votre plus beau roman d'amour

Je reprends la citation que j'avais mis sur mon bref commentaire :

Citation :

L'histoire a lieu et s'achève et nul ne va la raconter. Puis un homme ou une femme continue quelque part de vivre, les après-midi sont brûlants et inutiles, arrive Noël, cet homme ou cette femme meurt, au cimetière on ajoute une nouvelle pierre avec un nom. Deux ou trois personnes, un époux, un frère ou une mère, portent quelques années encore cette lumière, cette légende dans leur tête, puis meurent aussi. Pour les enfants, ce n'est plus qu'un vieux film, l'aura sans contraste d'un visage flou. Les petites enfants ne sauront rien. Et tous les autres oublieront. Rien ne va subsister de cet homme ou de cette femme, ni un nom ni un souvenir ni le vide. Rien.

shanidar a écrit:

et animal remet au portail ce fil de Saint-Valentin ! hé hé hé le filou !! As-tu trouvé une réponse ?? et coli ? un an après toujours avec Jérôme de Martinet ??

Oui, je crois que Jérôme est indétrônable (et la coïncidence avec ma réalité de cette dernière année est encore une fois synchro-étonnante )
Mais je pourrais ajouter aussi la série des Jeunes filles de Montherlant...

Arabella a écrit:

colimasson a écrit:

Mais je pourrais ajouter aussi la série des Jeunes filles de Montherlant...

Tu meures d'envie de t'exprimer, allez, fais-le

Parce que je viens de lire l'excellent commentaire de Sigismond sur Ultramarine de Malcolm Lowry(clic), je me prends à rêver à nouveau à l'amour fol, douloureux, imbibé du consul Geoffroy pour la merveilleuse Yvonne dans Au-dessous du volcan. Et s'il existe encore dans la littérature des amours tragiques et belles, ce roman en est pour moi la quintessence.

shanidar a écrit:

Parce que je viens de lire l'excellent commentaire de Sigismond sur Ultramarine de Malcolm Lowry(clic), je me prends à rêver à nouveau à l'amour fol, douloureux, imbibé du consul Geoffroy pour la merveilleuse Yvonne dans Au-dessous du volcan. Et s'il existe encore dans la littérature des amours tragiques et belles, ce roman en est pour moi la quintessence.

Les chants désespérés sont souvent les plus beaux ! Un peu moins dans la vie...