Lucian Freud [Exposition]

Lucian Freud sur Lucian Freud...

« Pour se représenter soi-même, il faut essayer de se peindre comme si on était quelqu’un d’autre. Dans l’autoportrait, la « ressemblance », c’est autre chose. Je dois peindre ce que je ressens sans tomber dans l’expressionnisme. »


« Je me préoccupe seulement de peindre la personne réelle, de faire une peinture d’elle et de ne pas l’utiliser pour quelque dessein artistique plus lointain. »


« Le rôle de l’artiste est de déranger l’être humain, et pourtant nous sommes attirés vers une grande œuvre par une alchimie involontaire, tel un chien de chasse flairant une piste. Le chien n’est pas libre, il ne peut faire autrement, il flaire la piste et son instinct fait le reste. »

le site de la National Portrrait Gallery

Lucian Freud : Quand j'étais dans la marine, sur les bateaux je tatouais les marins.
Kate Moss : WaaOu ! Génial !
Lucian Freud : Si tu veux je t'en fais un... !



ça coûte un million de dollars cette crotte...

cette image était vendredi sur mon calendrier art


Bella and Esther

et une nature morte de petit format (12.1 x 10.2 cm) et de 1952 :

Jamais vue! Et évidemment il y a des fraises qui commencent à pourrir. Extra

Jamais vue non plus, mais je trouve que ces pourritures restent encore bien propres... venant de Lucian Freud, on aurait pu s'attendre à pire !

Lucian Freud disait que peindre un nu approfondit la transaction entre le peintre et celui qui pose. Qu’il est plus facile d’abandonner un portrait en cours du visage de quelqu’un sans mettre en péril l’amour-propre de cette personne, que de renoncer à un tableau qui engage tout son corps nu. (…) Freud parle de l’aura de la personne – ou même d’un objet – faisant partie intégrale de son espace, tout autant que sa couleur ou son odeur. On sent bien l’odeur de gens qui posent pour Lucian Freud, jusque dans les plis de leur peau, des poils, en dessous des bras, entre les jambes, entre les doigts du pied, partout, dans les rides du visage, entre chaque cheveu. Et les draps, aussi, sur lesquels ils s’allongent, ces draps imprégnés de résidus humains (et canins).

Emmelene Landon dans Portrait(s) de George :  ici

REUTERS - Une visiteuse a revêtu ses plus beaux atours pour visiter de l’exposition de Lucian Freud aux Frieze Masters à Londres, le 15 octobre.