Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Stefan Zweig [Autriche]

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kenavo
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kenavo


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MessageSujet: Re: Stefan Zweig [Autriche]   Stefan Zweig [Autriche] - Page 12 EmptySam 15 Jan 2011 - 20:03

Livvy a écrit:
Brûlant secret : Au-delà du style, toujours très beau, qu'est-ce que je me suis ennuyée, l'action qui traîne en longueur - enfin, l'action, tout est relatif. J'avais envie de flanquer des baffes à tout le monde.
ah.. mais on en a fait un film avec le sublime Klaus Maria Brandauer qui vaut pour lui seul qu'on le voit Very Happy

Stefan Zweig [Autriche] - Page 12 20353210

bien que je pense 50% du charme de Brandauer est sa voix.. on doit l'entendre en version originale Wink
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Livvy
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MessageSujet: Re: Stefan Zweig [Autriche]   Stefan Zweig [Autriche] - Page 12 EmptySam 15 Jan 2011 - 21:41

Bix, je suis en effet contente de ne pas avoir commencé par cette nouvelle-là, j'aurais eu un a priori plutôt négatf pour la suite.

Kenavo, inutile de te dire que je ne l'ai pas vu... rire En plus, question ciné, je suis une vraie truite (comme dirait Guenièvre dans kaamelot), un copain cinéphile me parle toujours de tel ou tel film, un classique, un machin, un bidule et tombe des nues quand j'avoue ne pas l'avoir regardé. Le récit passe sans doute mieux en images ?
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kenavo
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MessageSujet: Re: Stefan Zweig [Autriche]   Stefan Zweig [Autriche] - Page 12 EmptyDim 16 Jan 2011 - 9:36

Livvy a écrit:
Kenavo, inutile de te dire que je ne l'ai pas vu... rire En plus, question ciné, je suis une vraie truite (comme dirait Guenièvre dans kaamelot), un copain cinéphile me parle toujours de tel ou tel film, un classique, un machin, un bidule et tombe des nues quand j'avoue ne pas l'avoir regardé. Le récit passe sans doute mieux en images ?
disons.. tu n'as pas râté un grand cru de cinéma Wink
moi j'aime bien Klaus Maria Brandauer et c'est pour cela que je l'avais vu.. cela se laisse regarder, mais je me rappelle que ni critique ni publique n'a été trop enthousiaste pour ce film Very Happy
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shanidar
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MessageSujet: Re: Stefan Zweig [Autriche]   Stefan Zweig [Autriche] - Page 12 EmptyMar 15 Fév 2011 - 12:07

La confusion des sentiments

Un jeune homme s'ouvre à l'esprit. Découvre la passion chez un vieux professeur dont la langue envoûtante lui révèle tout un monde englouti. Un monde de livres, d'érudition, un monde à conquérir lors de longues nuits de lecture et d'intenses discussions.

L'ambiguité du professeur frappe d'emblée : exalté quand il est au contact d'un public jeune et préhensible (tant de mains se posent sur des épaules juvéniles...), l'homme se fait sec et nerveux dans la solitude d'une écriture rendue stérile. Ses oeuvres sont maigres et fades et Roland, le jeune homme fasciné va tenter de faire vivre la langue de son maître en notant ses discours. Les échanges entre les deux hommes sont fait de feu et de fièvre, d'attentes et de désillusions, l'un comme l'autre se heurtent, se haïssent et ne peuvent pas s'étreindre. Ils se contentent de la joute intellectuelle, dans laquelle leurs esprits s'accolent pour mieux s'aimer.

Ambiguité aussi du personnage féminin, la femme du professeur, laquelle avec son corps de garçonne, et les différentes rencontres aquatiques fait irrésistiblement penser aux baigneuses robustes de Tamara de Lempicka, quand la femme oscille entre séduction et libération, jouant aussi bien à l'espionne qu'à l'entremetteuse et laissant les deux protagonistes se dirent leur vérité.

