L'insupportable au cinéma.

Marie a écrit:

Groupons nous!!...des pop corn, bien sûr, mais aussi des hamburgers frites !!!

Non! Je n'y crois pas! Hamburgers et frites sont servis à l'entrée ou c'est quelqu'un qui passe dans les allées?
Savez-vous si des "études" ont été faites sur les comportements en salle? Je suppose qu'ils varient d'un pays à l'autre? Pour les enfants, le ciné a tjs eu cet air de fête : bonbons, glaces, pop corn...

Citation :

Hamburgers et frites sont servis à l'entrée ou c'est quelqu'un qui passe dans les allées?

A l'entrée!
Remarque que finalement... j'ai souvenir des mikos qui fondaient et s'écrasaient mollement,ici, c'est le ketchup!!! Faut viser, pour les frites!

Je propose donc que le fil initié par Coline "L'insupportable au cinéma", prenne le titre merveilleux de "L'insupportable en salle" et que, si d'aucuns le désire, un autre fil nous entretienne, à l'occasion, de ce que l'image peut véhiculer, parfois, de très douloureux...les mots me manquent...

Babelle a écrit:

Je propose donc que le fil initié par Coline "L'insupportable au cinéma", prenne le titre merveilleux de "L'insupportable en salle" et que, si d'aucuns le désire, un autre fil nous entretienne, à l'occasion, de ce que l'image peut véhiculer, parfois, de très douloureux...les mots me manquent...

La question était très ouverte, c'est ce que j'ai répondu à Queenie, mais je ne m'attendais pas à ce genre de réponses...
Je ne pensais pas aux conditions matérielles...

A propos du cinéma, si je parle de la salle de projection, rien ne m'insupporte. Un groupe de personnes aussi différentes les unes que les autres, se retrouvent cloisonnées dans une pièce, souvent bien aménagée, avec l'espoir de connaître un moment d'évasion. Que soient présents des spectateurs attentifs, ronchons, respectueux ou sans gêne, le sujet du film donne à ces individus le prétexte de se réunir en ce lieu, à cet instant précis. La durée de la séance ne changera pas le comportement de nos individualités. Tu peux remarquer ceux qui te dérangent, sache par ton comportement, ne pas importuner tes voisins.

A propos du cinéma, si je parle des films projetés sur grand écran, rien ne m'insupporte. Je reçois les images telles qu'à bien voulu me montrer le réalisateur. Lorsqu'elles me déplaisent, c'est surement parce que je ne suis pas préparé à les avaler. Je vais y réfléchir. Bonne question coline

Concernant la projection, je déteste quand les gens font des réflexions entre eux à propos du film., ou qund les gens parlent, tout simplement ; ça paraît tomber sous le sens, pourtant certains se croient dans leur salon...
A la limite, je préfère encore les bruits des sachets de bonbons, parce que ça peut m'arriver aussi, du coup je dois être plus indulgente...

Et puis concernant les films, je n'aime pas (O doux euphémisme) quand on entend une réplique toutes les cinq minutes et que le film est lent, tout simplement...un livre lent ne m'ennuie pas, ou du moins pas tout de suite, mais alors pour le film, je n'ai aucune patience...
Donc je n'aime pas Bergman, ni les films de Duras et tout ce genre là

mieux vaut un film lent où il se passe des choses qu'un film rapide où il ne se passe rien (ou où on essaye de nous faire croire qu'il se passe des choses... et que ça va vite ?)

je réfléchis à la question...

dans les salles le plus énervant c'est le gang de petites vieilles du rang juste derrière... ronflements et ou commentaires obligatoires !

le top c'est quelques petits vieux (super souvenir de Apocalypse Now Redux, on était cinq dans la salle : trois petits vieux, mon frère, moi -> conditions idéales )

dans les films, plus difficile... d'accord avec Queenie pour les effets spéciaux qui servent à rien (et souvent pas beaux) qui sont là pour tenter de créer un intérêt à eux tout seuls.... le pire ? la prétention du film peut être... je crois que la seule séance que j'ai bien failli quitter c'était Trafic (le truc moisi avec Michael Douglas) entre les doutes sur le propos du film, des passages indigestes et la tendance "ouais moi j'ai trop du style mais j'ai rien inventé". Donc les idées pas très claires et racoleuses à peu de frais + le racolage sur un pseudo style (de De Palma le film avec Banderas qui prend des photos ?)

le Cinéma c'est très important

(et Kitano, Fantaisie, ça te fait le même effet ?)

