Notre Café Littéraire...

Ecrivains en Corée du Nord (LeMonde.fr)

Citation :

Il existe en République populaire démocratique de Corée (RPDC) des romans qui ne sont pas forcément illisibles ou à la gloire des dirigeants. Des amis, de Baek Nam-ryong - premier roman nord-coréen traduit en français - en est un exemple. L'auteur n'est pas un dissident. Il vit en RPDC, ne dénonce pas le régime, ne parle pas des camps de travail - où, selon les organisations humanitaires, sont détenues 200 000 personnes -, mais de la vie quotidienne de Coréens qui, comme lui, adhèrent au système - ou du moins l'affirment -, louvoient entre les contraintes, ont leurs doutes et leurs contradictions, sont partagés entre l'idéal auquel ils veulent croire et une dure réalité.

shanidar a écrit:

Cependant, l'étude n'apporte pas d'élément sur les avantages (car il doit y en avoir) de l'écriture clavier...

La rapidité ?

Mort de la grande chanteuse Cora Vaucaire, interprète de Prévert, entre autres..

Bernard Maris, l' économiste de Charlie Hebdo, adore Emmanuel Carrère, mais il vient de lire Le Journal d' un raté, de Limonov, personnage central du livre de Carrère et écrivain des années 70.
Et, surprise, il trouve que la prose de Carrère patit auprès ce celle de Limonov... Qu' il compare à Bukowski.
Que les amateurs de Buk s' informent, moi Limonov...

Du temps qu'on existait, Marien Defalvard : c'est vraiment humain d'avoir 19 ans, d'être si parisien, si littéraire et si plein de poussière sur le palais ? (Livre encensé un peu partout non ?)

Je l' ai vu à la télé, et le moins qu' on puisse dire, c' est qu' il très imbu de sa personne et de ce qu' il
a écrit.
Il n' a pas oublié de mentionner qu' il était très en avance sur les autres dans sa scolarité et qu' il avait abandonné ses études pour se consacrer à l' écriture...

Je crois qu' il lui faudra un peu de modestie et d' expériences vécues pour songer à etre un écrivain.
N' est pas Rimbaud qui veut...
Et je ne suis pas certain que la critique lui rende service en le couvrant d' éloges...

bix229 a écrit:

Je l' ai vu à la télé, et le moins qu' on puisse dire, c' est qu' il très imbu de sa personne et de ce qu' il
a écrit.
Il n' a pas oublié de mentionner qu' il était très en avance sur les autres dans sa scolarité et qu' il avait abandonné ses études pour se consacrer à l' écriture...

Je crois qu' il lui faudra un peu de modestie et d' expériences vécues pour songer à etre un écrivain.
N' est pas Rimbaud qui veut...
Et je ne suis pas certain que la critique lui rende service en le couvrant d' éloges...

C'est le fils de Gérard Lenorman ?

Comparons Lenorman et Defalvard :


Ou alors ils ont la même perruque.

eXPie a écrit:

bix229 a écrit:

Je l' ai vu à la télé, et le moins qu' on puisse dire, c' est qu' il très imbu de sa personne et de ce qu' il
a écrit.
Il n' a pas oublié de mentionner qu' il était très en avance sur les autres dans sa scolarité et qu' il avait abandonné ses études pour se consacrer à l' écriture...

Je crois qu' il lui faudra un peu de modestie et d' expériences vécues pour songer à etre un écrivain.
N' est pas Rimbaud qui veut...
Et je ne suis pas certain que la critique lui rende service en le couvrant d' éloges...

C'est le fils de Gérard Lenorman ?

Comparons Lenorman et Defalvard :


Ou alors ils ont la même perruque.

Tu m'étonnes qu'il cache ça ! Complètement dévalorisé le pov' petit.

bix229 a écrit:

Je l' ai vu à la télé, et le moins qu' on puisse dire, c' est qu' il très imbu de sa personne et de ce qu' il
a écrit.
Il n' a pas oublié de mentionner qu' il était très en avance sur les autres dans sa scolarité et qu' il avait abandonné ses études pour se consacrer à l' écriture...

