Nos lectures de novembre 2014

"Les pays" de Marie-Hélène Lafon

(pas bête comme idée !)

Dreep a écrit:

Un peu décevant l'Ivresse de la métamorphose... Il m'a coupé l'envie de lire un Zweig de plus, et pourtant, le Monde d'Hier m'attend toujours dans ma bibliothèque.

C'est comme ça (même si moi, j'ai pratiquemment tout aimé de Zweig). Mais pour dire quelque chose sue "Le Monde d'Hier', je pense que c'est carrément un approche autre, presque historique, autobiographique sur la fin d'un monde, aussi bien d'un modèle d'hier, que des sécurités intérieures acquises au milieu de ce cadre. Je trouvais cela passionant...

Dreep a écrit:

Mais je crois en fait que je vais me laisser tenter par Les Mémoires d'Outre-tombe, très bientôt. Parfois, il suffit d'un rien pour être tenté en fait. Et j'avais envie d'attaquer le colosse un jour ou l'autre de toute façon. Et peut-être qu'après je pourrais envisager Les Mémoires de Saint-Simon...

Génial, un autre insouciant...

Sullien a écrit:

Et par moments, quelques plongées dans les Gravitations de J. Supervielle.

Bonnes plongées... point trop n'en faut ? ou tu préfères lire généralement la poésie par petits morceaux ?

coline a écrit:

Editeur:
Le premier roman de Sergueï Lebedev (né en 1981) se présente comme une enquête. Ayant survécu, enfant, à la morsure d’un chien grâce à une transfusion sanguine, le narrateur cherche à connaître l’identité de celui dont le sang coule désormais dans ses veines et dont la personnalité recèle un mystère.
Ayant grandi pendant la période de transition qui a suivi la perestroïka et la chute du régime, Lebedev appartient à une génération héritière d’une mémoire historique « trouée » pour laquelle la violence politique − pourtant centrale dans la conscience collective des Russes − demeure fiction ou cauchemar.
La Limite de l’oubli est le premier roman d’un jeune auteur qui a su s’affranchir des limites imposées par l’effacement des années soviétiques. Il a mis au service de ce projet non seulement son talent littéraire, mais également son expérience de géologue qui l’avait conduit, à travers l’immensité de l’espace russe, vers les vestiges des camps et les paysages du Grand Nord, magistralement évoqué dans leur dimension à la fois mythique et politique.

ça fait un peu Coeur de chien tout ça...

Dreep a écrit:

J'ai de plus en plus de mal à lire en ce moment, problèmes de concentration. Pourtant, Moby Dick s'avère être carrément génial. Les septs fous intéressant et immersif. En revanche, L'homme sans qualités je suis pas encore tout à fait dedans. Et Le Château est un peu poussif pour l'instant.

Bon, ce n'est peut-être pas l'heure de te lancer dans les Mémoires d'outre-tombe finalement
(fini le premier tome aujourd'hui, je ne sais pas dans quoi je me lance ensuite mais j'ai du choix).

tom léo a écrit:

Dreep a écrit:

Un peu décevant l'Ivresse de la métamorphose... Il m'a coupé l'envie de lire un Zweig de plus, et pourtant, le Monde d'Hier m'attend toujours dans ma bibliothèque.

C'est comme ça (même si moi, j'ai pratiquemment tout aimé de Zweig). Mais pour dire quelque chose sue "Le Monde d'Hier', je pense que c'est carrément un approche autre, presque historique, autobiographique sur la fin d'un monde, aussi bien d'un modèle d'hier, que des sécurités intérieures acquises au milieu de ce cadre. Je trouvais cela passionant...

Oui , bien sûr ce dernier roman non publié de son vivant et "reconstruit " à l'aide de manuscrits retrouvés dans ses archives ne reflète en aucun cas l'ensemble de son oeuvre ! Il y a malgré tout de très bonnes choses  ...L'écriture est mois concise , beaucoup de redites inutiles , une lourdeur d'ensemble due au côté inachevé ....Il faut l'appréhender comme tel d'ailleurs ; il est bien évident que Sweig n'aurait jamais publié ce roman "en l'état" .....
Mais j'ai occulté tout ce qui "critiquable" , et finalement j'ai passé un bon moment .

