Que lisez vous en Avril?

Arabella a écrit:

20 tomes si je me souviens bien.

Mais cela se lit vraiment tout seul

Oui, 20 tomes, c'est bien cela. Cela se lit facilement mais 20 tomes, ce n'est pas rien tout de même. Enfin quand on aime, on ne compte pas

sentinelle a écrit:

Arabella a écrit:

20 tomes si je me souviens bien.

Mais cela se lit vraiment tout seul

Oui, 20 tomes, c'est bien cela. Cela se lit facilement mais 20 tomes, ce n'est pas rien tout de même. Enfin quand on aime, on ne compte pas

Moi j'aime bien les lire dans le désordre en me laissant guider par les titres, les thèmes abordés... Et c'est tout aussi agréable de se dire "tiens, c'était la grand mère de Nana" ou "tiens, c'était notre bon Docteur Pascal qui était dans La faute de l'Abbé Mouret...". Une histoire familiale n'est pas obligée de se découvrir dans sa chronologie et les récits sont quand même pas mal indépendants (sauf "Au bonheur des dames" qui suit très directement "Pot-Bouille").

20 tomes pour les Rougon-Macquart mais aussi Thérèse Raquin et les 3 livres sur les villes: Lourdes, Rome, Paris...

Je relis Yvonne, princesse de Bourgogne de Gombrowicz.

Madame B. a écrit:

Je relis Yvonne, princesse de Bourgogne de Gombrowicz.

Je suis curieux de ton commentaire parce que ces dialogues absurdes et outranciers m'avaient laissé un peu perplexe à l'époque de l'opéra de Philippe Boesmans.

Marko a écrit:

Madame B. a écrit:

Je relis Yvonne, princesse de Bourgogne de Gombrowicz.

Citation :

Je suis curieux de ton commentaire parce que ces dialogues absurdes et outranciers m'avaient laissé un peu perplexe à l'époque de l'opéra de Philippe Boesmans.

je suis allée prendre quelques renseignements sur internet au sujet de cet opéra et il semble que le livret soit fidèle à la pièce. C'est vrai queGombowicz a écrit une pièce absurde (bien avant Ionesco). Tout est à l'envers, la princesse est laide, la motivation des personnages souvent étrange.

Madame B. a écrit:

je suis allée prendre quelque renseignements sur internet au sujet de cet opéra et il semble que le livret soit fidèle à la pièce. C'est vrai queGombowicz a écrit une pièce absurde (bien avant Ionesco). Tout est à l'envers, la princesse est laide, la motivation des personnages souvent étrange.

Tout ça ne me pose aucun problème. J'aime l'absurde, le surréalisme... J'ai eu seulement du mal à voir véritablement l'intérêt de ce texte autrement que comme un conte de fée à l'envers, décalé et grotesque en même temps qu'un peu effrayant. C'est l'écriture elle-même qui me laisse perplexe. Je cherche des éclairages. J'ai lu la pièce au moment où j'ai vu l'opéra et à part quelques coupes c'est très fidèle. On en reparlera sur le fil de Gombrowicz.

Marko a écrit:

sentinelle a écrit:

Arabella a écrit:

20 tomes si je me souviens bien.

Mais cela se lit vraiment tout seul

Oui, 20 tomes, c'est bien cela. Cela se lit facilement mais 20 tomes, ce n'est pas rien tout de même. Enfin quand on aime, on ne compte pas

Moi j'aime bien les lire dans le désordre en me laissant guider par les titres, les thèmes abordés... Et c'est tout aussi agréable de se dire "tiens, c'était la grand mère de Nana" ou "tiens, c'était notre bon Docteur Pascal qui était dans La faute de l'Abbé Mouret...". Une histoire familiale n'est pas obligée de se découvrir dans sa chronologie et les récits sont quand même pas mal indépendants (sauf "Au bonheur des dames" qui suit très directement "Pot-Bouille").

20 tomes pour les Rougon-Macquart mais aussi Thérèse Raquin et les 3 livres sur les villes: Lourdes, Rome, Paris...

