Séance rattrapage dvd 2010.

Maryvonne a écrit:

T'vas pouvoir en causer sur le fil!


Lesbian Vampire Killers
Heu... Ben c'était vraiment pas terrible, voir nul.
ça me rappelle la même sensation de vide et de chat qui se mord la queue que j'avais éprouvé devant Bienvenue au Cottage. Des fois les anglais sont des tartignolles pour faire des films de genre (j'excepte de lot les excellentissimes Edgar Wright, Simon Pegg et Nick Frost!)


Dead Snow

Excellent.
Cradissimement gore. Avec des idées un peu originales (dans les mises à mort), et des ficelles mais qui passent pas mal (dans le scénario).
Un humour grinçant, vraiment noir noir. Brrr.

Un chalet, la montagne, la neige, une vieille légende de nazis sanguinaires... et paf. Du sang, des cris, des bruits dans la nuit...

Tu fais bien de signaler Tokyo sonata Marie. C'est un très beau film.

Euh, Queenie et Maryvonne vous regardez ces films le soir avant d'aller vous coucher?

Pour j'ai tué ma reum, pas encore lu, mais je suis partagée (comme toujours).
Ca m'a rappelé l'époque ou j'étais en coloc avec des gens qui venait de khâgnes parisienne.
Je ne sais pas pourquoi. Sinon, y'a des trucs bien, entre autres les dialogues.

Mme B. le film en question n'est pas violence dans le sens de Dead Snow....

J'ai vu entre temps :



et puis aussi pour etre in

Derniers films vus:



Traversay disait:

Citation :

Quelle surprise de retrouver le canadien Jean-Marc Vallée, auteur du très personnel C.R.A.Z.Y, à la mise en scène d'un film tel que Victoria : les jeunes années d'une reine, dont on pressentait qu'il serait davantage proche de Sissi que de Marie-Antoinette. En effet, Vallée ne suit pas les traces iconoclastes d'une Sofia Coppola et choisit de se plier aux contraintes du "grand" film en costumes, le côté amidonné inclus. A la fois film historique (léger) et romantique (sans excès), Victoria se veut avant tout le portrait d'une souveraine au tempérament bien trempé. Grâce à l'interprétation subtile de Emily Blunt, le pari est partiellement tenu car la tendance à l'hagiographie est par trop gênante (Reine de coeur ? Plutôt dame de fer !). En résulte un spectacle pour midinettes (ce n'est pas une tare), joliment tricoté, qui aurait gagné à être un peu plus impertinent. Quant à l'avenir de Jean-Marc Vallée, eh bien, souhaitons-lui de ne pas devenir le énième réalisateur de talent à perdre son âme dans le système hollywoodien.

Oui, effectivement, ça change de Crazy!Historique léger? Je suis allée vérifier, car la reine Victoria,je ne l'imaginais pas du tout comme cela. Et c'est assez fidèle, l'histoire des caméristes, son amour pour son mari ,etc. J'ai passé un bon moment! Mais je suis une midinette , c'est vrai!


Film finalement documentaire sur le quotidien d'un Planning familial,chaque scène a été copiée sur des situations réellement exposées dans une agence du Planning, mais sont jouées par des actrices, professionnelles ou non. Cela donne un petit concentré d'humanité passionnant. Un film qui devrait servir au lycée, il me semble..


Merci de me l'avoir conseillé, c'est à la fois très réaliste- et triste-et décalé, étrange et poétique.

Madame B. a écrit:

[...]

Euh, Queenie et Maryvonne vous regardez ces films le soir avant d'aller vous coucher?

Des fois.
Puis des fois je fais la sieste devant aussi.
Il est probable que je refoule tant la violence que j'essaye de m'imposer que je m'endors (ouioui c'est réfléchit tout ça).

Le dernier truc qui m'a fait cauchemardé la nuit qui a suivi, j'en ai trop honte pour en parler.

Des fois le cerveau est incompréhensible.

Queenie a écrit:

Citation :

Le dernier truc qui m'a fait cauchemardé la nuit qui a suivi, j'en ai trop honte pour en parler

C'était quoi? Les 101 Dalmatiens?

(quoique Cruella d'Enfer me filait la pétoche autrefois...)

