Que lisez vous en septembre?

Parallèlement à Babel, j' ai lu une nouvelle de Faulkner absolument parfaite.
Elle s' appelle Chevalerie rustique et on la trouve dans le recueil Hisoires diverses...

ce que tu dis (et cites) d'Isaac Babel donne irrésistiblement envie de le lire !!

sentinelle a écrit:

Loving him (Un autre amour) a très bonne presse, et vu l'auteur, cela ne m'étonne guère. J'espère vite tomber dessus à la biblio

Oui, il est extra et d'une justesse incroyable. Je suis vraiment conquise par cet auteur.

shanidar a écrit:

ce que tu dis (et cites) d'Isaac Babel donne irrésistiblement envie de le lire !!

Merci Shanidar, je pourrais ajouter aussi que dans ses personnages en mouvement (et Babel
chevauchait dans la Cavalerie rouge de Boudieny), on pense aux films muets de Poudovkine, Eisenstein, cinéastes et témoins de l' époque.

Mais je me dis parfois que rien que pour la littérature russe, poésie comprise, du 19e siècle et du début du 20e, il faudrait une vie !
Ce n' est pas Tom leo qui me contradirait !
Oh et puis celle des Balkans et de l' Europe Centrale qu' on découvre ou redécouvre.
Et l' Europe du Nord et les pays Baltes...

shanidar a écrit:

ce que tu dis (et cites) d'Isaac Babel donne irrésistiblement envie de le lire !!

Il a même un fil ici

Ah oui, il faudrait peut etre le récupérer...

shanidar a écrit:

La Maison muette de John Burnside

Tout comme Shanidar je suis plongée dans La Maison muette et pour l'instant -page 52- j'en reste coite! Ma surprise (ma fascination serait plus juste) est d'autant plus grande que j'ai ouvert ce livre sans avoir lu de commentaire précis, je sais simplement que Marko et d'autres (Darkanny il me semble) en ont été sciés. Et je peux comprendre!

Les premières phrases chocs m'ont assise, la suite...le plaisir un peu pervers et très excitant de rentrer dans une histoire qui va nous transporter loin, on le devine. C'est un peu ce que je ressens quand j'attaque un roman de Marie N' Diaye: c'est ça pour moi un des bonheurs de lectrice!

Epi a écrit:

aériale a écrit:

Et alors Epi? tU es dans le 0'Riordan ou bien tu l'as laissé?
J"ai tenté de poursuivre ces nouvelles mais rien à faire, elles ne m'ont pas accrochée...

Hé bien, je te comprends, j'ai un peu de mal aussi avec Paley et pour l'instant, je n'ai lu que les deux premières nouvelles et j'avoue ne pas être pressée d'y retourner. Surtout que Loving him de Kate O'Riordan est vraiment top !! Elle, je n'ai pas envie de la lâcher !

On est bien d'accord alors. Moi aussi j'ai très envie de lire ses deux romans (trouvé le dernier moitié prix chez G. Joseph) mais cela devra attendre un peu...faut pouvoir déguster en temps voulu!

sentinelle a écrit:

Je lis Le crépuscule d'une idole de Michel Onfray.
J'ai l'impression que Michel Onfray n'a pas supporté de découvrir que Freud n'était pas un homme parfait (qui a dit un père parfait ?), qu'il avait même quelques gros défauts rédhibitoires. Du coup il le flingue à bout portant (si on peut dire). Et c''est vraiment amusant à lire

Ah, ah, ah, tiens, je devrais penser à le lire moi aussi !

La maison muette m'avais foutu une sacrée claque. C'est à la fois très beau et glaçant. Et puis ce style! je suis contente de voir que Marko a fait des émules.

De mon côté j'avance dans l'oeuvre de Dieu.... Vraiment bien. Me reste plus que 400 pages à lire (une broutille).

à propos de La Maison muette, je ne peux m'empêcher de penser à La trilogie new yorkaise d'Auster (que j'ai adorée...). Est-ce que cela fait tilt à d'autres ? (je ne suis qu'au tout début de ma lecture et tout comme Aériale je n'ai rien voulu lire des avis des Parfumés avant d'y goûter. Disons que je fais confiance à Marko...)

animal a écrit:

animal a écrit:

ça va être Paris, notes d'un Vaudois de Ramuz.

fascinant... et qu'est ce qu'il est beau le livre, et une préface intéressante, encore.


et le toucher, le papier...

et je ne résiste pas à l'envie de vous livrer le quatrième de couverture (qui permet d'aller jeter un œil dans le dico (par exemple) :

Citation :

La force de Ramuz, c'est d'avoir refusé l'inchoatif, dans sa langue et dans la langue. C'est d'être allé jusqu'au bout de sa volonté d'expression. Et le silence qui s'installe en nous après la lecture de ses textes n'est pas ce silence du vague et de l'inachevé, bientôt déchiré par les bruits du monde et les bavardages de la communication, mais bien le silence de la plénitude, le silence qui ne se délite ni se rompt.

Étienne Barilier

pour éviter aux endormis de se précipiter vers le gros Robert ou la belle rousse :

inchoatif : se dit des formes verbales exprimant une action commençante, une progression.

huhu, javais mis un lien n'empêche c'est un régal, avec pas mal d'humour et d'humilité et de pénétrantes descriptions de la ville et du rapport à la ville... un bonheur immense qui s'explique en partie par le silence évoqué plus haut et très justement.

Parallèlement à Middlemarch (qui est vraiment lourd à trimbaler dans mon sac), j'ai commencé le plus léger "Passé sous silence" d'Alice Ferney.

Ce royaume t'appartiens d'Abilio Estevez.