En fait, je compte faire un mixte : suivre plus ou moins la chronologie mais me laisser tenter de temps à autres par un titre et un sujet particulier
Mais je note qu'il vaut mieux lire "Pot-Bouille" avant "Au bonheur des dames" !

En fait les liens sont assez lâches entre les différents volumes des R-G. Cela dit, je conseillerais quand même de lire assez rapidement La fortune des Rougon, parce que là Zola pose quand même le cadre familial, les fondateurs de la lignée, et après d'une certaine façon il n'y revient plus de façon explicite, tout en y faisant des allusions. Donc on comprend mieux les liens des uns et des autres si on a commençait par là.
Ensuite, c'est une question de personnalité, j'aime mieux lire dans l'ordre, et comme je disposais d'une édition complète lorsque j'ai fait cette lecture, c'était à disposition.

Gombrowicz, je crois que les interprétations peuvent ne pas avoir de fin, et c'est un auteur qui désarçonne la plupart de ses lecteurs. C'est d'ailleurs un effet qu'il recherche systématiquement. Yvonne est une de ses premières oeuvres, mais certaines des thématiques qu'il développera par la suite y sont déjà présentes, même si c'est moins explicite peut être. L'absurde bien sûr, c'est tout sauf une littérature réaliste (à l'opposé total de Zola). Un des thèmes obsessionnel chez Gombrowicz est celui de la forme, qu'il oppose d'une certaine façon à l'immaturité, cette forme est une personnalité psychologique mais surtout sociale, elle est construite en grande partie par l'interaction avec les autres, le regard de l'Autre. Et souvent justement, les choses déraillent lorsque ce regard renvoie autre chose que ce qu'il devrait renvoyer. Dans le cas d'Yvonne, elle ne renvoie rien, et donc chacun se retrouve face à lui même, sans l'appui habituel de ce que les autres attendant de lui, une attente que le sujet anticipe et qui le soutient. Là ils sont sans appui et se révèlent vides et sans contenu. C'est pour cela que ce personnage est totalement insupportable à son entourage. Et puis Yvonne est complètement imperméable aux autres, ils ne peuvent la façonner. Elle résiste, d'une façon totalement passif, mais impossible à vaincre. Par cela elle démolit complètement le monde des autres, et là aussi c'est insupportable.

Il vaut mieux que j'arrête parce que j'ai la terrible sensation de ne pas être du tout claire.

Mais j'ai vu monter cette pièce de façon à ce qu'elle soit tout simplement irrésistiblement drôle, elle n'est pas forcement si compliquée que ça...

La méprise de Nabokov parce que c'est un auteur du mois (finissant...) et que je connais très mal l'oeuvre de ce trilingue...

Bonsoir,

Je viens de finir Le roman des voyageuses françaises (1800-1900) de Françoise Lapeyre et puis là je vais continuer Sortilèges de dentelle de Brunonia Barry et après un peu de policier avec L'homme qui exauce les voeux de Tarquin Hall et Les enquêtes du commissaire Collura d'Andrea Camilleri. Quel programme !

La famille Lament, de George Hagen

- R & B Blitz de Ken Bruen, irlandais et auteur de polars noirs et qui a pour particularité
de citer en tete de chaque chapitre des auteurs qu' il a lus.
Par exemple :
"Toute histoire d' amour qui se prend au sérieux a nécéssairement un coté terrifiant et horrible."
TOLKIEN

Ou des musiciens :
"Sexuellement, mentalement et physiquement, la coke est comme le décollage d' une fusée."
Marc BOLAN

Ou des comédiens :
"Je joue la comédie de deux façons...
Avec
ou sans
cheval."
Robert MITCHUM

shanidar a écrit:

La méprise de Nabokov parce que c'est un auteur du mois (finissant...) et que je connais très mal l'oeuvre de ce trilingue...

Très bon cru. Bonne lecture.

Après le magnifique Le chagrin des Belges, j'attaque Amie de ma jeunesse d'Alice Munro.

Arabella a écrit:

Après le magnifique Le chagrin des Belges, j'attaque Amie de ma jeunesse d'Alice Munro.

un de ses recueils que je n'ai pas encore lu.. mais le nom est en prinicpe garantie de qualité
Bonne lecture