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Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
Sujet: Re: Christophe Honoré Mer 7 Oct 2009 - 8:10
Très riche peut-être mais trop opaque, et trop "érudit". Surtout qu'il n'a pas, je trouve, la force de l'image pour transmettre assez, il faut aller fouiller à côté. Et moi, ça j'aime pas. L'impression de devoir me documenter pour comprendre un film et tout ce qu'on a voulu me dire, ça m'énerve.
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Christophe Honoré Mer 7 Oct 2009 - 8:49
Dommage mais ceci dit ce n'est pas non plus un film à thèse. Toute l'histoire est mise au service d'un personnage. Chacun y trouve ce qu'il veut et ça marche bien d'un point de vue émotionnel. La seule chose à "comprendre" c'est ce qui se joue entre les membres de la famille et chacun y verra ce qu'il y apporte. Tant mieux! C'est si rare des films avec un relief.
Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
Sujet: Re: Christophe Honoré Mar 26 Jan 2010 - 8:20
Un petit mot donc reprenant ce que vous avez dit sur La belle personne.
Citation :
On a l'impression qu'il est fasciné par leur charme, leur fragilité. Ils sont comme des gourmandises dans lesquelles il aurait envie de croquer en permanence!
C'est tout à fait cela.. Un des grands charmes de ce film, c'est la peau de ces jeunes acteurs, quasi transparente. Un moment de la vie qui ne dure pas, et ils ont tous un charme fou.'Dans ce très vieux lycée Molière, avec tout un jeu d'étages, qui va très loin d'ailleurs. Puisque de ces étages, on peut sauter. Et la sagesse des filles qui contraste avec l'"innocence" des garçons.. J'avais peur que Garrel en soit. Non, il a compris qu'il était trop vieux , il est prof, c'est fini, ça passe vite, cet état de grâce.
Très beau personnage que celui interprété par la très jolie , intense et entière Lea Seydoux.
Et une apparition de Chiara Mastroianni qui se contente de sourire, mais quel sourire!
Disponible si quelqu'un est intéressé.
Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
Sujet: Re: Christophe Honoré Mar 26 Jan 2010 - 9:30
Marie a écrit:
[...]
Et une apparition de Chiara Mastroianni qui se contente de sourire, mais quel sourire!
[...]
J'en suis n'amoureuse...
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Christophe Honoré Mar 26 Jan 2010 - 20:00
Queenie a écrit:
Marie a écrit:
[...]
Et une apparition de Chiara Mastroianni qui se contente de sourire, mais quel sourire!
[...]
J'en suis n'amoureuse...
Et dans Non ma fille tu n'iras pas danser elle devient vraiment une grande actrice. Tellement plus intéressante que sa mère!
Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
Sujet: Re: Christophe Honoré Mar 26 Jan 2010 - 21:43
Marko a écrit:
Queenie a écrit:
Marie a écrit:
[...]
Et une apparition de Chiara Mastroianni qui se contente de sourire, mais quel sourire!
[...]
J'en suis n'amoureuse...
Et dans Non ma fille tu n'iras pas danser elle devient vraiment une grande actrice. Tellement plus intéressante que sa mère!
Sujet: Re: Christophe Honoré Mar 26 Jan 2010 - 22:04
Marko a écrit:
Et dans Non ma fille tu n'iras pas danser elle devient vraiment une grande actrice. Tellement plus intéressante que sa mère!
Attends, Cathou, elle est quand même pas mal. J'ai vu "belle de jour" bien jeune ... je m'en suis jamais remise.
Chiara, je l'ai découverte avec "Comment je me suis disputé… (ma vie sexuelle)", film que j'adorais, et que je devrais revoir, parce que si ça se peut, cela ne passerait plus du tout.
Babelle Zen littéraire
Messages : 5065 Inscription le : 14/02/2007 Localisation : FSB
Tu n'iras pas danser. Marko faisait référence à Desplechin plus haut. J'y ai pensé au moment où le père, tombé de son vélo sur le chemin, s'adosse à un arbre et nous plonge dans la naissance de leur deux filles. Abel d'Un conte de noël nous offrait un tel "historique" familial, la "genèse" de la famille, au tout début. Il me semble qu'il y a là quelque chose à saisir et je n'y arrive pas. La naissance de Léa semble provoquer chez sa mère une sorte de mélancolie et elle désire très vite une seconde fille, dont le profil sera à l'opposé. Une fille qui ne sera pas la fille de son père mais celle de sa mère. Le fils, lui, appartiendra à toute la famille... -C'est Léa qui va interrompre la scène des pièces d'or avec les enfants, peut-être volontairement. Sa mère est contrariée de ne pas pouvoir aller au bout de la féérie qu'elle a engagée avec ses petits enfants. Mais est-ce à elle que doit appartenir ce moment privilégié? Ne prend-elle pas ici la place de Léa? Léa (Simon le lui dira) ne sait pas rompre avec les liens qui l'étouffent depuis toujours. La vie c'est savoir rompre. Elle se fait l'enfant de tout le monde, demeurant dans le rôle négatif qu'on lui a assigné. Et ses changements d'humeur confortent tout le monde dans ce profil. Jamais l'entourage ne prend en compte son courage d'avoir quitté un mari qui la trompe, jamais on ne reprochera à ce mari sa chute dans l'escalier. Elle est un exutoire pour chaque membre adulte de la famille. Il se passe quelque chose qui reste dans l'ombre à la naissance de Léa.