Ouch, ces déclarations vont pas jouer en sa faveur...

eXPie a écrit:

C'est le fils de Gérard Lenorman ?

Comparons Lenorman et Defalvard :


Ou alors ils ont la même perruque.

Et on sent déjà les conséquences de ses propos prétentieux dans le public !

La question à se poser est la suivante : les critiques seraient-ils aussi élogieux si l'auteur n'avait pas été si jeune ?

Lu sur le site de l'Express :

Citation :

Quatre passages pour vous faire une idée du premier roman de Marien Defalvard. Génie ou amphigouri?

On connaît la phrase du cardinal de Richelieu : "Donnez-moi deux lignes d'un homme et je vous le fais pendre ". Rien de plus facile, en effet, que d'isoler quelques lignes dans un roman pour en souligner le ridicule. A ceux qui voudraient se faire une idée du style de Marien Defalvard, nous proposons donc ci-dessous quelques extraits plus consistants, représentatifs de Du temps qu'on existait.

"Dans la ruelle derrière l'église, dans les années plus précoces, je marchais avec mon frère car nous allions saluer un oncle imprécis qui habitait sur la fontaine, il y a eu un frouillement dans le paquet de verdure qui borde l'église, et en est sortie la masse jaunâtre et décrépite du chien, je me souviens énorme."(Page 65)

"Je pensais cela : quand, après le premier mouvement de l'existence ('Le ballet, mesdames et messieurs ! Applaudissez le ballet !... Et maintenant, entracte'), quand après le temps des élixirs et des sèves, la douce vue des jours et celle, bleuâtre, de l'espérance, quand vitement, lentement les jours s'engrisent, se vanissent, se contingentent, alors, si nous étions sérieux, il faudrait que chacun en terminât." (Page 104)

"C'était dimanche, ce dimanche, qui déjà inventoriait trois vies, bien distinctes, qu'on avait, avec la minutie toute bretonne des broderies, des taies, réinventées, trois fois. La première, à Brest, dans les bonjours à l'Amiral, dans les hoquets, les défaillances, la sudation. Une autre de nos vies, lancée dans un embrayage de voiture, interminable comme celui des 2CV en janvier le matin, prolongée quand on s'encordait, innervés de vide, à l'escalade de l'Arrée, bouclée, enfin, quand l'effort commun en était à s'extirper des nuages." (Page 180)

"Passer sur la province française milieusarde. Si vous saviez les pathologies qui grignotent la province française... Paris, à côté, c'est un jeu d'enfants, du théâtre. Du petit-lait de gâteau de thé." (Page 314)

http://www.lexpress.fr/culture/livre/du-temps-qu-on-existait-en-quatre-extraits_1037039.html

Moi, ça me fatigue ce style....

Oui, il a 19 ans, est orléanais, et on le compare à Proust (!). Pas une seule journée sans que le journal local, La République du Centre, ne nous abreuve des faits et gestes du "petit génie" et ne pèse ses chances dans la course aux prix littéraires. Personnellement, j'ai lu quelques pages et je trouve son style insupportable. je n'irai pas plus loin.

Extraits représentatifs ou vraiment les pires de son roman ?
C'est vrai que c'est un peu pompeux mais avec un peu moins de prétention ça pourrait devenir quelque chose de bien... (peut-être ?)

Charlie a écrit:

Moi, ça me fatigue ce style....

Pareil, ça ne donne pas envie, c'est ridiculement prétentieux.

Le lien posté par Colimaçon sur la traduction de Verlaine en anglais (voir ici) m'amène à proposer un autre lien sur ce sujet (la traduction du français vers l'anglais). Il s'agit d'un article (en anglais) concernant le problème de la traduction de Madame Bovary en anglais. Voir sur le site du Guardian, ici.
Ce qui est intéressant, c'est que cet article a été écrit par le traducteur du livre, qui explique les difficultés que pose cet Everest de la traduction, situé dans le plat pays de Normandie. Il y avait déjà eu 19 traductions en anglais avant.
Pourquoi en faire une vingtième ?
Ce coup-ci, la traduction est faite en utilisant la langue du XIX° siècle.

merci, ça mérite sa lecture cet article.