Stefan Zweig [Autriche] - Page 12 Baigne10

Un livre émouvant, plein d'une langue grasse, savoureuse, crémeuse, qui glisse dans la bouche, enveloppe l'esprit, gagne le ventre et touche au plus intense. Un livre juste, dont on échappe avec la triste conclusion que les choses, les mentalités ont peu évoluées.
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traversay
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MessageSujet: Re: Stefan Zweig [Autriche]   Stefan Zweig [Autriche] - Page 12 EmptyMar 1 Mar 2011 - 1:41

La peur

Je viens de lire d'une traite ce court récit (une soixantaine de pages) de Zweig. Conforme au style habituel du maître, avec un climat un peu plus oppressant que d'habitude, peut-être. C'est une sorte de thriller psychologique où le bon Stefan plonge au plus profond de l'âme terrorisée de son héroïne. Il y a ici ou là quelques phrases un brin misogynes, mais passons l'éponge, La peur date de 1910, époque où l'intelligence suprême de la gent féminine était encore sujette à caution (à qui appartient ce rire gras qui perturbe ma concentration ?). Revenons à nos moutons. Irène est une femme qui approche de la trentaine, mène une vie bourgeoise, est aimée de son avocat de mari et fréquente la bonne société viennoise. Comblée, n'est-elle pas ? Elle a bien un amant, qu'elle fréquente à dose homéopathique, ce n'est qu'une petite aventure pour se donner un léger frisson sur la nuque et égayer sa popote de vie. Un jour, sortant de l'immeuble du susdit, elle tombe sur une mégère qui l'agonit d'injures - comme quoi elle lui aurait piqué son homme- et jure de lui pourrir sa race, à cette adultérine traîtresse. La peur étreint alors Irène qui va se faire maître-chanter par cette triste figure, de façon éhontée. Je ne raconte pas la suite, mais sachez qu'il y a un twist final, certes prévisible, qui permet à Zweig de nous captiver, au moment où un drame horrifique allait se produire. La trame de ce bref roman, ou longue nouvelle, n'est pas épaisse, mais Zweig se surpasse dans un style qui est à la limite de l'ampoulé (de Bresse), seulement à la limite, et c'est ce qui fait sa force. Zweiguissime !
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MessageSujet: Re: Stefan Zweig [Autriche]   Stefan Zweig [Autriche] - Page 12 EmptyDim 22 Mai 2011 - 16:22

J'ai lu Vingt-quatre heures de la vie d'une femme la semaine dernière.
L'histoire en elle-même ne m'a pas vraiment transportée, contrairement à celle du Joueur d'échecs qui, d'après mes souvenirs, m'avait paru d'une certaine originalité, et plus prenante.
Mais rien que pour sa façon d'écrire, de décrire les personnages, ce qui se passe en eux, et même sa façon de décrire et de donner leur vie propre à des mains, mais aussi les paysages, rien que pour ça, Zweig vaut le coup d'être lu. Ce mec avait vraiment une plume extraordinaire.
Voilà, c'tout ^^
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MessageSujet: Re: Stefan Zweig [Autriche]   Stefan Zweig [Autriche] - Page 12 EmptyDim 22 Mai 2011 - 17:13

Suny a écrit:
J'ai lu Vingt-quatre heures de la vie d'une femme la semaine dernière.
L'histoire en elle-même ne m'a pas vraiment transportée, contrairement à celle du Joueur d'échecs qui, d'après mes souvenirs, m'avait paru d'une certaine originalité, et plus prenante.
Mais rien que pour sa façon d'écrire, de décrire les personnages, ce qui se passe en eux, et même sa façon de décrire et de donner leur vie propre à des mains, mais aussi les paysages, rien que pour ça, Zweig vaut le coup d'être lu. Ce mec avait vraiment une plume extraordinaire.
Voilà, c'tout ^^

C'est vrai que l'histoire du Joueur d'echec est nettement plus intéressante mais effectivement, dans 24h une écriture superbe c'est aussi ce dont j'ai le souvenir.
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traversay
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MessageSujet: Re: Stefan Zweig [Autriche]   Stefan Zweig [Autriche] - Page 12 EmptySam 23 Juil 2011 - 23:23

Lu ou relu quelques courts romans ou récits de Zweig. Je n'ai pas remonté le fil, vous excuserez le manque d'originalité. Et la brièveté de mes impressions.

Amok ou le fou de Malaisie. Une histoire fiévreuse d'obsession d'un médecin pour une femme venue le consulter pour un avortement. Une histoire de folie, de désir inassouvi qui se termine de façon funèbre. 60 pages, pas davantage, suffisent à Zweig pour mettre en scène et décrire une pulsion démente. Cela se lit comme un thriller clinique. Brillant.

La femme et le paysage. Un récit très bref, qui n'est fait que de sensations. Celles d'un été à la chaleur étouffante dans le Tyrol. Et d'une nuit suffocante -rêve, cauchemar, réalité ?-, partagée avec une femme mystérieuse et sépulcrale. Le narrateur étanche sa soif aux lèvres de cette inconnue, avant que l'orage n'éclate. Magistral.

