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Parfum de livres… parfum d’ailleurs
Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts…
(merci la recherche avancée faute de liste à jour).
ça me botterai bien aussi de lire ce livre.
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Vladimir Sorokine Mer 29 Aoû 2012 - 18:26
kenavo a écrit:
eXPie a écrit:
Marko a écrit:
Celle que Tchekhov décrit dans La steppe et qui a été illustrée par Isaac Levitan qui était un de ses grands amis. Sorokine rend hommage à ce peintre de l'âme russe dans un très beau passage où le personnage de Roman s'immerge dans la campagne et s'apprête à monter à bord d'une petite embarcation sur un lac.
Merci, Marko, je ne connaissais pas ce peintre, c'est vrai qu'il a l'air bien intéressant !
Animal a quand même essayé d'attirer plus d'une fois votre attention vers lui: ici, ici et ici
et je suis certaine d'avoir posté quelque part l'image avec les feuilles de nénuphars.. mais je ne retrouve naturellement pas mon propre message
Mais surtout: j'ai noté Roman, ce livre semble tout bon!!
C'est le problème des images en passant. On zappe! Les fils par artistes fixent un peu mieux. Mais cette injection de rappel ne fait pas de mal
animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
Sujet: Re: Vladimir Sorokine Mer 29 Aoû 2012 - 18:55
arf oui mais le fil d'artiste pour ma part si je n'ai pas vu un peu plus ou lu un peu plus j'en suis incapable. et je regrette le manque de temps qui fait que je cherche/regarde plus rarement des images le soir.
Invité Invité
Sujet: Re: Vladimir Sorokine Ven 31 Aoû 2012 - 9:21
Merci pour les illustrations du peintre Isaac Levitan, c'est tout simplement magnifique ! J'ai commandé La tourmente de Vladimir Sorokine, j'ai hâte de le lire
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Vladimir Sorokine Lun 10 Sep 2012 - 0:14
Les méandres des fleuves et la peinture d'Arkhip Kouindji:
«A midi exactement il montait sur le toit de sa maison, et, dès que grondait le canon de midi, mille oiseaux se réunissaient autour de lui. Il les nourrissait de ses mains, ces amis innombrables : pigeons, moineaux, corbeaux, hirondelles. Il semblait, que tous les oiseaux de la capitale se fussent réunis chez lui, lui couvrant les épaules, les mains et la tête. Il me disait : Approche plus près, je leur dirai de ne pas avoir peur de toi..."» Nicolaï Roerich qui fut élève de Kouindji
Citation :
Arkhip Ivanovitch Kouindji naît en 1841 dans une famille de cordonniers, à Marioupole. Orphelin très jeune, il travaille où il peut : gardien d’oies, apprenti en bâtiment, retoucheur photographe…
En 1868, il expose pour la première fois à Saint-Pétersbourg, et devient membre de l’Académie des Beaux-arts. Membre de la Société des Ambulants, il s’attache à peindre la Russie des campagnes, ses espaces, ses horizons et ses frimas.
Il meurt en 1910.
coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
Sujet: Re: Vladimir Sorokine Lun 10 Sep 2012 - 0:27
tina Sage de la littérature
Messages : 2058 Inscription le : 12/11/2011 Localisation : Au milieu du volcan
Sujet: Re: Vladimir Sorokine Ven 14 Sep 2012 - 13:49
J'ai trouvé la tourmente en médiathèque, mais il faut littéralement se battre pour mettre la main sur ses ouvrages, toujours sortis des rayons. C'est d'ailleurs le seul qu'ils avaient de disponible.
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Vladimir Sorokine Mar 18 Sep 2012 - 1:22
Roman
Une lecture très marquante dont il vaut mieux savoir le moins possible d'éléments pour vivre pleinement l'expérience qu'il propose. Je suggère de faire 3 présentations en fonction du degré de connaissance que vous aurez du bouquin ...
Roman en allant à l'essentiel:
Roman est un jeune homme orphelin qui revient dans son village natal pour se consacrer à la peinture. Il y retrouve famille, amis, serviteurs et paysans dans une succession de tableaux qui font revivre cette russie éternelle et idéalisée qui nous plonge dans une atmosphère de fin de siècle (le XIXe). 500 pages pour une succession de morceaux de bravoure au style lumineux et puissant. Des dialogues dignes des pièces de Tchekhov, des descriptions naturalistes inoubliables. Une ascension vertigineuse d'abord contemplative et poétique puis de plus en plus animée et rythmée jusqu'à un point culminant très intense. Arrivent ensuite les 100 dernières pages qui sidèrent et font courir le risque de lâcher le livre ou au contraire de rentrer dans une expérience littéraire hallucinatoire et abstraite... Je n'en dis pas plus. ça passe ou ça casse. J'ai d'abord lâché l'affaire puis j'y suis revenu et j'ai trouvé ce final époustouflant et indispensable autant qu'irritant et gonflé. Je suis impatient d'en discuter avec vous car l'ensemble ouvre un champ d'interprétation très vaste. Un chef-d'oeuvre qui secoue.
