Les écrivains/ auteurs que vous avez rencontrés...

Rencontre avec Antonio Lobo Antunes J'en parle ici

kenavo a écrit:

Rencontre avec Antonio Lobo Antunes J'en parle ici

Il faut absolument aller lire ce long et généreux compte-rendu de rencontre qui se termine par ces mots:

Kenavo a écrit:

Merci Monsieur Lobo Antunes d'avoir fait le chemin à Strasbourg, après des années que j'admire et adore vos romans, je suis tombée amoureuse de vous.. éperdument!

merci Coline

malheureusement les 2 photos prises de lui ne sont pas trop bonnes.. mais je ne voulais pas faire fonctionner le flash, puisque je sais comme il déteste les photos.. mais c'est un petit souvenir

Hier, avec Little Devil, nous sommes allées à la rencontre de Jean-Philippe Blondel.
Nous ne sommes hélas pas restées longtemps, c'était une séance dédicaces mais l'auteur prenait le temps de discuter avec chacun.
C'est un monsieur agréable, enjoué qui a toujours le sourire ! Nous avons échangé sur le fait que nous nous faisions passer ses livres entre mère et fille. Il a dit que c'est exactement ce qu'il recherche, une ouverture, un dialogue. Il est prof d'anglais, il aime ses élèves, ça se sent... sa femme est instit : voilà donc pourquoi le domaine de l'enseignenemt est si présent dans ses livres.
Ce n'est pas Marc Levy (d'accord, il ne vend certainement pas autant de livres !), il regarde les gens, les écoute. Il est vraiment dans l'échange.
Parfois une photo suffit à se faire une impression, j'avais bien aimé sa bouille sympa, je n'ai pas été déçue.
Bon, on ne peut pas dire que cela soit vraiment une rencontre (je pense que les 2, 3 personnes qui traînaient dans les rayons, attendaient qu'il y ait moins de monde afin de vraiment discuter avec lui), mais je suis tout de même bien contente et j'ai mon bouquin dédicacé !
En fait, je trouve que ce sont des moments étranges. J'ai envie de voir l'écrivain puis super timide, je ne sais plus quoi dire !!!

Citation :

En fait, je trouve que ce sont des moments étranges. J'ai envie de voir l'écrivain puis super timide, je ne sais plus quoi dire !!!

Menyne,

Ouais... comme dire allo? Le contact se fait dans la réciprocité je crois. La simplicité est ce qui compte. J'imagine que quand nous recevons tout plein de personnes, nous apprécions un côté plus humain, intime, même si ça reste un métier de relations publiques. Pour ma part, j'avais déjà vu l'auteur québécois de littérature jeunesse, Raymond Plante. Je l'avais trouvé un brin timide dans la conférence qu'il nous avait donné en classe mais notre professeur n'était pas nécessairement le meilleur exemple d'accueil... Ainsi, ça revient à une notion d'humanité.

Menyne a écrit:

Hier, avec Little Devil, nous sommes allées à la rencontre de Jean-Philippe Blondel.
Nous ne sommes hélas pas restées longtemps, c'était une séance dédicaces mais l'auteur prenait le temps de discuter avec chacun.
C'est un monsieur agréable, enjoué qui a toujours le sourire ! Nous avons échangé sur le fait que nous nous faisions passer ses livres entre mère et fille. Il a dit que c'est exactement ce qu'il recherche, une ouverture, un dialogue. Il est prof d'anglais, il aime ses élèves, ça se sent... sa femme est instit : voilà donc pourquoi le domaine de l'enseignenemt est si présent dans ses livres.
Ce n'est pas Marc Levy (d'accord, il ne vend certainement pas autant de livres !), il regarde les gens, les écoute. Il est vraiment dans l'échange.
Parfois une photo suffit à se faire une impression, j'avais bien aimé sa bouille sympa, je n'ai pas été déçue.
Bon, on ne peut pas dire que cela soit vraiment une rencontre (je pense que les 2, 3 personnes qui traînaient dans les rayons, attendaient qu'il y ait moins de monde afin de vraiment discuter avec lui), mais je suis tout de même bien contente et j'ai mon bouquin dédicacé !
En fait, je trouve que ce sont des moments étranges. J'ai envie de voir l'écrivain puis super timide, je ne sais plus quoi dire !!!