Traversay:

Citation :

Dans un petit village de Corse, la vie d'Hélène, effacée et discrète, est faite de jours qui s'enchaînent et se ressemblent...
Elle travaille comme femme de chambre dans un hôtel et semble apparemment heureuse avec son mari, Ange, et sa fille de quinze ans, Lisa. Sa vie modeste et monotone paraît toute tracée...
Tout bascule le jour où, faisant le ménage d'une des chambres de l'hôtel, elle surprend, fascinée, un jeune couple d'américains très séduisants qui joue aux échecs sur une des terrasses.
Tout d'abord intriguée, puis finalement passionnée par ce jeu, Hélène mettra tout en oeuvre, avec obstination, pour maîtriser les règles des échecs jusqu'à l'excellence. Elle pourra compter sur l'aide de Monsieur Kröger, un mystérieux habitant du village, pour arriver à ses fins. Mais cette métamorphose positive vers une nouvelle liberté pour Hélène, ne se fera pas sans modifier profondément, ses relations avec sa famille, ses amis et les habitants de village.


C'est une sorte de conte de fées qui se revendique comme tel et qu'il serait malséant de repousser pour quelques invraisemblances de ci, de là. Joueuse surfe sur un thème déjà largement exploré au cinéma, le désir de se réaliser en vivant sa passion, en dépit de tout, et notamment des autres. La réussite par les échecs, pour une femme de ménage, rien de moins ! La mise en scène est fluette mais l'écriture est limpide et, surtout, Sandrine Bonnaire irradie toutes les scènes, jusqu'à devenir prédatrice dans le tournoi final. Kevin Kline joue le mentor au lourd passé avec délectation mais c'est l'environnement social, très présent, qui constitue l'une des forces de ce premier film de Caroline Bottaro, lisible à plusieurs niveaux. Quant aux paysages de Corse, ils ont aussi du talent mais cela n'est pas une découverte. Malgré un scénario somme toute convenu et prévisible, ce film pudique dévoile ses atours sur la longueur, au rythme de l'épanouissement du personnage de Bonnaire. Même si elle est jouée d'avance, la partie est donc loin d'être nulle. Elle se regarde avec une émotion toute simple, venue de la région du coeur.

PS : je ne connais pas le roman à l'origine du scénario La joueuse d'échecs de Bertina Heinrichs. Ca doit être bien !

Oui, plus que l'histoire d'une femme qui se libère , c'est une histoire de lutte de classes.. Je serais curieuse de voir si le roman insiste tant sur ce point. Il y a en particulier une scène, l'inscription d'Hélène au tournoi d'échecs, qui est d'une violence extrême dans l'humiliation.Et oui, la Corse est belle et le film doit presque tout à son actrice principale.

J'ai décuvé devant :


Histoire de mariage, de guerre, de refus du patriarcat, et de trahison,
et de femmes qui prennent leur destin en main, même si ça fait mal.

Y'a des regards quasi mysthiques dedans.

Maryvonne a écrit:

J'ai décuvé devant :

Le village du péché ou du pêcher ?

Hé oui, même en vacances elle ne s'arrête jamais roboprof.

Leni Gruyten a été élevée chez les bonnes soeurs, et notamment Soeur Rachel. Celle-ci a été accusée en 1936 par ses paires d'avoir corrompu Leni. Traduite devant les autorités supérieures de sa congrégation, Soeur Rachel aurait contraint la jeune fille, Leni Gruyten, à commettre des actes répréhensibles. En 1966, Soeur Rachel est morte. Cependant, un mystère continue d'agiter le couvent. Maintenant, Leni âgée d'une cinquantaine d'années, vit avec un Turc dans les mêmes mauvaises conditions que lorsqu'elle vivait avec un Russe pendant la guerre...

Beau mais complexe , d'après un roman de Heinrich Böll , faudrait que je lise le livre peut-être

Sandrine Kiberlain et Aure Atika sont excellentes, mais c'est quand même un petit peu.. Un petit peu pas suffisant?



Là, c'est vraiment le scénario qui pêche, à mon avis, je n'arrive pas à y croire! Ceci dit, je comprends que Traversay ait été séduit par Kristin Scott Thomas..




C'est dommage, le sujet était passionnant, et la réalisatrice le connait. Mais au lieu de simplement parler des avocats qui crèvent la faim , elle introduit des gros méchants, et la sauce ne prend pas.

Marie a écrit:

Sandrine Kiberlain et Aure Atika sont excellentes, mais c'est quand même un petit peu.. Un petit peu pas suffisant?



Là, c'est vraiment le scénario qui pêche, à mon avis, je n'arrive pas à y croire! Ceci dit, je comprends que Traversay ait été séduit par Kristin Scott Thomas..

D'accord pour celui-ci Marie. Il m'a paru lourd au possible!
Par contre j'ai adoré Mademoiselle Chambon, rien que pour l'interprétation (fabuleuse) de Lindon et Kiberlain. Pour moi cela a suffi...

Adaptation très réussie de trois romans d'Elizabeth Gaskell et jouée par une brochette des meilleurs actrices et acteurs anglais.