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| Séance rattrapage DVD | |
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Auteur | Message |
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Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Jeu 12 Sep 2013 - 8:58 | |
| - sentinelle a écrit:
- Dites donc les filles, en voyant vos avatars qui se suivent, j'ai l'impression que l'une veut mettre les mains où il ne faut pas pendant que l'autre lui signifie "pas touche" d'une façon un peu western
Faut savoir imposer le respect les midinettes de gourgandines. Ah c'est pour dans Anna Karénine... Faudra que je vois ça un jour ! | |
| | | Heyoka Zen littéraire
Messages : 5026 Inscription le : 16/02/2013 Age : 36 Localisation : Suède
| Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Jeu 12 Sep 2013 - 12:44 | |
| - sentinelle a écrit:
- Dites donc les filles, en voyant vos avatars qui se suivent, j'ai l'impression que l'une veut mettre les mains où il ne faut pas pendant que l'autre lui signifie "pas touche" d'une façon un peu western
Mais c'est totalement faux, tu lis à l'envers voyons. J'essaye de lui échapper mais elle est pire qu'une araignée, je me retrouve empêtrée dans une toile. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Jeu 12 Sep 2013 - 15:58 | |
| - Heyoka a écrit:
- sentinelle a écrit:
- Dites donc les filles, en voyant vos avatars qui se suivent, j'ai l'impression que l'une veut mettre les mains où il ne faut pas pendant que l'autre lui signifie "pas touche" d'une façon un peu western
Mais c'est totalement faux, tu lis à l'envers voyons Il est vrai que dans l'autre sens, c'est plutôt toi qui hausses les mains suite aux injonctions de la belle. Tu es dans sa ligne de mire, fais gaffe quand même. |
| | | jack-hubert bukowski Zen littéraire
Messages : 5257 Inscription le : 24/02/2008 Age : 43
| Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Dim 22 Sep 2013 - 11:09 | |
| Je viens de commencer à regarder Des hommes et des dieux. Je regrette que le sous-titrage ne soit pas intégral en version française. Il nous faut «switcher» en anglais. Ma copine s'est quelque peu ennuyée. Pour ma part, j'apprécie la finesse psychologique des thèmes abordés dans le film. Je vous en redonne des nouvelles - je suis à la moitié. | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Dim 22 Sep 2013 - 21:31 | |
| - animal a écrit:
Troupe d'élite de José Padilha (2007)
- Citation :
- Rio de Janeiro, 1997. Roberto Nascimento est le capitaine d'un bataillon d'élite de la police militaire brésilienne, le BOPE, réputé incorruptible. L'usure liée à la dangerosité de son métier et la grossesse en cours de son épouse Rosane le poussent à quitter le BOPE, mais pas avant d'avoir trouvé un homme digne de le remplacer à la tête de son unité. C'est à ce moment-là qu'il est désigné pour diriger l'une des équipes ayant mission de « pacifier » le Morro do Turano, une favela particulièrement dangereuse, en vue du séjour du pape Jean-Paul 2 à Rio de Janeiro quelques mois plus tard.
J'ai mis un bout de temps avant de le regarder celui-là. L'avait fait un peu de bruit à sa sortie dans le genre particulièrement violent. A côté de ça un Ours d'Or... influencé par l'annonce d'un remake de Robocop dirigé par José Padilha, j'ai essayé.
C'est mieux que prévu. L'ambiance "Brésil qui fait peur" est immédiate. Une fête surveillée par des trafiquants-miliciens armés jusqu'au dent, deux policiers qui sont là on ne sait pas trop comment tirent de loin sur une transaction entre trafiquants... et policiers. Flashback de six mois entre la préparation de l'opération du BOPE et les nerfs du capitaine qui commencent à lâcher alors qu'il attend la naissance de son gamin d'un côté et de l'autre les débuts dans la police de nos deux types du début. Un teigneux impulsif qui en passant par le garage donne un panorama ahurissant de corruption quotidienne. Un qui veut devenir avocat et suit des cours à la fac, ses camarades sont ou riches et drogués petits dealers ou pauvre des ghettos, plein de bonne volonté mais vivent dans un environnement contrôlé par les gangs. Tous ont une très mauvaise image de la police : corruption, torture, exécutions sommaires... Sans trop en faire, filmé sur place, ça fait froid dans le dos.
