Que lisez-vous en Août 2012?

kenavo a écrit:

animal a écrit:

Dans le livre le terme calculateur est employé pour les machines du frère ... inhabituel et intriguant. ça dit quoi en vo ?

je viens de rechercher dans mon livre, je présume que tu parles du 2e chapitre "Horse Island"?
(4e-6e phrases):
und zwei schnelle Rechner,
vor deren Bildschirmen er ganze Tage
und manchmal auch die Nächte verbrachte.

cela parle clairement d'un ordinateur : le frère est assis devant des écrans (Bildschirme), jamais vu de calculette avec un écran aussi grand
si c'est traduit par calculateur... dommage pour le texte français.. j'espère qu'il n'a pas fait d'autres gaffes dans ce sens

"Mon frère Liam
possédait douze vaches de montagne
et plus de cent moutons Targhee,
cinq chiens de berger
et deux calculatrices rapides
devant lesquelles il passait des journées
et parfois aussi des nuits entières"

Ce n'est pas une gaffe, enfin je ne peux pas le croire, il a dû faire exprès. Peut-être pour éviter une différence trop forte entre les chiens de berger et l'ordinateur, pour donner une atmosphère un peu irréelle.
Bernard Kreiss a traduit des oeuvres de Thomas Bernhardt, Adalbert Stifter, Les Anneaux de Saturne de Sebald, La Leçon d'allemand de Siegfried Lenz, etc.

Et il parle d'écrans lumineux, à un moment... mais toujours de calculateurs ou calculatrices, jamais d'ordinateurs ! Il l'a donc vraiment fait exprès.

Il a reçu le Prix Amédée Pichot de la Ville d’Arles en 2008 pour La Montagne volante. Je n'avais jamais entendu parler de ce prix, mais les prix en matière de traduction ne sont pas forcément bien connus...

eXPie a écrit:

Ce n'est pas une gaffe, enfin je ne peux pas le croire, il a dû faire exprès. Peut-être pour éviter une différence trop forte entre les chiens de berger et l'ordinateur, pour donner une atmosphère un peu irréelle.
Bernard Kreiss a traduit des oeuvres de Thomas Bernhardt, Adalbert Stifter, Les Anneaux de Saturne de Sebald, La Leçon d'allemand de Siegfried Lenz, etc.

Et il parle d'écrans lumineux, à un moment... mais toujours de calculateurs ou calculatrices, jamais d'ordinateurs ! Il l'a donc vraiment fait exprès.

Il a reçu le Prix Amédée Pichot de la Ville d’Arles en 2008 pour La Montagne volante. Je n'avais jamais entendu parler de ce prix, mais les prix en matière de traduction ne sont pas forcément bien connus...

en effet, "gaffe" est trop fort (je ne vais jamais recevoir de prix pour la traduction de mes pensées luxembourgeoises en phrases françaises ) et je suis certaine que ce prix veut dire quelque chose, mais je trouve quand même étrange qu'il ait fait ce choix.. parce que même si le lecteur peut s'imaginer qu'il s'agit d'un ordinateur.. pourquoi lui donner l'idée d'une calculatrice
changer dans la tête cette image contre cette image
c'est quand même demander un effort supplémentaire au lecteur.. et le texte en demande déjà assez

il utilise ordinateur, rarement, plus tard. ça lève une partie du doute. pour l'instant j'accroche mieux que ce que j'ai pu envisager tout au début.

Arabella a écrit:

silou a écrit:

Toujours chez les slovènes ,
La ballade de la trompette et du nuage de Ciril Kosmac de quoi rêver .

Tiens, dans Le jardin des Plantes, Boris Pahor cite cet auteur et ses deux livres traduits en français, dont celui-ci, et je me demandais si cela valait le coup de les rechercher. J'attends donc ton avis silou.

Je viens de terminer, pas de quoi rêver du tout, mais un roman qui m'a fait une forte impression, il nous fait entrer dans la genèse de la création littéraire. Je tenterai d'écrire quelques lignes sur un fil plus approprié.

Je crois que cela vaut le coup que tu le recherches, si tu vas dans une bibliothèque parisienne il est je crois facile à obtenir car en réserve centrale.
J'aimerais bien savoir ce qu'en dit Boris Pahor, tu nous diras quelques mots sur Le jardin des plantes ?

Oui, c'est prévu de faire un post quand j'aurais un peu de temps (et d'inspiration). Mais il n'en dit pas grand chose, il cite plus qu'autre chose son compatriote traduit, comme d'autres dans le livre.

animal a écrit:

pour l'instant j'accroche mieux que ce que j'ai pu envisager tout au début.

je te souhaite que cela va rester jusqu'à la fin..

Je vais lire de temps en temps dans "SEI SHÔNAGON : Notes de chevet".

tom léo a écrit:

Je vais lire de temps en temps dans "SEI SHÔNAGON : Notes de chevet".

Tu avais vu The Pillow Book de Peter Greenaway? Il s'en inspirait de façon originale.

Pour me rafraîchir

Deux pages de "Au cœur des ténèbres" aussi étouffantes que l'air ambiant je me suis donc rabattu sur "Le Turquetto".

darkanny a écrit:

Pour me rafraîchir

rien que la couverture fais du bien !

tom léo a écrit:

Je vais lire de temps en temps dans "SEI SHÔNAGON : Notes de chevet".

Oui, c' est un livre magnifique que celui de cette dame de Cour du 11e siècle, le grand livre de l' époque au Japon avec Le Dit du Genji. Et tu as raison, Tom Leo, c' est un livre qu' il faut lire lentement, au jour le lour pour en apprécier les nuances et les beautés...

tom léo a écrit:

Je vais lire de temps en temps dans "SEI SHÔNAGON : Notes de chevet".

on aussi un fil pour ce livre

Après La vie rêvée de Ernesto G de JM Guenassia (grande épopée, se lit tout seul mais ne m'a pas marquée outre mesure) et Y revenir de Dominique Ané (très sensible, j'ai aimé) j'attaque Avant la chute de Patrick Humbert