[2010] A l'affiche ou bientôt sur les écrans (vu ou à voir)

Marko a écrit:

Bon ben j'ai été médisant sur la vie culturelle en Corse mais il y a quand même a Bastia un cinéclub "Le studio" qui passait (certes avec queques semaines de retard) Copie Conforme de Kiarostami et Copacabana

Voilà, faut juste accepté de devoir attendre...

Queenie a écrit:

Marko a écrit:

Bon ben j'ai été médisant sur la vie culturelle en Corse mais il y a quand même a Bastia un cinéclub "Le studio" qui passait (certes avec queques semaines de retard) Copie Conforme de Kiarostami et Copacabana

Voilà, faut juste accepté de devoir attendre...

Et si tu étais allé à Porto Vecchio, tu aurais vu qu'il y avait une cinémathèque renommée et une bonne librairie! Na.

Nezumi a écrit:

Queenie a écrit:

Marko a écrit:

Bon ben j'ai été médisant sur la vie culturelle en Corse mais il y a quand même a Bastia un cinéclub "Le studio" qui passait (certes avec queques semaines de retard) Copie Conforme de Kiarostami et Copacabana

Voilà, faut juste accepté de devoir attendre...

Et si tu étais allé à Porto Vecchio, tu aurais vu qu'il y avait une cinémathèque renommée et une bonne librairie! Na.

Donc Vive la Corse ! D'autant plus que les plages sont hallucinantes ! Et miamm les charcuteries et ces fromages qui explosent (avec la confiture de figue évidemment). Miammmmmm. Cote écrivains il faut absolument lire Jerome Ferrari (a quand une lecture commune écrivains corses??).

Bon, Marko, va falloir rentrer maintenant
Un oncle, deux frères et bien d'autres personnages t'attendent au ciné.
Sinon, d'accord, vive la Corse (en particulier les vignobles près de Calvi).

Marko a écrit:

Donc Vive la Corse ! D'autant plus que les plages sont hallucinantes !

Et les montagnes encore mieux!
Hé voilà, encore un fil qui donne faim, ce forum est infernal.

Oncle Bonmee se souvient de ses vies antérieures d'Apichatpong Weerasethakul.......... Un très grand choc. Je vais mettre du temps à m'en remettre et tant mieux. Une palme d'or incontestable et unique. Je ferai un post demain en même temps qu'un fil sur ce jeune réalisateur génial.

Marie a écrit:

Citation :

Dans quelque temps, Marko revient. Il trouvera les arguments pour vous emballer la chose avec force conviction. On parie ?

Bien vu! Mais personne n'a parié.
Au Masque, avis partagés, je ne sais plus qui a parlé de film lynchien.. Sophie Avon?

Oui c'est elle et elle n'a pas tort même si ça ne concerne que l'atmosphère onirique car le film est d'une limpidité (presque) totale. J'ai écouté l'émission du masque en podcast hier soir après l'avoir vu et je trouve que Jean-Marc Lalanne a dit presque mot pour mot ce que j'en ai pensé. Il a l'air de ne pas en être revenu non plus. C'est étrange combien certains restent à l'extérieur (mes voisins de cinéma étaient très perplexes à la fin) et d'autres entrent en transe alors que l'accès me parait cette fois très facile et immédiat. Non seulement je n'ai pas dormi une seconde, ni même senti le moindre début d'ennui, mais j'ai été tétanisé constamment tellement ce que je voyais était stupéfiant, paisible, fascinant. J'étais au bord des larmes rien que de plaisir plastique (et le film est tout sauf esthétisant). Courrez voir ça!!

Marko a écrit:

Marie a écrit:

Citation :

Dans quelque temps, Marko revient. Il trouvera les arguments pour vous emballer la chose avec force conviction. On parie ?

Bien vu! Mais personne n'a parié.
Au Masque, avis partagés, je ne sais plus qui a parlé de film lynchien.. Sophie Avon?