Deuxième partie, après l'incident du début du film, nos deux jeunes recrues rejoignent la sélection pour le BOPE, le capitaine espère trouver son remplaçant en l'un deux. Violent, dur, hallucinant, plus qu'un viril entrainement de rigueur pour films de super flics ou super soldats c'est comme si on assistait à un processus de déshumanisation de ces deux jeunes policiers différents mais intègres, un qui s'enrage et l'autre qui s'endurcit.
Forcément ça dégénère en coulisses : les gangs sont des ordures, les policiers du BOPE tirent d'abord, exécutent, torturent. ça ressemble à une effrayante impasse, moderne, actuelle, extrêmement sombre, et filmée sur place.
Un film choquant, qui met mal à l'aise mais qui n'est pas mauvais peut-être parce qu'il n'a pas l'air malgré son sujet de glorifier la violence pour se ranger simplement dans une catégorie de film d'action exportable, et que le décor de favela est naturel et que sa narration assez classique est plutôt bien maitrisée. Et vous pouvez ajouter à la liste des ambiances étouffantes la participation de la bande son !
bande-annonce du film éprouvant Troupe d'élite 2 (2010) On prend les mêmes et on recommence. Et on commence avec une intervention dans une prison qui dérape, en parallèle d'un discours d'un activiste pour les droits de l'homme qui se retrouve mêlé à l'action. Ah, et puis ce type est le nouveau bonhomme de notre super flic. Qui suite à ça plutôt que de se faire mettre au placard (contrairement à son sbire qui a vraiment dérapé) prend du galon du côté de la surveillance/renseignement/écoutes. Alors que son BOPE se développe et éradique les dealers, les policiers corrompus prennent leur place. Et "oh surprise" en période d'élections les pourris sont nombreux et à beaucoup d'étages. A la fin tout le monde est réconcilié à l'ouverture d'une enquête sur la corruption ou le premier témoin est notre héros. C'est plus bavard et plus en vitesse de croisière dans la réalisation. On ne retrouve pas les qualités du premier de ce côté ce qui dessert les peut-être (faut voir quand même) plus grandes ambitions du scénario. Pas extraordinaire. | |
| | | Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Ven 27 Sep 2013 - 4:49 | |
| - traversay a écrit:
- Shadow Dancer de James Marsh
Citation: | Collette, jeune veuve, est une républicaine, vivant à Belfast, avec sa mère et ses frères, de fervents activistes de l’IRA. Suite à son arrestation après un attentat avorté au cœur de Londres, Mac, un agent secret du MI5, lui offre le choix : passer 25 années en prison et ainsi perdre ce qu’elle a de plus cher, son fils, ou espionner sa propre famille. Elle décide de faire confiance à Mac, et retourne parmi les siens… |
Vous avez aimé La taupe ? Vous adorez L'espion qui venait du froid ? Alors, nul doute que vous apprécierez Shadow Dancer, ce thriller gris et glacé lequel, dans les dernières années du conflit en Irlande du Nord, est plus une oeuvre d'atmosphère qu'un palpitant film d'action. En son centre, deux personnages en pleine confusion, une jeune femme membre de l'IRA (Andrea Riseboruough, excellente) et un agent britannique (Clive Owen, parfait) dont le trouble duo donne le tempo. Celui-ci est plutôt moderato, pour ne pas dire léthargique et, malgré son aspect documentaire, il parait parfois à peine crédible. Le metteur en scène semble se complaire dans le petit jeu des manipulations mais, au final, on accueille les derniers rebondissements avec une indifférence tout juste polie. Trop de Shadow et pas assez de Dancer. - Heyoka a écrit:
- e suis bien d'accord avec toi !
La scène d'ouverture m'avait pourtant mise en confiance mais elle est mal exploitée ! En fait après, plus rien n'est mis en rapport avec cette scène, c'est dommage. Alors, ça se laisse suivre, c'est esthétique mais j'ai trouvé le fond assez light. Je me suis même endormie dans le dernier tiers du film ! Alors certes, j'étais fatiguée donc ce n'est pas entièrement la faute de Shadow Dancer mais le rythme lent et le manque de peps de l'intrigue n'ont pas aidé. J'ouvrais les yeux toutes les 5 minutes pour voir si ça valait le coup que je me réveille ou pas mais finalement, je n'ai jamais trouvé l'intérêt de me réveiller pour de bon. A la fin du film, j'ai interrogé la personne qui m'accompagnait pour savoir si j'avais manqué un élément essentiel du dénouement, mais en fait non, même en dormant je n'ai rien raté, j'ai capté tous les éléments. C'était limpide et prévisible au possible donc je ne regrette pas mon petit dodo cinéphile.