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Tu n'iras pas danser. Marko faisait référence à Desplechin plus haut. J'y ai pensé au moment où le père, tombé de son vélo sur le chemin, s'adosse à un arbre et nous plonge dans la naissance de leur deux filles. Abel d'Un conte de noël nous offrait un tel "historique" familial, la "genèse" de la famille, au tout début. Il me semble qu'il y a là quelque chose à saisir et je n'y arrive pas.. [...] Il se passe quelque chose qui reste dans l'ombre à la naissance de Léa.
Je suis loin encore d'avoir épuisé ce très beau film mais j'entrevois quelques pistes. Desplechin a ce travers qui m'agace chez certains cinéastes qui ont passé des années sur les divans des psychanalystes, et qui ne peuvent envisager leurs histoires que sous cet angle d'interprétation en donnant l'illusion d'une grande profondeur psychologique là où on ne retrouve finalement souvent que tous les clichés et approximations de cette approche (il reste un grand cinéaste malgré tout). Christophe Honoré et Geneviève Brisac choisissent plutôt une approche mythologique et ancrée dans une dimension de conte qui déclinerait différentes variations sur le thème du diable et de la damnation (l‘histoire des pièces d‘or, l‘homme à cape rouge qui emmène Kathel dans la mort, Léa jouant à la mère lapin qui veut manger les enfants, les sœurs perdues dans les rochers en lisant la légende des siècles…). Léa comme la Kathel du conte sont des sortes de « sorcières » dont la quête d'idéal, l'absence de compromis avec les exigences sociales qui les entravent, provoquent leur perte. Et le film semble montrer que cette "damnation" de Léa est déjà inscrite dans son histoire familiale jusqu’aux origines légendaires. Léa est pure, intègre, généreuse mais ses proches l’enferment dans un double lien justement parce qu’elle les dérange dans sa liberté qu'ils s'évertuent à lui retirer. Sa sœur ne deviendra proche et apaisante que lorsqu’elle aura fait le choix de rester avec son mari après avoir été si insatisfaite. La mère n’évolue pas. Ils passent tous leur temps à vouloir lui dicter sa conduite, à l’entraver, et c’est insupportable. Le mari est abject. Il est même pervers en lui faisant presque espérer un retour en arrière alors qu’il a déjà quelqu’un d’autre. Si on regarde bien chaque scène, tous les membres de la famille établissent ce double lien avec elle. Même la copine du frère lui souhaite la bienvenue après lui avoir refusé la main qu’elle lui tendait !!! Et tout est comme ça. Et dieu sait que beaucoup de familles fonctionnent sur ce registre en générant beaucoup de dégâts. A l’arrivée, sa famille la condamne et elle finit elle-même par croire qu’elle est une mauvaise mère. C’est terrible. Non vraiment je trouve ce film magnifique par sa richesse et sa justesse comme rarement on en voit au cinéma. On sent que ce sont deux écrivains qui ont élaboré cette histoire aux nombreuses ramifications. Honoré apportant sa touche romantique à l’univers de contes de Brisac. Ce qui se passe à l'ombre de la naissance de Léa? La dépression de la mère probablement qui devait se détacher de son mari à cette époque. C'est suggéré. Et Léa a du être investie d'une manière très ambivalente. Peut-être sa naissance a-t-elle empêché la mère de quitter son mari. Elle lui en veut de l'avoir enfermée dans une vie qui ne lui convenait plus et lui en fait payer le prix au moins inconsciemment (lui refusant de quitter un mari qui pourtant la trompe. Miroir de son prore passé?).
Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
Sujet: Re: Christophe Honoré Ven 19 Fév 2010 - 21:07
Citation :
Peut-être sa naissance a-t-elle empêché la mère de quitter son mari. Elle lui en veut de l'avoir enfermée dans une vie qui ne lui convenait plus et lui en fait payer le prix au moins inconsciemment (lui refusant de quitter un mari qui pourtant la trompe. Miroir de son prore passé?).
