Séance rattrapage DVD

extrait d'interview de David Piper, ce n'est vraiment pas qu'une impression que ça va vite :

Citation :

There was a lot of hanging around, of course, but Steve agreed to lend me his plane on Fridays so I could fly off to wherever I was racing that weekend, as long as I was back by Monday lunchtime." But during one of the repetitive sessions, filming was halted by a dreadful accident. "Steve was determined that all the shots should be done at full chat. No speeding up the film later, because it wouldn't look authentic. Mike Parkes, Richard Attwood and I were doing a pass from Arnage up to Maison Blanche, a 512S and two 917s, when one of my tyres went soft and rolled off the rim." At 170mph Piper's 917 was launched by the guardrails and broke in two. He was left hanging off the back half, and his injuries included a shattered right leg. "In the hospital at Le Mans they didn't clean the wound properly and it got infected. Back in England they had to take it off below the knee. I thought it was the end of my world. But Douglas Bader came to see me: walked in, dropped his trousers — he had one off above the knee, the other off below — and said, 'You've got nothing to worry about, old boy.' "I taught myself to drive again with left-foot braking. Changing down's a bit more complicated, because you have to come off the brake to work the clutch. But if you get the revs right, whether it's a dog box or a synchro box, you don't lose much. It's second nature to me now — although the original equipment was better..."

James Bond contre Dr No (1962)

Pas vraiment réveillé de la sieste, préparé après avoir vu il n'y a pas si longtemps des variantes récentes je pouvais bien risquer de revoir le premier de la série. Et ça ne commence pas trop mal avant de s'enliser dans les dehors les plus rustiques du James Bond-isme : je me balade en costard, fait craquer les filles et sort mon flingue... mais après on s'enlise dans les marigots du Dr No (avec son "dragon" mortellement kitschou). La fin est kitsch aussi mais finalement plus exotique avec son orientalisme high-tech de pacotille.

Les "dehors les plus rustiques du James-Bondisme" ? les trucs plus sommaires de la série B jusqu'à la confusion entre style et apparence friquée. Et si Sean Connery ne colle pas si mal à cette image il ne donne pas vraiment plus en trois mimiques et ce n'est pas cette révision qui changera mon manque d'enthousiasme vis à vis du Bond en forme de Sean Connery.

C'est tout à fait moyen en fait. (Sans que ce soit une surprise).

Marlowe (1969)

L'intrigue ne dérape pas trop trop vite. La fin à tiroirs fait partie du truc. James Garner est un poil trop stylé peut-être (sorte de Roger Moore version US). Mais ça se regarde sans déplaisir même si on peine à s'accrocher à l'histoire et que le suspens est discret. On se console avec des scénettes pas forcément mal arrangées et on s'amuse de la prestation de Bruce Lee qui a un petit rôle dans le film. Ça aurait pu et aurait du être mieux mais... et s'il est trop stylé avec ses vestes ajustées il entretient quand même ce qu'il faut d'air détaché et qui ne s'étonne de rien pour que le film tienne la route.

L'attentat (1972)

de Yves Boisset

François Darien (Trintignant) est choisi pour faire revenir Sadiel (Gian Maria Volontè) dissident en exil à Genève, et ancien ami, en France pour une entrevue avec le Colonel Kassar (Michel Piccoli). Le prétexte retenu est une émission de télévision (Philippe Noiret antipathique comme il faut) et l'intermédiaire de la magouille est l'avocat (Michel Bouquet).

Ayant été compromis par le passé (FLN) et ayant déjà du collaboré avec les services français Darien est coincé entre ses idéaux et cette situation dont il sent bien qu'elle risque de lui échapper.

Inspiré de l'affaire Ben Barka ce thriller politique est efficace et ménage aussi bien son suspens que sa très louche atmosphère de collusion entre médias, politiques et zones d'ombres pas toutes choisies du grand public et le tout avec en perspective une politique (ou des intérêts économiques) à visée internationale.

Ça ne fait pas de mal et c'est servi par une impressionnante collection d'acteurs. Le genre de film dont on se demande si on trouverait vraiment des équivalents actuels ?

Cold Eyes

Avec tout le mal que j'en pense je vais prendre le temps d'en dire deux mots. Pour refaire une tentative de cinéma coréen j'ai choisi ce remake d'un film chinois qui sans être génial n'était vraiment pas trop mal : Filatures.

Normalement avec une base assez simple comme celle-là ça doit pouvoir marcher à peu près n'importe où... sauf quand ça devient trop coréen. L'image plus que propre ça passerait encore. Mais le film sensiblement plus long (+45 minutes au moins ?) quand c'est pour développer des choses qui n'en ont pas besoin (là on passe au niveau neuneu pire que dans le truc ricain de base de base de base) ou (pire ?) pour rajouter des trucs plus technologiques, plus propres, plus inutiles... ou plus "coréens" comme un méchant inexpressif qui avec sa dégaine de "sorti de la salle" mais pas trop égorge et poignarde ses adversaires au stylo plume ça devient pénible.

En plus les acteurs sont mauvais. L'humour n'est pas drôle. La ville on s'en fout. Il y a des trucs en plus qui n'ont ni queue ni tête. C'est chiant après même pas un quart d'heure. Ça n'a aucun charme. C'est malheureusement l'image que je me fais du cinéma coréen (d'exploitation et pas seulement).

C'est le désespoir incarné en film de divertissement !

(Sinon c'est quoi ? c'est des flics spécialisés dans les filatures hyper techniques pointues incognito pour mettre la main sur les malfrats et en plus ils maîtrisent trop les caméras de surveillance. you-pi.).

Je t'admire Animal de faire des commentaires de DVD que tu vois. Il y en a pour lesquels je devrais faire un effort, je me dis. Je viens de voir Grandes ondes de Lionel Baier, et voilà, cela mériterait quelques lignes, parce que c'est drôle, intelligent, et plein d'une énergie positive.
Mais je manque d'énergie.

j'en ai zappé quelques uns de temps en temps ! (des suites de l'inspecteur harry quand j'essayais de me congeler la tête post-arrachage de dents, et quelques autres ... )

et là j'étais plein d'énergie négative.

Le problème, c'est que tu ne regardes pas les bons films coréens.

Là aussi, j'ai zappé plein de commentaires...

mais si on ne m'aide pas aussi, comment je fais hein ?

Je sais, la paresse ce n'est pas bien.

Arabella a écrit:

Je sais, la paresse ce n'est pas bien.

Mais c'est tellement agréable...

Merci de ton soutien eXPie.

D'ailleurs il ne me semble pas que tu postes beaucoup sur ce fil non plus...

C'est vrai, mais c'est parce que je vois les films sur le câble (notamment) et pas en DVD... Mais je pourrais parler de quelques films, sans doute, enfin, ceux dont on n'a pas déjà beaucoup parlé, sinon je ne pense pas que je puisse apporter grand-chose d'intéressant...

Ce pauvre Eugène Green, qui n'a eu un fil que très récemment, et dont apparemment tu as vu tous les longs métrages, ne croulait pas sous les commentaires, par exemple....

Un coffret de 10 films du réalisateur hongrois Miklos Jancso va bientôt sortir. Il fait actuellement l'objet d'une rétrospective à la cinémathèque et son univers semble valoir le coup d'œil. Encore un inconnu qui le sera peut être moins.