Dreep a écrit:

Un peu décevant l'Ivresse de la métamorphose... Il m'a coupé l'envie de lire un Zweig de plus, et pourtant, le Monde d'Hier m'attend toujours dans ma bibliothèque.

.

Moi pas !
J'enchaine avec "La confusion des sentiments" .
Et je vais me procurer" Le monde d'hier" recommandé par Tom Léo .

Zweig...Vous en parlez...vous en parlez...Il faut absolument que je le lise. J'ai Le joueur d'echecs dans ma PAL. Un tout petit livre. Ce sera ma prochaine lecture.

pia a écrit:

Zweig...Vous en parlez...vous en parlez...Il faut absolument que je le lise. J'ai Le joueur d'echecs dans ma PAL. Un tout petit livre. Ce sera ma prochaine lecture.

Evite donc je pense ,  pour une première lecture "Ivresse de la métamorphose" !
Personnellement j'ai été subjuguée par Lettre d'une inconnue et Amok !


Mais si tu survoles le fil de Sweig , tu verras qu'il n'enchante pas tout le monde ...On peut le trouver un peu vieillot aujourd'hui ! ( ce n'est pas mon opinion ) Mais sa plume est une caresse pour les amateurs de classicisme !

je ne dirai rien.

huhu.

Zweig, oui c'est chouette ! Notamment Le joueur d'échecs, Vingt quatre heures de la vie d'une femme (dont je viens de me rappeler que je l'ai vu au théâtre il y a quelques années !)ou Lettre d'une inconnue que j'ai beaucoup aimée…
Pour ma part, je finis Cette aveuglante absence de lumière, de Tahar Ben Jelloun, en ce mois pluvieux de Novembre.

colimasson a écrit:

Sullien a écrit:

Et par moments, quelques plongées dans les Gravitations de J. Supervielle.

Bonnes plongées... point trop n'en faut ? ou tu préfères lire généralement la poésie par petits morceaux ?

C'est très variable... La temporalité du poème est très particulière, et j'aime, parfois, laisser décanter un poème, voire un vers, plusieurs heures (ou même plus, comme ce vers de Roubaud, "dire est la nostalgie de montrer", qui m'a littéralement obsédé pendant des jours). Et à d'autres moments, les pages défilent. Manière de dire qu'en poésie, il faut attendre la rencontre, se laisser bercer, et au moment décisif, plonger dans le vertige. La vertu du poète, pour moi, c'est la condensation. On est toujours trop lent d'esprit pour attraper le sens au vol.

Aristocrates et grands bourgeois - Eric MENSION-RIGAU

églantine a écrit:

Evite donc je pense ,  pour une première lecture "Ivresse de la métamorphose" !

Mais si tu survoles le fil de Sweig , tu verras qu'il n'enchante pas tout le monde ...On peut le trouver un peu vieillot aujourd'hui ! ( ce n'est pas mon opinion ) Mais sa plume est une caresse pour les amateurs de classicisme !

C'est noté je vais commencer par Le joueur d'echecs qui est dans ma PAL.

animal a écrit:

je ne dirai rien.

huhu.

Et je vais survoler le fil pour savoir......

Je commence Une part de ciel : Claudie Gallay

colimasson a écrit:

Dreep a écrit:

J'ai de plus en plus de mal à lire en ce moment, problèmes de concentration. Pourtant, Moby Dick s'avère être carrément génial. Les septs fous intéressant et immersif. En revanche, L'homme sans qualités je suis pas encore tout à fait dedans. Et Le Château est un peu poussif pour l'instant.

Bon, ce n'est peut-être pas l'heure de te lancer dans les Mémoires d'outre-tombe finalement
(fini le premier tome aujourd'hui, je ne sais pas dans quoi je me lance ensuite mais j'ai du choix).

J'ai peut-être besoin d'être stimulé, aussi, j'ai commencé Justine de Lawrence Durell, le premier volume du Quatuor d'Alexandrie.
Le style me semble frais et apaisant.