Je ne me suis pas vraiment ennuyée (quand j'étais réveillée ) mais après la scène finale, j'en suis arrivée au désagréable "tout ça pour ça".
Bon, Heyoka a dormi, alors .. Traversay, avis mitigé.. Moi, j'ai beaucoup aimé ce film. Effectivement, ce n'est pas du tout un film d'action. Mais règne un suspense incroyable. Très maîtrisé jusqu'au bout. Il y a l'aspect historique, ce moment de la perspective d'arrêt des combats , une bonne vision du fanatisme de certains, pour lesquels le meurtre et la violence sont devenus nécessaires, c'est assez effrayant. Et ces fameuses histoires de "traîtres", comme dans les livres de Chalandon, peut être encore plus intéressants ici. Car c'est finalement l'histoire d'une famille, et d'une femme ( de femmes, et là est la richesse supplémentaire) confrontée à un choix impossible. Et, en face, donc, un agent britannique complètement manipulé. La fin, justement, ne m'a pas du tout été indifférente , si l'on envisage ce film vraiment comme une histoire familiale. Dans le bonus du DVD, James Marsh , avec comme scénariste l'auteur du roman dont le film est adapté, dit avoir pensé à des paroles de Jean Renoir expliquant la psychologie de personnages dans un de ses films et disant: " Tout le monde a ses raisons". Ca a l'air très banal, mais, effectivement , là, tout le monde ou presque a ses propres raisons d'agir comme il le fait, rien n'est jamais tranché. Sauf que la raison familiale , il ne faut jamais la négliger. Il y a un jeu de couleurs intéressant, gris-rouge du manteau de l'excellente Andrea Riseborough qui mène ce film de façon magistrale. De ce James Marsh, je n'avais vu qu'un documentaire, intitulé Le projet Nim , assez intéressant, et finalement aussi une histoire de famille. | |
| | | Maryvonne Zen littéraire
Messages : 4259 Inscription le : 03/08/2009 Localisation : oui, merci.
| Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Mar 8 Oct 2013 - 6:43 | |
| C'est violent, mais c'est bien. | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Mar 8 Oct 2013 - 7:03 | |
| - Maryvonne a écrit:
C'est violent, mais c'est bien. oui. Viens sur son fil si ça te dit | |
| | | Heyoka Zen littéraire
Messages : 5026 Inscription le : 16/02/2013 Age : 36 Localisation : Suède
| Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Mar 8 Oct 2013 - 8:38 | |
| Mince. J'avais dû quitter la salle après une demi-heure pour ce film parce que les deux personnes qui m'accompagnaient s'ennuyaient. J'ai regretté sur le moment et lire votre enthousiasme me fait regretter encore plus. | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Lun 11 Nov 2013 - 9:16 | |
| Monday (2001) de Hiroyuki Tanaka Monday aurait presque pu être drôle. S’il avait conservé l’énergie et la légèreté amusante de sa première demi-heure, le tourment de Koichi aurait pu devenir le nôtre et nous faire traverser les deux heures de ce film dans une gentille ébriété. Hiroyuki Tanaka nous montre qu’il a du potentiel mais il ne tient pas la longueur et il finit par se réfugier lâchement derrière des scènes convenues, parodies de films eux-mêmes parodiques, délires personnels opaques qu’on essaie de comprendre avant de baisser les bras. Le scénario rappelle d’autres films : un matin, Koichi se réveille dans une chambre d’hôtel inconnue. Le garçon paraît sobre, sérieux, et son amnésie est surprenante. Que s’est-il passé depuis le début du week-end ? Des objets éparpillés autour de lui éveilleront peu à peu les souvenirs épars des deux derniers jours. Une incinération, des beuveries, des yakusas, une geisha… Quand les hommes de bonnes mœurs pètent les plombs, ils le font toujours très conventionnellement. Les scènes se succèdent dans une frénésie qui donne l’impression de regarder une souris courir à l’intérieur de sa roue. Les dialogues, eux, sont pratiquement inexistants. Pour compenser ce silence, la caméra s’attarde sur les expressions des personnages poussées jusqu’au pantomime. On devine l’enchaînement des actions avant même qu’elles ne se produisent, et lorsqu’elles se produisent, elles ne suscitent qu’un vague soupir –à peine la satisfaction d’avoir deviné juste. Un potentiel gâché et un film qui rend à son tour amnésique. | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Sam 16 Nov 2013 - 9:23 | |