Oui..la mère aussi a quitté son mari,sauf que ce jour là, elle a perdu ses filles dans la forêt.. C'est un des films les plus " féministe" que j'ai vu! Un film sur la transmission de poids ancestraux qui pèsent sur les femmes, et elles auront beau se débattra dans tous les sens, ça va être difficile de les en débarrasser. La mère et la soeur sont rentrées dans le rang, Lena et la femme du conte, même combat,perdu d'avance. Le conte des pièces d'or scellées dans la pierre le dit bien, on vend des enfants au diable contre de l'or auquel on ne pourra pas toucher.. C'est très fin, ce film, et très réaliste, ce personnage qui s'agite en vain et se bat contre tous, ce fils aîné qui prend sur lui son désespoir, cette mère qui impose la répétition chez ses filles , quant aux personnages masculins, mieux vaut ne pas en parler! D'ailleurs, ils n'existent pas!
Babelle Zen littéraire
Messages : 5065 Inscription le : 14/02/2007 Localisation : FSB
Sujet: Re: Christophe Honoré Sam 20 Fév 2010 - 10:22
L'intention féministe ne m'a pas sauté aux yeux dans la mesure où la mère, malgré ses renoncements antérieurs, est terriblement castratrice. Le père existe positivement quand même au moment où il tente de s'opposer, dans la maison familiale, à la "convocation" de l'ex de Léa par la famille (le terme est effroyable et dès lors le décor persécuteurs-victime est posé). Il existe encore lors du voyage en Italie (il ne veut pas que les enfants "sachent", ça veut dire qu'il souhaite les protéger le plus longtemps possible). Et c'est lui qui offre le premier flash-back. Mais c'est une présence qui ne va jamais au bout. La référence au conte ne m'a pas gênée dans la mesure où elle est esthétique mais je préfère le "divan" plus réaliste de Desplechin où tout le monde semble avoir tant de choses à dire : là au moins on essaie de régler ses comptes... Le père aussi semble être parfois rentré dans le rang face à sa femme-sorcière qui a dévoré ses enfants. Léa et Henri (Amalric) ont un profil commun au cœur de leur famille réciproque, ils ont servi de punching ball à chaque membre. Mais Henri semblait davantage révolté.
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Christophe Honoré Sam 20 Fév 2010 - 12:01
Babelle a écrit:
La référence au conte ne m'a pas gênée dans la mesure où elle est esthétique mais je préfère le "divan" plus réaliste de Desplechin où tout le monde semble avoir tant de choses à dire : là au moins on essaie de régler ses comptes...
C'est bien le problème. Je trouve souvent Desplechin trop sur-signifiant avec ses caricatures de personnages névrosés, ses supers secrets de famille, ses affrontements oedipiens... Amalric cabotine terriblement même s'il est très crédible. Léa est tellement plus touchante. Tout ça m'agace beaucoup malgré le brio formel. Peut-être mon propre rapport conflictuel avec la psychanalyse! Pour que ça passe il me faut l'humour d'un Woody Allen.
Par contre Honoré me trouble beaucoup plus par sa mélancolie, son romantisme, sa poésie. C'est moins "brillant" en surface (quoi que) mais c'est plus beau.
Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
Sujet: Re: Christophe Honoré Dim 21 Fév 2010 - 0:31
Chez Despleschin, c'est méchant!Là, le regard est beaucoup plus tendre!
Citation :
L'intention féministe ne m'a pas sauté aux yeux dans la mesure où la mère, malgré ses renoncements antérieurs, est terriblement castratrice.
Castratrice? Ce n'est pas le mot que j'emploierais! Avec son fils, il ne semble pas y avoir tant de problème. C'est la répétition que d'une façon inconsciemment perverse, elle veut.Comme la plupart de mères de filles! Je n'ai pas eu, tu n'auras pas, et donc tu n'iras pas danser! Quant au mot féministe, c'était employé entre guillemets, mais cela m'a sauté aux yeux. C'est un portrait très bien fait,très symbolique, d'une femme actuelle,qui, quoi qu'elle fasse, en prendra en permanence et de toutes parts plein la tronche! Et c'est très vrai, et assez désespérant car tant que le regard sur la femme en tant que mère ne change pas, cela ne peut guère progresser.Il y a des tas de petites notes très justes, notamment en ce qui concerne travail-maternité, qui sont encore actuellement incompatibles, je sais de quoi je parle! Enfin, pas incompatibles, bien sûr, mais un déchirement constant.
