Que lisez-vous en août ?

uolav a écrit:

Citation :

J'ai commencé "un été sans les hommes" de Siri Hustvedt

bienvenue au club. J'ai hâte d'avoir ton avis.



Marko a écrit:

Citation :

"Une vie" de Maupassant. Je suis complètement sous le charme de cette écriture limpide et superbement évocatrice. Vive les classiques !

Magnifique oui mais d'une tristesse à pleurer (au sens propre même).

Onuphrius a écrit:

monilet a écrit:

J'ai failli commencer Siddartha, ortho non garantie :) - de Hesse

Un très beau livre, qui pourrait correspondre au cinéma à un film contemplatif. C'est un livre apaisant, mais sans doute pas le meilleur de Hesse.

Pas le meilleur, oui... du peu de Hesse que j'ai lus jusqu'à présent, j'ai préféré de beaucoup Narcisse et Goldmund...

Je n'ai lu que Demian, au temps de mes études universitaires. J'avais apprécié.

Et j'oublie : plusieurs fois le fameux Loup des steppes (je pense que c'est de lui).

monilet a écrit:

Je n'ai lu que Demian, au temps de mes études universitaires. J'avais apprécié.

Et j'oublie : plusieurs fois le fameux Loup des steppes (je pense que c'est de lui).

Pas encore lu Le Loup des steppes. C'est bien, Demian, enfin j'aime beaucoup la première moitié, moins la deuxième (je vais tâcher de rédiger un petit commentaire, tiens).

- Les Voix du soir : Natalia Guinzburg (Italie)

Trois vies de Gertrude Stein

Les écrivains italiens me surprennent souvent et en bien. Meme les morts, les oubliés, les inconnus...
C' est pour cela que je les aime.

Surprise du moment : Les Voix du soir : Natalia Guinzburg.

J'ai a peine fini Succubus Night de Richelle Mead que je me suis jetée sur Bartimeus numéro 1 de Jonathan Stroud,
j'ai pas encore passé le cap des 50 pages, mais ça a l'air sympa pour le moment

Je viens de me procurer Romans et nouvelles, de Yasunari Kawabata...je vais m'y plonger cette semaine.

Avadoro a écrit:

Je viens de me procurer Romans et nouvelles, de Yasunari Kawabata...je vais m'y plonger cette semaine.

Bonnes lectures en perspectives ! Ceci dit, Kawabata n'est pas un auteur "facile", je veux dire que parfois (en tout cas, ça l'a fait pour moi) il faut y entrer lentement : on n'est jamais vraiment sûr d'avoir compris ce qu'il veut nous dire... Je le lis toujours lentement... en me posant plein (trop ?) de questions...

J'ai fini Anna Karénine, que j'aurais vraiment beaucoup aimé, si ce n'était le personnage d'Anna, vraiment tête à claques, et qu'il est difficile de comprendre. Elle a une nature double, nous dit Nabokov dans son Littératures, volume II. A part Anna Karénine, donc, tous les autres personnages sont vivants et intéressants. Curieux. Autant je comprends Mme Bovary, autant Anna me laisse perplexe ("tragique personnalité", écrit Nabokov), et du peu que je la comprend, elle est désagréable, pleine de morgue et vaniteuse. Enfin, parfois. Dédoublement de personnalité, sans doute... elle est consciente de faire n'importe quoi, mais elle le fait... et c'est un peu pénible (elle provoque des disputes à n'en plus finir avec Vronsky, oh la la, encore et encore et encore...)
Mais dès qu'on passe aux autres personnages, c'est tellement plus intéressant ! Et heureusement, les autres personnages, surtout Levine, sont beaucoup plus présents qu'elle. Ouf.

En guise de distraction, je vais commencer La Maison où je suis mort autrefois, de Higashino Keigo.

Bonjour à tous les parfumés :)

Je reviens de vacances en Crète (au passage, je suis tombée amoureuse de cette île ) où j'ai lu Des hommes de Laurent Mauvignier (superbe écriture), How to be good de Nick Hornby (drôle au début, un peu répétitif au bout d'un moment, mais bon comme je l'ai lu en anglais, j'ai peut être raté quelques subtilités...) et Terre des Affranchis de Liliana Lazar (beaucoup aimé).

En revenant j'ai repris "Du côté de chez Swann", comme Marko apparemment, où j'avais laissé ce pauvre Swann de plus en plus fou d'Odette... J'ai beaucoup aimé "un amour de swann", mais pas autant que "combray" je pense. Je viens de commencer la troisième partie : nom de pays, le nom. En tout cas, qu'il est agréable de se laisser bercer par le rythme apaisant des longues phrases proustiennes, et de se reconnaître au détour d'une impression, d'une sensation... Je suis conquise

Un oiseau dans le blizzard. Ca continue dans le cinglant et le glaçant, une vision clinique de ces petits pavillons américains façon American beauty et j'aime de plus en plus.
Des petites phrases lapidaires qui claquent bien comme il faut.

Extrait

Citation :

Leur mariage_je le savais maintenant, même si je l'avais sûrement toujours su_, leur mariage était comme un grand verre d'eau, si glacée qu'elle transforme vos dents en diamants dans votre bouche. Un verre d'eau venant d'une fontaine glacée, que l'on boit pendant vingt ans.

La mère a disparu, la gamine est en plein éveil sexuel, tout est blanc et cotonneux autour...Suspense

Camille19 a écrit:

En revenant j'ai repris "Du côté de chez Swann", comme Marko apparemment, où j'avais laissé ce pauvre Swann de plus en plus fou d'Odette... J'ai beaucoup aimé "un amour de swann", mais pas autant que "combray" je pense. Je viens de commencer la troisième partie : nom de pays, le nom. En tout cas, qu'il est agréable de se laisser bercer par le rythme apaisant des longues phrases proustiennes, et de se reconnaître au détour d'une impression, d'une sensation... Je suis conquise

J'hésitais encore à lire Proust après L'impératrice des Roses de Pécassou-Camebrac, mais là, tu me convaincs!!

Je suis tombée par hasard sur Arianrhod, les larmes de l'esprit, premier roman de Syveline Lemaire, et je n'en suis pas du tout mécontente!