Que lisez-vous en octobre?

Retour à la LCI avec Le lent sourire de Caterina Bonvicini.

"Les suicidés" de Simenon

Je passe de livre en livre sans vraiment pouvoir m'accrocher. Difficile après Limonov.

topocl a écrit:

Je passe de livre en livre sans vraiment pouvoir m'accrocher. Difficile après Limonov.

tu pourrais peut-être te lancer dans un Limonov justement (en plus il n'a pas de fil )

Pas d'inquiétude de Brigitte Giraud. Ca me fait plaisir de la retrouver, c'est un auteur que j'aime vraiment beaucoup.

"La tristesse des anges" de Jon Kalman

Je laisse toutes mes autres lectures en plan pour quelques jours. J'avais réservé ce livre depuis quelque temps.
Pour m'atendrir sur " Dans mes yeux à moi" de Joselito Michaud - (Alors, qu'il était un enfant de 5 ans en famille d'accueil.)

Citation :

"Un jour, à mon grand désarroi, j'ai dû me rendre à l'évidence:depuis longtemps, il ne restait tout simplement rien de l'odeur de ma mère. Alors, j'ai espacé ces moments où je m'évertuais à saisir quelque chose de cette femme que je n'avais pas connue, mais que j'avait tant attendue.
Ce jour-là, quelques heures avant mon départ vers ma nouvelle famille d'accueil, les Rivard, j'ai fait une dernière tentative pour retrouver le parfum de ma mère, j'en ressentais profondément la nécessité. J'ai alors enfoui mon petit visage dans la grosse bedaine de Baby blue. J'ai pris une grande inspiration; j'ai retenu mon souffle et j'y suis resté de longues minutes à attendre, plein d'espoir, que son odeur revienne. Mais ce fut peine perdue. Il ne restait plus aucune trace de ma mère dans sa fourrure. Baby blue aurait pourtant dû garder cette odeur pour toujours, croyais-je; je lui en ai voulu. La détresse s'est soudainement emparée de mon coeur d'enfant. Il n'y avait plus rien à faire, les empreintes de son passage dans ma vie s'étaient effacées à jamais.

shanidar a écrit:

topocl a écrit:

Je passe de livre en livre sans vraiment pouvoir m'accrocher. Difficile après Limonov.

tu pourrais peut-être te lancer dans un Limonov justement (en plus il n'a pas de fil )

j'ai été séduite par le livre, pas vraiment par le personnage. J'ai peur que ses livres ne soient pas vraiment pour moi (débauche, violence, sexe...)
je prendrai quand même "le poète russe préfère les nègres" qui est le seul présent dans le catalogue de la médiathèque.
Un qui serait intéressant sans doute,c’est Le livre des eaux. Mais il n’est plus disponible. Je cite Carrère "un texte inclassable, son plus beau selon moi depuis le mémorable Journal d'un raté:

Citation :

Il aurait pu, comme Georges Perec, dresser la liste des lits où il avait dormi, comme Dom Juan celle des femmes avec qui il avait couché, ou encore, en bon dandy, raconter l'histoire de quelques-uns de ses habits. Il a choisi les eaux : mers, océans, rivières, lacs, bassins et piscines. Pas forcément des eaux où il s'est baigné-bien qu'il se soit promis, dès qu'il a su nager, de le faire à chaque fois que c'était humainement possible, et tel qu'on le connaît on se doute qu'il s'est rarement laissé arrêter par le froid, la saleté, la hauteur des vagues ou la perfidie du courant. Le livre ne suit aucun plan, ni chronologique ni géographique, il passe au gré de l'humeur d'une plage de la Côte d'Azur où il regarde Natacha en train de nager à une baignade dans le fleuve Kouban avec Jirinovski. Il se rappelle ses promenades le long de la Seine, au moment où il vivait à Paris ; les sirènes des bateaux qu’il voyait se croiser sur l’Hudson, de sa fenêtre chez le milliardaire Steven ; une fontaine, à New York, où il s'est baigné ivre et a perdu ses verres de contact ; la côte bretonne avec Jean-Edern Hallier et la plage d’Ostie, près de Rome, où il est allé avec Eléna quelques mois avant que Pasolini ne s'y fasse assassiner ; la mer Noire, pendant la guerre de Transnitrie, des torrents de l’Altaï où le trappeur Zolotarev lui a appris à pêcher et le grand bassin du Luxembourg où, dans les premiers temps de son séjour à Paris, il projetait d'attraper les carpes tant il était affamé. Il y a une quarantaine de courts chapitres, comme ça, précis et lumineux, télescopant les lieux et les époques, mais qui dans leur désordre s'ordonnent malgré tout autour des femmes de sa vie.

A défaut de Limonov sous la main, je vais me lancer dans le ménage, en général, ça me redonne vite du goût pour la lecture

Je lis Du bois pour les cercueils,de Claude Ragon, prix du quai des orfèvres 2011.

Epi a écrit:

Pas d'inquiétude de Brigitte Giraud. Ca me fait plaisir de la retrouver, c'est un auteur que j'aime vraiment beaucoup.

Je suis comme toi Epi, j'apprécie vraiment cette auteure. D'autant plus depuis que j'ai pu l'écouter et échanger quelques mots avec elle. (J'en parle sur son fil)
Celui-ci est prévu aussi. Il attend sagement son tour...

Aeriale a écrit:

Epi a écrit:

Pas d'inquiétude de Brigitte Giraud. Ca me fait plaisir de la retrouver, c'est un auteur que j'aime vraiment beaucoup.

Je suis comme toi Epi, j'apprécie vraiment cette auteure. D'autant plus depuis que j'ai pu l'écouter et échanger quelques mots avec elle. (J'en parle sur son fil)
Celui-ci est prévu aussi. Il attend sagement son tour...

Oui, j'ai vu que tu en avais parlé et ça donne encore plus envie de la lire. En tout cas, j'aime ce nouveau livre même si je n'en suis qu'au début. On se retrouve bientôt sur son fil alors si tu as prévu de le lire aussi

Le monde dans la main de Mikaël Ollivier

J'ai terminé avant la nuit, de Reinaldo Arenas.
Je commence ce soir Un oiseau blanc dans le blizzard, viendra en parallèle Mon ange de Guillermo Rosales

Terminé "A l'ombre des jeunes filles en fleurs"... Petite pose avant "Du côté de Guermantes" avec Tante Martine de Henri Bosco, son avant dernier roman avant Une Ombre.

Après Pétales (Guadalupe Nettel ; les trois premières nouvelles sont bien, les trois suivantes nettement moins), je reviens aux fondamentaux, avec Le Juge et son bourreau (Friedrich Dürrenmatt).