Roman en images (en tout cas les images qui me sont apparues symboliquement):
Roman pour ceux qui l'auront lu ou qui veulent en savoir plus (je révèle les principaux éléments de l'intrigue):
Roman démarre par une séquence importante mais qu'on oublie presque ensuite et qui montre un cimetière dans la campagne. Une tombe laisse deviner à moitié effacé le prénom "Roman" dans un calme absolu d'éternité. Puis l'histoire commence et nous montre l'arrivée de Roman dans une petite gare. Et le voilà qui part à la rencontre de ces lieux d'enfance qu'il aimait tant, de tous ces gens qui semblent si pleins d'affection pour lui (oncle, tante, médecin, scientifique, prêtre, moujiks...). On part à la chasse, on se baigne dans la rivière, on cueille les champignons après l'orage, on disserte sur la vie, la mort, l'amour, la foi... Nous sommes dans une Russie de rêve, une Russie de l'avant bolchevisme, un monde qui évoque toute la tradition littéraire depuis Pouchkine. Bien des auteurs sont cités ou évoqués... Tout cela est beau et a du souffle. On se laisse emporter par une jouissance des sens qui prend une dimension presque mystique dans ce contexte de Pâques russe. On assiste à une histoire d'amour qui transfigure les protagonistes et culmine dans une scène de noce d'anthologie...
Mais durant tout ce récit noble et vibrant on sent insidieusement une menace sourde, on croise un personnage troublant et récurrent qui prophétise, on entend certaines pensées de Roman qui se révèlent plus confuses ou troubles que son personnage solaire ne le laisse deviner a priori... Il semble y avoir un écart entre toute cette harmonie collective presque trop belle et une forme de vide métaphysique qui s'engouffre en lui et risque de déséquilibrer tout l'édifice. Puis Roman croise un loup dans la forêt et se sent pris d'une pulsion destructrice...
Au plus fort de l'extase amoureuse et mystique qui pourrait clore le récit, Roman bascule dans une violence inouïe et l'écriture de Sorokine se déstructure complètement pour atteindre au fil des pages une dimension totalement abstraite, géométrique même, qui rappelle la peinture constructiviste de Malevitch. C'est asphyxiant, sidérant, hallucinant au risque de perdre son lecteur devant cette accumulation de gestes répétitifs qui malgré tout construisent une sorte d'édifice, de mausolée macabre dont la signification est multiple. Sorokine semble vouloir nous dire que l'amour de ces 2 jeunes gens dépasse le cadre matériel dans lequel il s'inscrit. Il suggère également de manière métaphorique l'éclatement que le bolchévisme a provoqué au sein de cette utopie de l'âme russe en harmonie avec la nature et la spiritualité. Le démembrement littéral et figuré qu'opère le récit semblant faire écho aux atrocités perpétuées par la suite dans l'histoire de la Russie.
L'ensemble laisse comme hébété par tant de puissance, de richesse métaphysique, d'expérimentation artistique qui nous fait basculer des tableaux naturalistes et symbolistes des 5/6e du récit vers la fragmentation des formes et l'abstraction géométrique de la fin. Sorokine est un continuateur et un réformateur. Il règle son compte avec ses maîtres en leur rendant hommage puis en tapant du pied de colère. Construction/Déconstruction.
Reste ce sentiment à l'arrivée d'être dans une pensée agonisante d'où les souvenirs et les derniers souffles de vie se retireraient progressivement en faisant surgir des images de toute beauté qui ont la nostalgie de l'enfance puis des hallucinations cauchemardesque monstrueuses. Roman n'est plus.
Et Roman est aussi ce roman que Sorokine est en train d'écrire et qui est sa propre hallucination. Le récit est daté à la fin 1985-1989, période de rédaction de ce livre. Roman est le cauchemar de l'artiste qui revisite la tradition et la tire vers la lucidité horrifiée de l'homme de la fin du XXe siècle marqué par ses atrocités. Sorokine dit régulièrement que la Russie est condamnée à répéter à l'infini les mêmes erreurs et ce livre en est une illustration géniale et fulgurante. Une oeuvre d'art.