| V pour Vendetta (2006) de James McTeigue C’est peut-être ce qu’on répète le plus souvent à propos de ce film –et c’est peut-être aussi ce qui est le plus révélateur : le refus d’Alan Moore d’apposer son nom à l’adaptation cinématographique de son œuvre. Ne serait-ce que pour comprendre cette hostilité, il faut se précipiter sur le Vendetta de James McTeigue, et l’oublier aussitôt. James Mcteigue semble n’avoir conservé que le concept essentiel du comic original qui est celui de la vengeance. Elle perd ici toute sa complexité et ses ambivalences sont effacées au profit d’une synthèse manichéenne qui semble se moquer du spectateur. James McTeigue ne rend pas hommage à Alan Moore puisqu’il transforme son Vendetta pour faire disparaître tous les éléments qui auraient pu amener la controverse. Son unique ambition semble être celle de choquer le moins possible. Raté : il suffit d’avoir aimé la bande dessinée originale pour être horriblement affligé par cette redite amputée de charisme, de passion et de douleur. James McTeigue imaginait peut-être avoir fait preuve de charité en adoucissant la valeur des enjeux poursuivis par le Vendetta d’Alan Moore ? En réalité, il exalte la violence gratuite en lui faisant perdre toute sa signification et tout son pouvoir cathartique. Il ne reste plus qu’un objet mort-vivant qui palabre en parodiant un Shakespeare mortifié. | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Mer 4 Déc 2013 - 9:24 | |
| La curée (1966) de Roger Vadim Malgré la complexité qu’Emile Zola aime injecter dans ses romans, La Curée est un livre qui peut se résumer très simplement. Roger Vadim l’a bien compris, qui s’inspire de l’histoire trouble d’un triangle amoureux incestueux, avide de pouvoir et de fortune, pour la transposer dans l’époque bénie des années 60. Libération sexuelle et étiolement des liens familiaux invitent le réalisateur à se concentrer plus particulièrement sur l’histoire qui relie Alexandre Saccard, son fils Maxime et l’épouse du foyer, qui deviendra aussi l’amante de Maxime. En supprimant les intrigues parallèles qui faisaient toute la densité du roman de Zola, Roger Vadim ne perd cependant rien de la pertinence du propos et réussit à s’approprier le récit de l’écrivain d’une manière toute naturelle. La Curée a été digérée et prend une nouvelle forme dans le quotidien désenchanté de cette famille « moderne ». Chaque nouveau siècle devrait revisiter sa Curée. | |
| | | HamsterKiller Main aguerrie
Messages : 544 Inscription le : 25/10/2013 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Mar 17 Déc 2013 - 23:33 | |
| Nacho Cerda - La trilogie de la mort. (pris au pif à la médiathèque) C'est un DVD qui regroupe trois courts métrages du réalisateur Nacho Cerda (que je découvrais). C'est gore, c'est interdit au moins de 16 ans, c'est obscène, enfin le deuxième court métrage. Les trois films sont muets (aucun texte n'est prononcé par les acteurs mais ils peuvent émettre des grognements ou cris). Le premier court-métrage, the awakening, est un très court, en noir et blanc. C'est le film d'étude du réalisateur. Un étudiant, visiblement mauvais, s'endort en classe alors que le professeur vient de rendre les copies (il a eu ‘F’ lui). Lorsqu'il se réveil, le temps s‘est arrêté sauf pour lui ! Alors il fait le tour de la classe mais ne peut pas sortir (oui, comme le temps s’est arrêté, impossible de faire bouger la porte (mouvement -> temps) ) il est en proie à des visions ésotériques (l’œil de la providence incrusté au montage en flash), il observe ses camarades immobiles. Le temps semble se réanimer autour de lui quand il s’aperçoit, en double par terre, que le professeur lui prodigue un massage cardiaque sans succès. Il est mort ! Mince :/ Voilà c’était le premier film de ce réalisateur et de sa trilogie de la mort. Selon lui-même, c’était ici la vision spirituelle de la mort. Bon c’était court, quatre minutes peut-être, donc on passe