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Christophe Honoré Sam 18 Sep 2010 - 11:36
Petite parenthèse récréative et bricolée pour Christophe Honoré. Ce film d'1h15 résulte de deux projets indépendants reliés un peu artificiellement pour obtenir un long métrage. Le premier projet était une carte blanche du Théâtre de Gennevillers permettant au réalisateur, à travers un court métrage, de faire un portrait fantasmé d'une cité de banlieue en transposant au XXIe siècle l'univers des tableaux de Caillebotte (originaire de Gennevilliers) et principalement son "Homme au bain" .
Le second projet était une sorte de making of, tourné en caméra DV, de la tournée de promotion de "Non ma fille tu n'iras pas danser" à New York avec Chiara Mastroianni. Le lien d'une partie à l'autre étant permis par l'idée dun journal intime qui serait tenu via la caméra par l'amant de François Sagat alors même qu'il sont en train de se détacher l'un de l'autre.
Il en résulte un film certes personnel, sorte de docu-fiction, mais qui risque de toucher un public assez restreint. Il va d'ailleurs sortir dans quelques salles seulement dans toute la France.
François Sagat est au départ un acteur de films pornos gay essentiellement. Un corps body buildé presque irréel qu'un personnage (l'écrivain Dennis Cooper himself) qualifiera de "kitsch". Honoré veut montrer que ce personnage qui incarne une sorte de fantasme homo-érotique de puissance et de domination peut aussi être habité par un garçon vulnérable qui souffre de l'éloignement de son ami et qui cherche du réconfort à travers des rencontres sexuelles multiples. Personnellement je n'ai pas du tout cru à cette histoire qui m'a parue un peu plaquée et j'ai l'impression qu'Honoré a surtout voulu filmer des corps, des moments d'intimité comme il le fait le plus souvent dans ses films avec beaucoup de justesse et d'originalité. ça tient du "mélangisme" où toutes sortes de sexualités sont possibles (homo, hétéro, bi...) et où des corps très différents peuvent s'attirer (du plus musclé au plus frêle, noirs, blancs, métissés... ).
Donc à l'image du tableau de Caillebotte, peintre de l'intimité et de la solitude dans une ambiance à la fois impressionniste et réaliste, il dénude ces garçons et les filme sous toutes leurs coutures. La caméra se fait désirante et remplace le regard d'Honoré qui donne libre cours à ses fantasmes. ça reste assez soft même si tout est montré en dehors du rapport sexuel lui-même qui n'est que simulé (on n'est pas vraiment dans un porno). Les femmes ne sont pas laissées de côté pour autant et apportent des parenthèses ludiques ou apaisantes. Elles sont complices et malicieuses. Honoré a du aussi fantasmer cette rencontre improbable entre François Sagat et Chiara Mastroianni à travers une sorte de séquence onirique.
A l'arrivée on peut trouver tout ça bien ennuyeux et répétitif. L'image DV n'est pas très glamour mais j'aime bien l'idée de filmer New York de manière très cheap et Gennevilliers de façon plus cinématographique. Il n'est évidemment pas question de la violence dans les banlieues. Ici les garçons peuvent se croiser, se séduire, s'enfermer dans les appartements pour se donner du plaisir. Tout cela étant à la fois réel et fantasmé. On peut reconnaitre son talent dans la façon de montrer la sexualité et le désir avec beaucoup de naturel à travers des corps qui cette fois ne sont pas idéalisés. Il ne faudra pas chercher dans ce film autre chose.
Dernière remarque. François Sagat accompagnait le film pour sa promotion à Lille. Il m'a étonné par son intelligence, sa lucidité, son recul par rapport à son métier (le porno) et l'ouverture précaire que lui proposent les cinéastes comme Honoré ou Bruce LaBruce. Il a répondu à toutes les questions avec beaucoup d'aplomb (il y en avait d'hostiles et d'un peu conservatrices, moralisatrices même). Il a surtout un regard intéressant sur le travail qu'a fait Honoré. Son intérêt et ses limites. Il connait le pouvoir et le ridicule potentiel de son corps et en parle avec beaucoup d'humour. Pour une fois une rencontre d'après film intéressante.
P.S. Le film m'a aussi permis de découvrir cet auteur un peu sulfureux qu'est Dennis Cooper dont je vais chercher quelques romans. J'ai vu sur amazon qu'il avait établi un liste de livres préférés qui pourraient alimenter pour certains le fil sur les livres monstres:
50 livres preferes de l ecrivain Dennis COOPER
Bande annonce:
Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
Sujet: Re: Christophe Honoré Mar 17 Mai 2011 - 8:58
J'ai envie de revoir un Honoré... Ou d'en voir un. J'ai envie de m'en offrir en dvd ! Là, maintenant !
(J'ai pensé à Honoré après la critique sur le Woody Allen, qui plonge le nez dans les clichés parisiens)