Dernière édition par Marko le Ven 21 Sep 2012 - 22:32, édité 2 fois
tina Sage de la littérature
Messages : 2058 Inscription le : 12/11/2011 Localisation : Au milieu du volcan
Sujet: Re: Vladimir Sorokine Mar 18 Sep 2012 - 12:27
De ce livre, on retient des images fortes, avant le chaos final, le chaos verbal. Notamment, la scène d'extase - d'adoration face aux champignons - la forêt protectrice, la bienveillance générale, l'amour évidemment... Pourtant, très vite on sent bien que quelque chose cloche. Cet excès de sentimentalisme ne dit rien qui vaille et l'auteur parsème son récit de petits symboles dissonnants (la scène du loup et du chevreuil, annonciatrice du carnage, la roulette russe, la hache etc...). Bref, on attend que le ciel se déchire.
L'écrivain a dit que ce n'était pas un livre sur la fin du roman, comme genre (une lecture qui pourrait être plausible), mais bien sur la fin de son pays, de ses traditions, de sa grandeur.
Je n'ai pas oublié l'état d'hébétude dans lequel il m'a laissée.
Finalement, c'est une immense colère. Homérique.
Je suis dans la tourmente, et j'adhère pleinement. A suivre...
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Vladimir Sorokine Mar 18 Sep 2012 - 12:34
Merci Tina. Même ressenti. Cette fin risque néanmoins de dérouter ou de lasser beaucoup de lecteurs. 100 pages complètement folles qui peuvent épuiser. La tentation de lire tout ça en diagonale au risque de passer à côté de sa progression abstraite impressionnante. C'est un sacré risque de terminer son roman comme ça mais c'est finalement assez génial.
L'image du ciel qui se déchire est très juste. Le roman est comme un beau tableau qu'il finirait par lacérer!
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Vladimir Sorokine Ven 21 Sep 2012 - 23:22
La Glace
Citation :
Peut-on vraiment sonder le cœur des hommes ? Une secte moscovite étrange invente une méthode radicale : donner des coups de marteau frénétiques dans le sternum. Et gare à ceux dont la poitrine sonne creux... De la Russie stalinienne à l'Occident contemporain, une fable déjantée et provocante, critique fiévreuse d'un monde désacralisé.
Changement radical de style par rapport à Roman ou à La Tourmente qui prolongeaient la grande forme de la tradition russe pour mieux la subvertir. La Glace est construit en 2 parties distinctes stylistiquement et qui finissent par se rejoidre à la fin. Une première partie en forme de thriller horrifique et vaguement futuriste qui présente un certain nombre de personnages victimes des agissements d'une étrange secte adoratrice de "La Glace" (dont je ne révèle pas la nature). Le style est simple, direct, fait de phrases courtes, de descriptions synthétiques et purement descriptives. On suit intrigué des scènes à la fois barbares et ancrées dans une sombre réalité quotidienne d'une Russie gangrenée par la violence, la prostitution, la drogue, la corruption... Ambiance mafieuse, déshumanisée et un peu glauque, qui rend le rôle de cette secte d'autant plus ambigu. J'ai pensé aux films de Pascal Laugier (Martyrs ou The secret) qui mettent en scène des groupes marginaux animés de projets altruistes fumeux qui autorisent des actes douteux et dangereux. Je suis sûr qu'il en fera un film s'il tombe sur ce livre. La seconde partie est un récit à la première personne d'une femme qui raconte sa vie depuis la guerre 39/45 jusqu'à aujourd'hui. Le style y est plus développé, sur un fond historique intéressant qui informe à la fois sur la déportation des populations russes par les allemands et les rouages du KGB et de la dictature Stalinienne. Mais tout cela de façon divertissante et simple en gardant ce fil conducteur de thriller. On dévore le roman assez rapidement avec l'envie de comprendre où tout ça nous mène...
A l'arrivée je suis à la fois séduit par l'imaginaire de Sorokine, et par la dimension métaphorique qui permet de lire le roman à plusieurs niveaux, mais j'ai été moins emballé qu'avec les 2 précédents qui étaient magnifiquement écrits. On sent que Sorokine est un chaméléon qui est capable d'adopter différents registres littéraires, différents modes de langage entre les personnages en fonction du contexte. Une approche polytonale en quelque sorte si on reprend la terminologie musicale.
