Notre Café Littéraire...

Epi a écrit:

Oui ben apparemment, il suffit d'avoir une barbe et des cheveux blancs pour gagner

Ouais, ben t'es déjà hors jeu toi, alors fais pas ta maligne !

Queenie a écrit:

Epi a écrit:

Oui ben apparemment, il suffit d'avoir une barbe et des cheveux blancs pour gagner

Ouais, ben t'es déjà hors jeu toi, alors fais pas ta maligne !

Queenie, géniale cette vidéo !!!!

C'est une métaphore bien creuse que ce vide.

ça pourrait être pas mal d'éviter de dégouter les gens de quelque chose qui pourrait être une bonne lecture. surtout sur un sujet/personnage qui a l'air d'avoir donné lieu à autant de variantes, un minimum aurait pu stimuler l'imagination d'une ombre de la projection d'un semblant d'intérêt de ta part.

Queenie a écrit:

121 sosies d'Hemingway !!

Y en a qui s'amusent bien on dirait !

J'avoue que ce n'est pas cool et moi qui pensez que ce vide était un bug

Vous avez le droit de ne pas aimer mais au moins faites des commentaires constructif.

Je viens de capter que darkany était ironique.

Désolé d'avoir voulu partagé ces contes arabes avec vous je penser m'adresser à des adultes...

Pour plus d'information pour ceux qui seraient un minimum curieux Nasr Eddin Hodja est en fait un personnage ayant vraiment exister.
Ces contes ou histoires sont donc basés sur sa vie transmise de bouche à oreille. C'est un personnage très connu du monde arabe.

Je vous invite à regarder la page wikipédia .

Autant pour moi !!!
je viens de comprendre le malentendu !!!
J'avais posté un lien vers les dits contes dans mon premier message mais je viens de me rendre compte qu'il n'a pas était affiché !
Je comprends mieux la situation maintenant

Je vous en copie de suite

La mort solitaire
Nasrudin se promène sur la route. Effrayé par un bruit, il se jette dans le fossé.
« Je suis mort de peur », pense-t-il au bout d'un moment.
Le froid, la faim commencent à le tenailler. Il rentre chez lui, annonce à sa femme la triste nouvelle et retourne dans son fossé.
Secouée de sanglots, l'épouse du Mulla va chercher du réconfort chez les voisins :
« Mon mari est mort ! Il gît dans un fossé...
— Comment le sais-tu ?
— Personne n'a découvert son corps, alors, le pauvre, il a dû venir me le dire lui-même. »


Le pari
A la maison de thé, un farceur défie Nasrudin :
« On dit que tu as plus d'un tour dans ton sac. Eh bien, moi, je te parie cent pièces d’or que tu n'arriveras pas à me berner ! »
Nasrudin accepte de parier avec lui.
« Attends-moi, je reviens », dit-il en se dirigeant vers la porte.
Trois heures plus tard, le farceur est toujours là à attendre Nasrudin et son "tour". Il finit par reconnaître qu'il s'est fait avoir.
Il se rend chez le Mulla avec un sac contenant cent pièces d'or, passe le bras par la fenêtre entrouverte, laisse choir le sac à l'intérieur.
Nasrudin est allongé sur son lit, cherchant quel mauvais tour il pourrait jouer au farceur. Il entend le tintement des pièces, trouve le sac, fait le compte.
« Ecoute, dit-il à sa femme, le destin m’envoie la somme que je devrai verser si je perds le pari. Il ne me reste plus qu’à élaborer un plan pour me payer la tête du farceur qui doit m’attendre impatiemment à la maison de thé. »

Je ne peux pas poster de liens une explication ???

Bon du coup voici d'autres histoires :

Description de l'objet perdu
Nasrudin a perdu un somptueux turban.
« Tu dois être bien ennuyé, Mulla ! compatit un voisin.
— Non, je suis sûr de le retrouver : j'ai offert une récompense d'une demi-pièce d'argent.
— Mais celui qui le trouvera ne va sûrement pas se défaire d'un turban qui vaut cent fois plus que cela !
— J'y ai songé, figure-toi. J'ai signalé qu'il s'agissait d'un vieux turban, sale, très différent du vrai. »

Ce qu'il en coûte d'apprendre
Il y a profit à apprendre quelque chose de nouveau », se dit Nasrudin.
Il va trouver un maître de musique :
« Je veux apprendre à jouer du luth. Combien cela me coûtera-t-il ?
— Pour le premier mois, trois pièces d'argent. Ensuite, une pièce d'argent par mois.
— Parfait ! Je commencerai le deuxième mois. »

ça marche aussi comme PN !

A les quiproquos en relisant la discution je me suis piqué un fou rire !!

Tu as raison Animal. Allez on y va. Si jamais le Nasreddin Hodja présenté est le même que celui que je connais, ces contes se présentent souvent sous une forme très courte. Comme les contes traditionnels, ils se présentent en trois parties : situation intiale/élément déclencheur - souvent quasiment sans solution apparente - quête, réflexion de Nasreddin Hodja pour trouver la solution, retour à l'équilibre, même si cet équilibre peut sembler absurde.
J'ai connu Nasr Eddin Hodja à travers le livre de Jean-Louis Maunoury : "Absurdités et paradoxes de Nasr Eddin Hodja" chez Phébus. Ce n'est pas la même orthographe, mais je pense qu'il s'agit du même. Les historiettes sont tour à tour morales, absurdes voire coquines. Nasr Eddin Hodja est souvent représenté juché sur son âne. Idiot au premier abord, mais sous son idiotie avance la véritable sagesse. Les historiettes sont souvent drôles en effet :

Citation :

« Nasreddine était tailleur. Un homme se présenta chez lui :
- Nasreddine, fais-moi une djellaba. Mais je ne la veux ni blanche, ni noire, ni jaune, ni rouge…
- J’ai compris, coupa Nasreddine
- Et quand est-ce que je pourrai venir la chercher ?
- Quand tu veux. Mais ne viens pas le lundi, ni le mardi, ni le mercredi, ni le jeudi, ni le vendredi, ni le samedi, ni bien sûr le dimanche. »

Citation :

Rien à voler
Un voleur s'est introduit chez Djeha-Hodja Nasreddin. Il fouilla partout sans rien trouver, jusqu'au moment où il ouvrit l'armoire de la chambre et y trouva Hodja.
- Que fais-tu là, lui demanda t-il, je te croyais au marché ! Tu vois, j'avais soif et je suis entré juste pour me désaltérer
- Je sais que tu es un voleur, lui dit Hodja. Dès que je t'ai entendu, je me suis caché, tellement j'avais honte.
- Honte de quoi ?
- Honte … qu'il n'y ait rien à voler chez moi

Chez Wikipedia, je trouve ça :

Citation :

Nasr Eddin Hodja est un ouléma mythique de la culture musulmane qui aurait vécu en Turquie, à une date indéterminée entre le XIIIe siècle et le XVe siècle. Sa renommée va des Balkans à la Mongolie et ses aventures sont célébrées dans des dizaines de langues, du serbo-croate au persan en passant par le turc, l'arabe, le grec, le russe et d'autres.

Je ne savais pas. Reste à savoir si l'adaptation que je connais respecte les histoires originales.