au suivant. Aftermath. Là, c’est autre chose, on vire dans le gore le plus brutale et en couleur ! Ce film repose en grande partie sur le travail des « maquilleurs-truqueurs » avec un lot de trois cadavres, deux hommes et une jeune femme, plutôt bien faits (filmés en gros plan, on voit un truc qui cloche mais c’est quand même pas mal), remplis d’organes en tout genre, de sang, de graisse, d’os et qui vont se faire charcuter. L’ouverture du film nous laisse à penser que c’est le cadavre de la jeune femme qui sera le noyau de l’histoire. Mais on commence par l’autopsie des deux hommes, pour nous mettre en jambe. C’est du bon gros gore Avec les bruits et tout, C’est dégeu. Vient le clou du spectacle, l’autopsie du cadavre de la jeune femme. On sentait venir le truc, et bien oui, le type est un nécrophile. Dans le même gore, le réalisateur se lâche complètement et ajoute de l’obscène, avec un boucher-charcutier qui prend plaisir à l’intérieur de la chaire dépecée, inanimée, détruite. Pendant toutes ces scènes l’homme est sous son costume de « chirurgien ». Mais le film nous lâche dans son appartement, où on peut l’apercevoir dans son quotidien, bien sapé, élégant même, et donnant à son chien, quelques restes qu’il a ramené du travail. Selon le réalisateur, c’est une vision de la mort par le corps, ce qu’il reste de nous une fois que…. (peut être que le réalisateur souhaite mettre en garde et argumenter indirectement en faveur de la crémation ? ) Le troisième court métrage, Genesis est le plus aboutit visuellement. On peut y voir un artiste, un sculpteur, dans son atelier et qui a perdu sa femme et la reproduit en pierre en y mettant tout son amour. Seulement un soir, la pierre se met à saigner et devient chaire, et l’homme quelques temps après, se change peu à peu en pierre. Cette métamorphose progressive est plutôt bien rendu, ça se regarde bien, même si l’on connait le déroulement à venir, il y a un plaisir à voir la chaire sortir de la pierre et une peur d’observer la chaire devenir pierre. Selon le réalisateur, c’est une vision de la mort pour « ceux qui restent ». C’était la trilogie de la mort. Dans ces deux dernier films, je trouve que le gore remplit pas mal son rôle dans sa façon de montrer le corps, corps comme matière, et qui nous dégoute car non, un corps ce doit être d’un seul tenant, cela a un sens que lorsque tout est en place et où il faut, quand il est intègre. Pourtant cette organisation de la matière est bien amené à disparaitre, a se transformer, et le gore permet de se projeter dans cette idée de la mort « matérielle » de façon brutale et 'sensationnelle'. Pour le premier film, ben j’me suis dit que le réalisateur n'avait pas grand-chose à dire sur « la vision spirituelle de la mort », et qu’il a bien fait de se tourner vers le gore, entouré de bon maquilleurs-truqueur, pour mettre en images ses obsessions. Je suis assez curieux de voir ce qu’il peut faire dans un long métrage après tout. Même si ces histoires sont creuses, la réalisation est tout de même sympathique. Pour filmer de la bouillie, pas forcément besoins d’invoquer de grande théorie, y’a un rapport direct a la matière, au fantasme, au jeu de se faire peur, de voir comment et jusqu’où ça va. (En attendant de vivre un évènement personnel tragique et de trouver cela nauséeux ou ridicule. C'est assez grotesque peut être.)
Dernière édition par HamsterKiller le Mer 18 Déc 2013 - 10:42, édité 1 fois | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Mer 18 Déc 2013 - 9:56 | |
| J'ai un coffret de Cerda chez moi, je crois... ou juste un film ? Faudra que je vérifie ça, et que je regarde un de ces 4 !
Merci du rappel ! | |
| | | HamsterKiller Main aguerrie
Messages : 544 Inscription le : 25/10/2013 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Mer 18 Déc 2013 - 11:47 | |
| A enchainer avec Taxidermie peut etre... | |
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| Sujet: Re: Séance rattrapage DVD | |
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| | | | Séance rattrapage DVD | |
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