Lettre d'une inconnue. Je n'avais jamais lu la nouvelle qui a inspiré le magnifique film d'Ophüls. Je ne suis pas déçu. C'est une petite merveille de concision, de passion consumée au fil des ans. Un sommet de la littérature amoureuse, beau comme comme un requiem pour un amour exclusif. Eblouissant.

La ruelle au clair de lune. Un port. Une rue mal famée. Un bouge où une femme maltraite un homme silencieux. Puis la confession : les remugles d'une passion tombée dans la fange. Tragique.

Destruction d'un coeur. Le titre dit tout. Devenu invisible aux yeux de sa femme et de sa fille, un homme choisit de mettre son coeur en hiver. Jusqu'à la mort, comme une délivrance. Terrifiant.

Vingt-quatre heures de la vie d'une femme. Les confidences d'une vieille femme fanée à un presque inconnu (procédé récurrent chez Zweig). 24 heures de bouleversement des sens, le temps pour se créer les souvenir les plus vifs d'une existence, que l'on n'oubliera jamais. Le style de Zweig est à son zénith : élégant, précis, charnel et lumineux. Merveilleux.

La collection invisible. Une histoire de rien du tout, pathétique. Celle d'un homme devenu aveugle qui croit, chaque jour, admirer sa collection d'estampes depuis longtemps dispersée par sa parentèle. Tendre.

Le voyage dans le passé. Séparés depuis 9 ans, en partie à cause de la guerre, un homme et une femme se retrouvent enfin. La nostalgie du passé et de ce qui aurait pu être est plus forte que le présent. Mélancolique.

Révélation inattendue d'un métier. Un récit atypique dans l'oeuvre de Zweig. La simple observation des allées et venues d'un pickpocket devient pour un voyageur oisif une aventure digne des meilleurs polars. Captivant.

Le joueur d'échecs. Dernier écrit de Zweig, quelques mois avant son suicide. Portrait de la schizophrénie d'un joueur d'échecs. On est obligé d'y voir le symbole de la folie du monde aux yeux de l'écrivain. Quand le joueur se retire d'une dernière partie, c'est comme si Zweig démissionnait de la communauté humaine. Le talent de conteur de Zweig n'a pourtant jamais été aussi éclatant, d'une cruelle lucidité. Déchirant.
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MessageSujet: Re: Stefan Zweig [Autriche]   Stefan Zweig [Autriche] - Page 12 EmptyLun 8 Aoû 2011 - 16:30

En bref, tu es comme moi, tu aimes Zweig !
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MessageSujet: Re: Stefan Zweig [Autriche]   Stefan Zweig [Autriche] - Page 12 EmptyLun 8 Aoû 2011 - 17:55

traversay a écrit:
Lu ou relu quelques courts romans ou récits de Zweig. Je n'ai pas remonté le fil, vous excuserez le manque d'originalité. Et la brièveté de mes impressions.

Le joueur d'échecs. Dernier écrit de Zweig, quelques mois avant son suicide. Portrait de la schizophrénie d'un joueur d'échecs. On est obligé d'y voir le symbole de la folie du monde aux yeux de l'écrivain. Quand le joueur se retire d'une dernière partie, c'est comme si Zweig démissionnait de la communauté humaine. Le talent de conteur de Zweig n'a pourtant jamais été aussi éclatant, d'une cruelle lucidité. Déchirant.

Oui, il est difficile de ne pas le lire comme un adieu. Et je suis d'accord avec toi, je pense aussi que c'est son œuvre la plus aboutie.
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MessageSujet: Re: Stefan Zweig [Autriche]   Stefan Zweig [Autriche] - Page 12 EmptyLun 19 Sep 2011 - 20:19

Je viens tout juste de finir Marie Antoinette de Stefan Zweig -dont j'ai beaucoup entendue parler et que je voulais lire depuis déjà un moment. Je reste époustouflée par tout le travail qu'a fait Zweig. J'ai pas mal de choses qui me viennent alors je vais organiser. Points positifs: l'écriture de l'auteur, la façon dont il narre les événements, le fait que les événements soient quelques peu romancés, le personnage historique qu'est Marie Antoinette et que j'ai adoré connaître plus, le fait que l'on parle des événements et des personnes autour d'elle (et heureusement), la période en elle-même, certains personnages que l'on déteste et d'autres qui nous font pitié. Points négatifs: Peut-être un peu trop de longueurs, et euh...voilà! Vraiment j'ai adoré!
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MessageSujet: Re: Stefan Zweig [Autriche]   Stefan Zweig [Autriche] - Page 12 EmptyMar 4 Oct 2011 - 15:19

Vingt-quatre heures de la vie d’une femme (1927)

Stefan Zweig [Autriche] - Page 12 24h_de_la_vie_d_une_femme

Et voilà, je me demande encore si c’est moi qui ait un problème avec les écrits de Stefan Zweig ou si ce sont les autres lecteurs qui les surestiment (ça m’arrangerait bien).