Kita quoi ? Je ne connais pas

Fantaisie héroïque a écrit:

Kita quoi ? Je ne connais pas

Tout sur Takeshi Kitano ici...
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Cela vaut le coup de découvrir Fantaisie Héroïque...
Moi je n'aime pas tout mais j'ai adoré L'été de Kikujiro et Dolls aussi!

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(En parler me donne envie de revoir ces films:) )

Animal...Un petit fil Kitano ?

oulalala

je crois que ça fait un peu longtemps que je ne les ai vus pour la plupart... et je n'ai pas vu le dernier... les deux derniers en fait, on dirait qu'il y en a un tout récent, ce n'est pas non plus les films dont je me sens le plus à l'aise pour parler... m'enfin remarquez pourquoi pas, et puis je pense que beaucoup d'entre vous viendront s'en mêler

(et une éventuelle bonne occasion de parler de la violence au cinéma...)

animal a écrit:

oulalala

m'enfin remarquez pourquoi pas, et puis je pense que beaucoup d'entre vous viendront s'en mêler

Si tu l'ouvres, je te suis, mais seulement à mon retour de vacances...et pour parler des deux films de lui que j'ai aimés: Dolls et L'été de Kikujiro...
J'ai vu aussi Hana Bi et Brothers mais ce n'est pas mon univers...
Je pense que j'aurais aimé voir aussi A scene at the sea mais je n'en ai pas eu l'occasion...

je suppose que ça s'ouvrira prochainement, le temps de déterrer les souvenirs et d'organiser les idées

(voilà, coline elle sort quelques titres et après, ça me rappelle des trucs... et voila, voila... )

Je ne connais rien de ce réalisateur ou acteur Takeshi Kitano : que de choses à découvrir en passant par chez vous!
- Je poursuis sur le mode clavardage notre fil "L'insupportable au cinéma".
"Comment Hitchcock m'a guéri" : c'est un livre paru chez Albin Michel, de Serge Tisseron, psychanalyste, auteur assez médiatisé et s'adressant à un large public.
- L'auteur y explique comment le cinéma a réveillé un traumatisme enfoui. A quatre ans, Serge Tisseron échappe de justesse à la noyade et dans son souvenir:

Citation :

«Le plan qui surgit est celui d'une femme, tordue par une expression d'angoisse que je n'oublierai jamais. C'est le visage de ma mère. Il est parcouru par de légères déformations comme s'il était perçu à travers un verre légèrement dépoli en mouvement : la scène est à présent vue du fond du canal.»

.
Une scène oubliée, occultée depuis tant d'années, et qui refait surface grâce au suspens hitchcockien, ça ne me surprend pas vraiment, vu la maîtrise du maître...
Dans la revue Lire à propos de Tisseron>

Citation :

(...)Les images peuvent conduire à se confronter au traumatisme et à se le représenter.

Serge Tisseron était déjà l'auteur de "L’enfant au risque des médias".
Il nous explique comment l'enfant arrive à se "défendre" contre la violence de l'image : par les mots (en parler), le scénario intérieur, et le jeu... sous l'aile bienveillante du parent... Je ne suis pas d'accord à cent pour cent et je pense qu'interdire de regarder certaines scènes est plus raisonnable.

animal a écrit:

(voilà, coline elle sort quelques titres et après, ça me rappelle des trucs... et voila, voila... )

C'est le jeu Animal...Faire remonter nos souvenirs pour les mettre en partage avec les autres...Bises.