Spoiler:
En ce qui concerne le fond il est manifeste que cette secte d'hommes et de femmes blonds aux yeux bleus, qui cherchent leurs semblables en quête d'une union cosmique sur fond d'idéologie de pureté et se référant à une pseudo-mythologie fondatrice, n'est pas sans rappeler l'obsession de la race aryenne dans l'Allemagne nazie. Sorokine dénonce à travers cette fable la naissance des totalitarismes qui justifient la barbarie au nom d'une croyance ou d'une idée folle d'autant plus dangereuse qu'elle s'appuie sur la fragilité et les errements d'une société en souffrance et sans repères. Récupération sectaire ou totalitaire qui plonge dans le chaos.
A noter que le personnage de Bro qui est à l'origine de la découverte de "La Glace" et qui n'est qu'ébauché dans ce roman se retrouve dans un livre ultérieur La voie de Bro que je lirai évidemment bientôt.
tina Sage de la littérature
Messages : 2058 Inscription le : 12/11/2011 Localisation : Au milieu du volcan
Sujet: Re: Vladimir Sorokine Sam 22 Sep 2012 - 22:25
Et oui ! C'est par La glace que j'ai commencé avec cet auteur et depuis, je le suis avec religiosité, c'est dire...
Pour revenir à la tourmente, que j'ai finie, un nom me vient : Boulgakov. Cette façon de mélanger la fantaisie à un cadre on ne peut plus sérieux et crédible. Ici, VS joue sur les tailles ! On va des miniatures au gigantisme ! Avec des passages émouvants, comme la description de la grande affection que le moujik porte à ses petits chevaux.
Sur la neige entêtante qui englue les personnages, qui uniformise tout et se déchaîne au point d'abattre toute bonne volonté, il y aurait une analyse approfondie à faire : sur les entraves qu'elle peut symboliser (sociétales, existentielles, etc...). En tout cas, on la ressent physiquement. Et ce n'est pas le moindre des miracles avec cet écrivain hypnotique. Il exerce une vraie prégnance sur nos esprits. J'avoue avoir été épuisée plus d'une fois, à l'instar des héros. La neige ou l'écriture ? Les deux !
On peut disserter longtemps sur ce que VS a voulu dire. J'y vois, avec la fin tragique du moujik, comme l'anéantissement d'une culture. Le futur est constitué par l'irruption "d'étrangers", dans tous les sens du terme, de parasites qui semblent s'approprier le terrain. Rien de bien optimiste.
Il ne l'est dans aucun de ses livres. Un peu comme s'il pleurait.
C'est très impressionnant. Sa technique est quasi impossible à résumer puisque c'est un VRAI écrivain, donc capable de broyer son lecteur d'un coup de plume efficace, comme dans l'irrespirable scène du chaudron. Là aussi, il y a de ces détails qui tuent et qui nous font sentir la diffusion de la chaleur autour du corps. C'est monstrueusement rendu.
On sort en général lessivé d'une lecture de Sorokine.
Mais aussi éperdu d'admiration.
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Dim 23 Sep 2012 - 0:59
tina a écrit:
Pour revenir à la tourmente, que j'ai finie, un nom me vient : Boulgakov. Cette façon de mélanger la fantaisie à un cadre on ne peut plus sérieux et crédible. Ici, VS joue sur les tailles ! On va des miniatures au gigantisme !.
C'est vrai qu'on pense au Boulgakov des "Récits d'un jeune médecin" où il y a d'ailleurs également une tempête de neige. Mais il embarque son histoire dans une direction presque fantastique qui le transforme en parabole intemporelle où un pont est tendu entre tradition et science fiction. Continuité, rupture, répétition, égarement, eclatement. Sorokine semble avoir emmagasiné toute cette culture traditionnelle et la régurgiter avec une certaine violence cauchemardesque à travers le prisme de tout ce qui s'est passé historiquement depuis en Russie. Et avec un formidable talent visionnaire. Il est super doué!
tina Sage de la littérature
Messages : 2058 Inscription le : 12/11/2011 Localisation : Au milieu du volcan
Sujet: Re: Vladimir Sorokine Dim 23 Sep 2012 - 10:54
« Surmonter les obstacles, trouver sa voie et la suivre inexorablement…songeait-il avec délectation, s’abandonnant à la beauté du monde environnant : Tout homme naît à seule fin de trouver sa voie. Dieu nous fait don de la vie et n’exige de nous qu’une chose : que nous ayons une claire conscience de ce qui motive notre présent. » p. 133
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Vladimir Sorokine Lun 24 Sep 2012 - 22:19
Une vidéo où Sorokine raconte ses débuts littéraires et les artistes qui l'ont marqué dans l'après Perestroika. Il cite les écrivains Dimitri Prigov, Sivolani Krassov ou Youri Mamleev. Et des plasticiens comme Erik Boulatov et Ilia Kabakov. Autant de pistes à explorer même si on trouve peu de livres traduits en français.