Vingt-quatre heures de la vie d’une femme fait partie des œuvres les plus connues de cet auteur, et c’est pourquoi je ne pensais pas prendre trop de risques en me lançant dans sa lecture. Et pourtant, j’ai failli lâcher prise à plusieurs occasions, retenue uniquement par le format court de la nouvelle et l’envie de connaître, malgré tout, les raisons qui ont pu faire la popularité de Vingt quatre heures de la vie d’une femme. Pour ma part, j’ai eu l’impression de tenir entre mes mains une histoire plutôt monotone qui n’aura en tout cas pas réussi à me transporter.

Le style de Stefan Zweig est beaucoup trop froid pour moi et il me paraît impersonnel, ce qui peut paraître étrange en considération des nombreuses incursions psychologiques que Zweig n’hésite pas à faire du côté de ses personnages. Toutefois, ses descriptions sont trop cliniques pour relever uniquement d’un désir de pénétrer les sentiments humains. Il me semble plutôt que Stefan Zweig veut décortiquer uns par uns les rouages du fonctionnement des esprits de ses personnages. Il ne laisse rien au hasard, rien à l’inexpliqué. Le lecteur n’a pas le droit de chercher ses propres explications aux évènements, tout lui tombe cuit et mâché dans la bouche, et il n’y a plus d’autre travail à faire que celui de lire, bêtement, comme on lirait une notice d’utilisation ou n’importe quel autre texte administratif.

Je suis sortie de ce récit avec une grande lassitude.
Quant à l’histoire, elle ne m’a pas particulièrement marquée… C’est une histoire banale, mais peut-être ne l’était-elle pas pour Stefan Zweig , qui semble avoir mis beaucoup de cœur à l’écrire. Lui et moi ne sommes tout simplement pas faits pour nous entendre…

Je retiens toutefois un beau passage :

« [...] toute souffrance est lâche: elle recule devant la puissance du vouloir-vivre qui est ancré plus fortement dans notre chair que toute la passion de la mort ne l'est dans notre esprit. »
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MessageSujet: Re: Stefan Zweig [Autriche]   Stefan Zweig [Autriche] - Page 12 EmptyMar 20 Déc 2011 - 6:50

Lettre d'une inconnue


J'ai trouvé le texte magnifique tout autant que l’écriture, néanmoins, je n'ai pas ressenti ce que j'attendais de cette lecture.
Touchée, mais pas empreinte d'émotions.
Peut-être est-ce parce qu'il me parait impensable de vivre une telle vie dans l'ignorance de l'être aimé, d'accumuler autant de souffrances et de s'excuser encore de le troubler ...
Je n’ai tout simplement pas trouvé ce texte crédible.
Un homme vivant sur le même palier qu’une enfant durant des années, qui recroise cette enfant devenue femme plusieurs fois sans même la reconnaitre me laisse dubitative, aussi collectionneur puisse-t-il être.
Envoyer cette lettre alors que durant toute une vie elle n’a cessé de vouloir protéger son secret, refuse de le troubler, pour finalement lui envoyer une bombe dont il n’aura jamais de réponse…
Bon…lecture agréable, le genre d’abnégation qu’on ne lit que dans les livres.


Dernière édition par Ouliposuccion le Mar 20 Déc 2011 - 14:38, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Stefan Zweig [Autriche]   Stefan Zweig [Autriche] - Page 12 EmptyMar 20 Déc 2011 - 7:34

et en as-tu lu d'autres, avant ?
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MessageSujet: Re: Stefan Zweig [Autriche]   Stefan Zweig [Autriche] - Page 12 EmptyMar 20 Déc 2011 - 10:41

Non Animal , c'était ma première approche de Zweig.
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MessageSujet: Re: Stefan Zweig [Autriche]   Stefan Zweig [Autriche] - Page 12 Empty

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