudrais dire que c'est ma préférée mais je les adore tous.. c'est en effet un très fort moment.. et comme tu dis - le village ne se présente pas comme lieu pour y aller de toute urgence

J'ai reçu le livre de Bernardo Atxaga , je l'ai ouvert, juste pour voir car je n'ai pas le temps de lire en ce moment, et la première nouvelle Esteban Werfel m'a proprement envôutée...
J'ai hâte de lire la suite !