Lucian Freud [Exposition]

mouais, c'est chouette toutes ces citations mais est-ce que tu adhères avec toutes de la même façon ou non ? et est-ce qu'elles sont du même auteur, dont tu as donné le nom quelques messages en arrière, parce que je me souviens (sans aller vérifier...) qu'une du peintre, ou de quelqu'un d'autre ? donnait un éclairage différent.

c'est parfois traitre les lectures de tableaux.

Un peu la flemme de mettre mon avis à chaque fois, c'est vrai...

Ces explications me semblent être uniquement descriptives, donc un peu creuses et superficielles. Mais elles ont au moins le mérite de peu s'impliquer (évidemment, elles sortent d'un magazine censé faire l'éloge de l'exposition consacrée à Lucian Freud, donc on ne trouvera pas de commentaire contestateur).

Pour ce qui concerne par exemple mon dernier post avec les deux tableaux représentant Sue Tilley, je trouve que le rapprochement effectué avec les magazines est franchement réducteur. Je me suis déjà exprimée à ce sujet, mais je ne pense pas que Freud désirait se montrer uniquement provoquant lorsqu'il peignait des modèles dont l'aspect ne correspond pas aux critères de beauté habituels.

J'inscris donc les commentaires pour leur caractère purement descriptif. Pas nécessaire, mais toujours plaisant pour accompagner un tableau...

(Patate, huhu). le but n'est pas dans la contestation. et je pense que tu peux facilement faire aussi bien que les présentations réductrices.

(les commentaires sur les derniers tableaux ne sont pas neutres, la recherche de brutalité, pour reprendre le mot, qui pourrait biaiser la vision maybe).

Rah, arrête de m'insulter d'abord !

J'aime bien regrouper ces commentaires sur le fil de Lucian Freud, ça me permet de garder une trace de ce qui a pu être écrit à propos de ses œuvres (et je dois rendre le livre à la bibliothèque bientôt). Et puis j'espère quand même aussi que ça vous intéresse un peu...

N'en déplaise à Animal, je continue donc sur ma lancée...


« Membre de la High Society, le baron Thyssen ? Oui, mais surtout le propriétaire d’une collection formidable que Freud découvre en 1981 à Londres. Derrière cette figure massive et impressionnante, un des rares portraits de commande, on aperçoit le détail du tableau de Watteau (Pierrot content). Un an plus tard, cette toile inspirera à l’artiste anglais son fameux Large Interior, W11 (after Watteau). »



Les détails sont intéressants cette fois-ci puisqu'ils apportent des informations sur le personnage peint par Freud et sur l'influence que le tableau a pu avoir sur les tableaux suivants qu'il a réalisés. Ce que je retiens de ce portrait ? Une oeuvre dérangeante, une fois encore, et pourtant sans chercher à faire dans le grotesque facile à base de corps aux proportions difformes ou aux poses provocantes. Le simple regard de l'homme, les couleurs aussi, suffisent à provoquer le malaise. Peut-être le contraste avec la scène joyeuse qui figure derrière, aussi ?
En revanche, je saisis un peu moins l'influence directe de ce portrait sur Large Interior, W11 (after Watteau)...?

La perspective m'intrigue...

(pas de description cette fois...)

Un petit tour du côté des "paysages" de Lucian Freud (mais peut-on appeler ces aperçus extérieurs des paysages ?)


« Les rares excursions de Freud en dehors de son atelier le mènent tantôt à la « nature de proximité » (un jardin situé à côté de son atelier), tantôt à la nature artistique (inspiré par Constable dont il admire le « réalisme »). C’est également avec ce sujet qu’à partir de 1987, le peintre revient vers le dessin ou l’eau-forte, qu’il pratique directement, debout face au motif. »

à voir en vrai c'est très marquant (c'est un des points forts de l'expo de l'année dernière). d'ailleurs je crois que la compression de l'image n'a pas du tout réussi à la reproduction.

C'est vrai qu'on ne peut avoir qu'un aperçu très galvaudé des oeuvres en les voyant uniquement sur ordinateur...

Portrait du photographe John Deakin, célèbre pour ses portraits de Francis Bacon :



Et quelques chiffres qui permettent de se représenter la côte de Freud :
« Estimé 200 000 à 300 000 livres, le tableau –qui avait été acheté cinq ans plus tôt pour 50 000 livres- s’est envolé à presque 900 000 livres, alors un record pour l’artiste. »