Oui c'est elle et elle n'a pas tort même si ça ne concerne que l'atmosphère onirique car le film est d'une limpidité (presque) totale. J'ai écouté l'émission du masque en podcast hier soir après l'avoir vu et je trouve que Jean-Marc Lalanne a dit presque mot pour mot ce que j'en ai pensé. Il a l'air de ne pas en être revenu non plus. C'est étrange combien certains restent à l'extérieur (mes voisins de cinéma étaient très perplexes à la fin) et d'autres entrent en transe alors que l'accès me parait cette fois très facile et immédiat. Non seulement je n'ai pas dormi une seconde, ni même senti le moindre début d'ennui, mais j'ai été tétanisé constamment tellement ce que je voyais était stupéfiant, paisible, fascinant. J'étais au bord des larmes rien que de plaisir plastique (et le film est tout sauf esthétisant). Courrez voir ça!!

Oui Marie c'est Sophie Avon qui a dit cela
Avis partagés et même diamétralement opposés , Alain Riou s'en étranglait
Marko , je cours le voir cet après-midi .

darkanny a écrit:

Marko , je cours le voir cet après-midi .

Yes!!

Allez... je file voir
Boonmee


Et Vampires

Queenie a écrit:

Allez... je file voir
Boonmee

Je croise les doigts pour que tu rentres dans la transe!

Queenie a écrit:

Allez... je file voir
Boonmee

Bon alors , t'es pas encore rentrée ??
C'est que je m'impatiente moi

darkanny a écrit:

Bon alors , t'es pas encore rentrée ??
C'est que je m'impatiente moi

Tiens? Toi aussi!

PLOUF.

Une chinoise de Xiaolu Guo

Citation :

L'histoire de Mei, une jeune femme chinoise qui quitte sa vie monotone au village pour découvrir la fièvre de la grande ville la plus proche, Chongqing. Cependant, sa nouvelle vie ne ressemble pas vraiment à ce qu'elle attendait ; licenciée de son usine, elle tombe amoureuse de Spikey, un tueur à gages qui est rattrapé par son passé. Du jour au lendemain elle décide de se rendre à Londres...

Romancière et cinéaste chinoise exilée à Londres depuis plusieurs années, Xialo Guo est bien placée pour livrer une analyse pertinente de l'évolution de son pays natal. D'où la côté parfois documentaire d'Une chinoise, un des aspects les plus séduisants de ce film inclassable.

De son milieu rural à Londres, en passant par les salons de coiffure très particuliers d'une métropole chinoise, c'est l'itinéraire d'une jeune fille sans objectif précis dans la vie que nous raconte Xiaolu Guo. Le plus étonnant est que son existence en Angleterre ne va guère différer de celle qu'elle menait dans son pays natal. Ennuyeuse, marquée par la présence d'hommes insignifiants qui ne la voient que comme objet sexuel (à une exception près). La mondialisation est en marche et ne propose rien de bien excitant quand on a 20 ans et des poussières.

L'intérêt d'Une chinoise réside dans ses partis pris narratifs et formels. Le film est découpé en 13 chapitres, au titre le plus souvent ironique, les scènes sont coupées de façon abrupte et, surtout, les ellipses temporelles y sont continuelles, et tant pis pour la vraisemblance de l'ensemble. Mei, la jeune héroïne énigmatique (le jeu intériorisé de l'actrice n'y est pas pour rien), va sans cesse de l'avant, comme un canard sans tête, et laisse sur le bas-côté tous les autres personnages. Que deviennent sa mère, son mari britannique, son amant indien ? Mystère et boule de riz.

De temps en temps, Xiaolu Guo se paie le luxe de plans à la Sofia Coppola. Mei est bel et bien "Lost in Translation". La B.O achève de désorienter, imaginez la campagne chinoise avec un morceau de rock en fond sonore !

Une chinoise est loin d'être un film déprimant, c'est un objet un peu bizarre sur la vacuité de notre époque ; un exercice stylisé, qui préfère le cynisme à la gentillesse, et ne cherche pas spécialement à être aimable. A prendre ou à laisser. J'aurais tendance à prendre (en partie), personnellement.