[2012] A l'affiche ou bientôt sur les écrans (vu ou à voir)

Avec MMMM me voilà à 7 films à rattraper entre ce week end et la fin de semaine prochaine! Mission presque impossible. Pourquoi les films attirants sortent ils presque tous en même temps alors qu'il y a de longues périodes trop calmes...

Arabella a écrit:

Bon, finalement je n'ai pas tort d'avoir peur des vaches, et j'ai échappé à un danger mortel en ne venant pas à Besançon.

Oui mais sans vache, pas de Mont d'Or !

En terrains connus de Stéphane Lafleur

Citation :

Dans la banlieue de Montréal, le quotidien d’un frère et d’une soeur est bouleversé à la suite d’incidents fortuits et de l’énigmatique visite d’un homme prétendant venir du futur.

Stéphane Lafleur, 36 ans, québecois, chanteur du groupe Avec pas d'casque. Et une réputation naissante de (bon) cinéaste après deux courts-métrages et un premier long. Son second a l'honneur d'une sortie dans quelques salles françaises, permettant de découvrir un nouveau talent issu des environs de Montréal. En terrains connus se développe à partir d'une série d'incidents bizarres, on ne peut guère parler d'histoire proprement dite, dont la visite d'un homme venu du futur. Pas lointain, hein, nous ne sommes pas dans un superproduction hollywoodienne, non juste 6 mois plus tard. A la suite de quoi, un frère et une soeur prennent la route et échappent plus ou moins à la civilisation. Le cinéma de Lafleur a quelques points communs avec celui de son compatriote Denis Côté, mais il s'en éloigne par une culture de l'absurde très prégnante et un ton grinçant. C'est l'hiver au Québec. Blanc dehors, déprimé à l'intérieur. Les personnages d'En terrains inconnus s'expriment peu, ne vont pas bien, s'ennuient beaucoup. Le film mélange l'étrange, le fantastique et le quotidien, cadrés dans de longs plans fixes. Il n'est pas interdit d'y trouver un certain charme exotique dans l'expression originale de l'ultra moderne solitude de nos existences. A moins d'être glacé sans rémission dans ce presque no man's land. Une simple question de goût.
Personnellement, j'aime assez ça, sans éprouver le besoin de faire du prosélytisme.

darkanny a écrit:

Arabella a écrit:

Bon, finalement je n'ai pas tort d'avoir peur des vaches, et j'ai échappé à un danger mortel en ne venant pas à Besançon.

Oui mais sans vache, pas de Mont d'Or !

C'est sûr. Mais des professionnels formés à tous les dangers managent les bêtes. Pas besoin de courir de risques en allant voir de plus près.

Moi qui voulais voir Oslo, 31 août, le commentaire de Traversay me donne beaucoup moins envie.

L'hiver dernier

de John Shank

Dans un coin mal défini (mais on fini par attraper un 12 sur une plaque en attendant le générique de fin) un jeune éleveur et ses voisins tentent de... continuer. Alors qu'on devrait trouver que ça se casse la gueule comme film, que ça pourrait tirer à la grande saga larmoyante pour télévision, et bien... ça passe. Quelques paysages, peu de mots, des intérieurs frustes, et un entêtement plus important que la tradition familiale ou simplement la transmission et plus important qu'une nostalgie. C'est peut-être ce qui porte ce film aux accents résignés qui a donc des faiblesses mais aussi des moments poignants et qui m'a bien plu. Je suis content d'être allé le voir.

Une période riche en bons films. Enfin!

Et Cloclo arrive

Spoiler:

Marko a écrit:

Une période riche en bons films. Enfin!

Ouais, je ne serais pas tout à fait du même avis.

traversay a écrit:

Et Cloclo arrive

Spoiler:

Je n'en attendais pas moins de toi. Mais là, même si tout le forum adore, rien à faire. J'ai déjà vu la bande annonce.

J'avoue que j'ai hésité entre aller vois OSLO et Martha Marcy May etc..., mais tout n'est pas perdu, toutefois il faudra y aller vite car les films s'en vont si vite des écrans, c'est agaçant.

Ce commentaire sur Oslo donne très envie d'aller le voir... J'espère qu'il passera dans le coin.

traversay a écrit:

Et Cloclo arrive

Spoiler:

T'inquiètes, moi aussi j'ai prévu ça.
La bande annonce est kitschissime à souhait. Je vais kiffer ma race.

C'est incroyable cette ressemblance entre Jérémie Régnier et Cloclo.

domreader a écrit:

J'avoue que j'ai hésité entre aller vois OSLO et Martha Marcy May etc

J'ai aussi très envie de voir les deux.

Marko a écrit:

Une ville loin du cliché touristique et dont on ressent la pulsation jusqu'au coeur de ce parc Vigeland

En plus...C'est un parc que j'avais adoré visiter à Oslo!

Demain Elena

Hasta la vista de Geoffrey Enthoven

Citation :

Trois jeunes d’une vingtaine d’années aiment le vin et les femmes, mais ils sont encore vierges. Sous prétexte d’une route des vins, ils embarquent pour un voyage en Espagne dans l’espoir d’avoir leur première expérience sexuelle. Rien ne les arrêtera… Pas même leurs handicaps : l'un est aveugle, l'autre est confiné sur une chaise roulante et le troisième est complètement paralysé.

Ce n'est pas trop tôt : le cinéma flamand se fait enfin une place sur les écrans français. Après Bullhead, au tour de Hasta la vista, dans un registre totalement différent, tout auréolé de son prix spécial du jury au festival du film de comédie de l'Alpe d'Huez. Comédie ? C'est vite dit, le film de Geoffrey Enthoven se situe au carrefour de plusieurs genres, ce qui constitue sa force et sa faiblesse. Et c'est plutôt l'aspect road-movie qui mérite d'être retenu, classique certes mais rythmé et suffisamment malin pour s'attarder un instant sur la psychologie de ces trois handicapés en route vers l'extase sexuelle. Il flotte alors un parfum de liberté, de réalisme sans concession, qui se retrouve moins dans certains épisodes davantage orientés vers le drame ou la comédie. La comparaison avec Intouchables, inévitable, bien que le thème en soit très différent, n'est pas à l'avantage du film belge. Sa mise en scène, très quelconque, le dessert, son scénario, trop attendu, en fin de compte, aussi. Et ce parti pris de ne pas s'apitoyer, s'il est réel et louable, est contrarié par la volonté d'être à la fois méchant, politiquement incorrect, vulgaire (les scènes de machisme ne sont pas les meilleures) tout en laissant une ouverture pour la tendresse et l'humanité. Contrairement à Intouchables, Hasta la vista n'est pas un conte de fées (voir les derniers instants du film), ni une comédie pur jus. Trop de paramètres sont en conflit pour que le résultat soit à la hauteur des intentions. Ceci dit, ce n'est pas un mauvais film, il aurait juste pu être meilleur avec un dosage plus équilibré de ses différents ingrédients.

traversay a écrit:

Hasta la vista de Geoffrey Enthoven

J'ai entendu Claude Lelouch (qui produit ce film) parler de petit chef d'oeuvre...