Vie de merde

Le plantage avec message d'erreur fatale faisait suite à l'ouverture d'une fenêtre de gestion de calques. Ensuite à chaque redémarrage, le même plantage toujours à l'ouverture de cette fameuse fenêtre devenu automatique, quelque soit le fichier appelé. Et rien à faire, même un redémarrage de la machine n'y a rien fait.
Le gros de la perte de temps fut surtout de retrouver le cd... Mais là, j'ai créé un répertoire avec la copie du logiciel pour pouvoir réinstaller depuis le dd.

C'est merveilleux l'informatique!

topocl a écrit:

C'est merveilleux l'informatique!

... je sens une pointe d'ironie.

Quand la réalité dépasse la fiction.



Histoire vraie, dont le dernier rebondissement n'a pas 24 heures.
Le mois dernier, un collègue ne se présente pas son poste. Interrogation : est-il malade, avait-il prévenu ?
Le lendemain, vendredi, idem. Plus de surprise que d'inquiétude.
Le week-end passe et le lundi arrive sans plus d’éclaircissement sur ce collègue toujours manquant.
Mardi, toujours rien. Pas de collègue, pas d'appel de sa part pour justifier l'absence. Téléphone par-ci, téléphone par-là. Rien. Le mardi soir, un second collègue qui fait du sport avec le premier s'inquiète de ne pas le voir non plus à ce rendez-vous hebdomadaire qu'il affectionne.
Cette fois, il est temps d'en avoir le coeur net : il se rend à son domicile, frappe à sa porte. Pas de réponse.

Sérieusement inquiet, il appelle les flics.
Flics, sérurier, ouverture de la porte et... drame.
Le collègue n°1 est pendu dans son appart'. Pas de lettre d'explication.
Stupeur au boulot comme vous l'imaginez.

Enquête de police.
On cherche la famille... qui ne se manifeste pas. On apprend alors que le collègue n°1 a été abandonné. Qu'il a été adopté. On ne semble pas retrouver ses parents adoptifs avec lesquels il serait brouillé. Ca tourne au mauvais mélo. Il se dit dans les couloir que les parents adoptifs auraient refusé de récupérer le corps du collègue. Qui effectivement est toujours à la morgue. Pas de responsable, pas de sou, pas d'obsèques.

Mardi dernier, la ville décide que cette situation est intolérable et décide de payer l'enterrement.
Enterrement qui a donc lieu mardi en présence de quelques personne de la boite. Et sans famille.
Peut-on imaginer plus glauque ?
Je pensais que nous étions au fond du trou.
Et bien non !
Le dernier épisode est plus sordide encore.

Hier, jeudi, la mère adoptive appelle ma boite car elle s'inquiète de ne pas avoir de nouvelle de son fils !
Et ce, 48h après son enterrement !


J'suis au 36e dessous !

Harelde

Une histoire à dormir debout, qui illustre, hélas ,la solitude croissante, le désarroi, le mal-être de beaucoup de personnes dans notre triste monde....

Ouaoouh, Harelde, sacrée histoire!
Pas facile à avaler , sans doute!
Le monde nous réserve toujours des surprises, et pas des meilleurs!
Allez, bon courage!

Harelde a écrit:

topocl a écrit:

C'est merveilleux l'informatique!

... je sens une pointe d'ironie.

Disons, comme de mon lave-linge et de ma voiture, j'aurais du mal à m'en passer, mais je n'y comprends rien.
Seulement je trouve que c'est un peu plus souvent l'informatique qui nous laisse en rade .
(et mon fils avec son sourire: Maman, si ça marche pas, c'est forcément ta faute! )

Il y a des gens vraiment très malheueux. Incroyablement. Qui endurent jusqu' au moment où ils n' en peuvent plus. Et la situation du pays multiplie ces actes désespérés. Aisni ces gens qui se sont suicidés à France Télécom ou ailleurs.

Oui, situation intolérable.
J'en veux aux flics qui, manifestement, n'ont pas dû se donner beaucoup de mal à chercher les parents.
Je n'ose imaginer la solitude de la standardiste recevant le coup de fil de la mère et devant lui apprendre la nouvelle. Et je n'ose imaginer la douleur de la mère apprenant ainsi le décès de son enfant après que l'enterrement ait eu lieu.
C'est un scandale !

topocl a écrit:

(et mon fils avec son sourire: Maman, si ça marche pas, c'est forcément ta faute! )

Non : ce n'est pas aussi simple !

Harelde, c'est horrible cette histoire!

...

Incendie dans l'immeuble. Bis repetita. Acte II

Hier soir, on s'apprétait à sortir quand on a senti une forte odeur de brûlé. Brouhaha vers le rez de chaussée, tous les résidants dans le hall. Une des folles du bas (y'en a deux) a tenté de faire crâmer ses voisins de paliers dont la tronche ne lui revenait pas. Elle est allée déposer tous les détritus du local poubelle devant leur porte, puis a mis le feu avec de l'alcool à brûler. Les pompiers, la police sont venus, le feu a été stoppé, mais la dingue revient ce matin après une nuit en service psychiatrie.

Eh oui. En France c'est ainsi. Tant qu'on n'a pas incendié l'immeuble entier et causer la mort d'innocents, eh bien on peut se balader en toute liberté. Elle est pas belle la vie?

Et dire que tous les fous ne sont pas enfermés......

Un peu de plus t'étais bonne pour recommencer les travaux Aériale! t'as eu chaud si j'ose dire!
Et t'as loupé ta sortie?

Aeriale a écrit:

En France c'est ainsi. Tant qu'on n'a pas incendié l'immeuble entier et causer la mort d'innocents, eh bien on peut se balader en toute liberté. Elle est pas belle la vie?

C'est-à-dire... qu'il me semble tout de même normal qu'on n'enferme pas les personnes qui n'ont rien fait.

Si on devait mettre entre quatre murs tous ceux qui ont des comportements bizarres (et qui décide du bizarre ?), il n'y aurait plus grand monde dans les rues. Peut-être, d'ailleurs, à commencer par chacun de nous.

Encore un coup de la télé! La semaine dernière, il était question d'un type frappadingue qui foutait le feu aux poubelles. On en avait entendu parler puisqu'il avait incendié celle de la sœur de Mme I. Bref, il y a pris goût et a fini par incendier un immeuble. Un blesse grave... Il a pris 15 ans!
L'histoire du type était dans le style "Avenue des Géants": misérable!
Et il à eu droit à son heure de "gloire" télévisuelle dont on se demande si c'est du reportage sociétal ou du sensationnel pour faire de l'audience entre deux pubs.

Harelde a écrit:

J'suis au 36e dessous !

Et ça se comprend !

Malheureusement, ce type d'évènement devient de plus en plus tristement banal.

Bon courage à toi !