Marc Levy et Guillaume Musso

monilet a écrit:

Je parcours ce fil et je constate que beaucoup de détracteurs n'ont pas lu ces auteurs, première surprise.
J'ai voulu me rendre compte et commencé, quasiment fini, Le voleur d'ombres de Levy, premier livre que je lis de l'auteur.
Je dois dire qu'avec la "réputation" je m'attendais à 1000 fois pire. Je trouve ce livre agréable, bien écrit, touchant même car on y décèle passablement de sensibilité. Bref, j'ai lu bien pire - au niveau plaisir de lecture - chez des auteurs "reconnus".
Certes, c'est plein de bons sentiments et je me dis que si on en lit plusieurs et que c'est la même chose, on doit alors se lasser. Mais au moins une fois, pour changer, les bons sentiments ça peut être rafraîchissant, si l'intrigue est bien ficelée et l'écriture très correcte.

Spoiler:

J'ai lu Lévy, plusieurs livres. Parce qu'un seul ça peut passer, on peut se dire que c'est pas mal. Mais quand on retrouve les mêmes schémas, quasiment les mêmes évènements aux mêmes endroits "stratégiques" on comprend qu'il a seulement "inventé" une trame et qu'il la tourne et retourne sans cesse et sans talent.

Pour Musso, j'avais commencé Et après. C'est ce que je me suis dit au bout de 30 pages. Et après ?

Quelques bonnes nouvelles ne te feraient pas voir la vie en rose ?

J'en est lu un de chacun. Et si c'était vrai de Levy et Sauve-moi de Musso. Et ce que tu appelles bons sentiments, j'appelle ça mièvrerie. Levy particulièrement, se la joue philosophe de la vie avec des trucs aussi profonds que "il faut profiter du moment présent". Je suppose qu'on est sensé avoir une révélation et se dire que ben ouai, on est vraiment trop con, on y avait pas pensé. Heureusement que Marc est là. Musso, bof, c'est pareil (mais il est moins philosophe). Personnellement, faudrait me payer cher pour que j'ouvre à nouveau un de leurs romans.

personnellement, je ne lis que des auteurs morts, si on fait leur nécro sur arte, je m'y intéresse, si c'est sur france2 , je laisse tomber...

Bêtement, plus on fait la promotion d'un écrivain, moins j'ai envi de le lire... je ne lirai plus Houellebecq, Beigbeder, Moix ou Nothomb, à moins qu'ils ne meurent avant moi...

toma a écrit:

personnellement, je ne lis que des auteurs morts, si on fait leur nécro sur arte, je m'y intéresse, si c'est sur france2 , je laisse tomber...

Ca ferait un chouette sujet de nouvelle, ça. Un gars ne lit que des auteurs morts. Un jour, il a envie de lire X, auteur connu, mais pas mort. Alors, il le bute, juste pour pouvoir le lire.

eXPie a écrit:

toma a écrit:

personnellement, je ne lis que des auteurs morts, si on fait leur nécro sur arte, je m'y intéresse, si c'est sur france2 , je laisse tomber...

Ca ferait un chouette sujet de nouvelle, ça. Un gars ne lit que des auteurs morts. Un jour, il a envie de lire X, auteur connu, mais pas mort. Alors, il le bute, juste pour pouvoir le lire.

huhu.

eXPie a écrit:

monilet a écrit:

Spoiler:

Ben non, pas du tout !
Comme tu l'as écrit, tu parles de ce que tu as lu, toi. Contrairement à pas mal. A une époque, je critiquais Coelho sans l'avoir lu, ce qui n'était pas bien. Puis, je l'ai lu, et je l'ai critiqué encore plus.

Il va vraiment falloir que je lis un Lévy-Musso, histoire de pouvoir critiquer (ou pas, d'ailleurs) en toute connaissance de cause. En laissant tomber les a priori.

J'ai détesté son premier dont j'ai oublié le nom, le truc personnel là, tu vois.

ah oui : L'alchimiste

eXPie a écrit:

toma a écrit:

personnellement, je ne lis que des auteurs morts, si on fait leur nécro sur arte, je m'y intéresse, si c'est sur france2 , je laisse tomber...

Ca ferait un chouette sujet de nouvelle, ça. Un gars ne lit que des auteurs morts. Un jour, il a envie de lire X, auteur connu, mais pas mort. Alors, il le bute, juste pour pouvoir le lire.

Excellent !

odrey a écrit:

Et ce que tu appelles bons sentiments, j'appelle ça mièvrerie.

Je n'ai pas eu ce sentiment.
édit : dans Le voleur d'ombres.

monilet a écrit:

odrey a écrit:

Et ce que tu appelles bons sentiments, j'appelle ça mièvrerie.

Je n'ai pas eu ce sentiment.
édit : dans Le voleur d'ombres.

Oui, il peut-être fait des progrès depuis.

Je vais me la pété directe, mais je connais Musso en personne, il fut un de mes professeur au lycée avant d'abandonner l'éducation économique pour plus lucratif. C'est pourquoi j'ai lu son premier livre. Et de mon point de vu. Ayant aussi lu le premier de Levy, pour moi il y a une association évidente. Vous aller me prendre pour un fou, mais quand quelqu'un lit quelque chose dans un endroit publique, je penche toujours la tête pour savoir de quoi il s'agit. Et la où est ma folie, c'est que je compte, Musso/Levy à 67% (je suis fan de statistiques) et très majoritairement des femmes jeunes.

Une littérature qui divertit n'est pas nécessairement une bonne littérature. Certianes oeuvres ont pour but d'atteindre la postérité, d'autres ont pour but de plaire à un public à un instant T. Les deux sont utiles.
Je n'ai lu que Lévy qui m'a ennuyé mais je peux comprendre ceux qui aiment, car ils me disent passer un bon moment.

Une insomnie, dans un train couchette, m'a fait lire son premier roman "Et si c’était vrai". Je suis comme toi je comprend. Mais je l'ai lu jusqu'au bout, j'avais parfois besoin de guimauve. Je suis pas sur de pouvoir à nouveaux....

eXPie a écrit:

toma a écrit:

personnellement, je ne lis que des auteurs morts, si on fait leur nécro sur arte, je m'y intéresse, si c'est sur france2 , je laisse tomber...

Ca ferait un chouette sujet de nouvelle, ça. Un gars ne lit que des auteurs morts. Un jour, il a envie de lire X, auteur connu, mais pas mort. Alors, il le bute, juste pour pouvoir le lire.

Tu nous écris ça eXPie ? Ca a l'air terrible cette histoire !

Setzene a écrit:

Vous aller me prendre pour un fou, mais quand quelqu'un lit quelque chose dans un endroit publique, je penche toujours la tête pour savoir de quoi il s'agit.

Non, non, t'inquiètes pas, t'es pas le seul à faire ça

colimasson a écrit:

Non, non, t'inquiètes pas, t'es pas le seul à faire ça

Oui mais va tu jusqu'a compter comme moi ? La est ma folie. Je lis même sur le dos des gens. J'ai une vision qui me permet bien des indiscrétions.

c'est un des drames de l'e-book : on ne pourra plus faire ça . Triste, non ?