merci pour ce compte-rendu...
je l'ai suivi pendant pas mal de livres... surtout aussi parce que j'avais l'impression qu'il était vraiment quelqu'un de "bien"

jack-hubert bukowski a écrit:

Citation :

En fait, je trouve que ce sont des moments étranges. J'ai envie de voir l'écrivain puis super timide, je ne sais plus quoi dire !!!

Menyne,

Ouais... comme dire allo? Le contact se fait dans la réciprocité je crois. La simplicité est ce qui compte. J'imagine que quand nous recevons tout plein de personnes, nous apprécions un côté plus humain, intime, même si ça reste un métier de relations publiques. Pour ma part, j'avais déjà vu l'auteur québécois de littérature jeunesse, Raymond Plante. Je l'avais trouvé un brin timide dans la conférence qu'il nous avait donné en classe mais notre professeur n'était pas nécessairement le meilleur exemple d'accueil... Ainsi, ça revient à une notion d'humanité.

L'intime. C'est exactement ça et c'est exactement ce qui manque dans ce type de rencontre. J'aurais envie de poser de nombreuses questions, de parler de mes ressentis, des liens que j'aurais pu faire mais la présence des personnes qui font la queue derrière moi me paralyse. En fait je crois qu'il me faudrait un dîner en ptrès petit comité voire en tête à tête pour être à l'aise.

Menyne a écrit:

En fait je crois qu'il me faudrait un dîner en ptrès petit comité voire en tête à tête pour être à l'aise.

Oui, là il y aurait vraiment "rencontre"...Les séances dédicaces ne s'y prêtent guère en général ...Ou alors il faut arriver avec un peu de chance à l'heure creuse, au moment où l'auteur est en attente de ses lecteurs et tout prêt à discuter avec ceux qui se présentent (s'il reste quelques heures dans la librairie)...

Une rencontre pour une dédicace est plutôt courte. Une fois, pour l'anniversaire de ma soeur, je me suis démené pour faire dédicacer un livre à Olivia Rosenthal, qu'elle a admiré en tant que prof et adore comme auteure. Recherches sur le web pour savoir où la trouver. Finalement, je suis allé à un diner-rencontre avec trois romanciers (dont celle précitée) qui publiaient aux éditions Verticales. C'était finalement elle la plus intéressante car, contrairement aux deux autres qui semblaient faire l'article pour leur bouquin, elle n'hésitait pas à digresser sur le sujet, donner des impressions, des réflexions qui semblaient venir sur l'instant.
Après, bien sûr, lors des dédicaces, c'est très rapide. Elle a quand même cherché à savoir pour qui était le livre, à retrouver cette ancienne étudiante et les dédicaces ont quand même été plus chaleureuses que "A ..., amitiés" ou toute autre banalité.
Moi qui ne suis pas adepte de ce genre de rencontre, j'ai plutôt été conquis.

coline a écrit:

Menyne a écrit:

En fait je crois qu'il me faudrait un dîner en ptrès petit comité voire en tête à tête pour être à l'aise.

Oui, là il y aurait vraiment "rencontre"...Les séances dédicaces ne s'y prêtent guère en général ...Ou alors il faut arriver avec un peu de chance à l'heure creuse, au moment où l'auteur est en attente de ses lecteurs et tout prêt à discuter avec ceux qui se présentent (s'il reste quelques heures dans la librairie)...

Et oui, mais cette fois, je pense que l'heure creuse, c'était plutôt après car quand nous sommes arrivées il n'était pas encore là. Il terminait de manger dans la pizzéria juste en face !
Je pense qu'il a pris du temps après car je voyais bien que certains n'attendaient que cela mais hélas nous ne pouvions pas rester trop longtemps.

Par contre, lors d'un salon de BD qui a lieu tous les ans à Bourgoin Jallieu il est très facile de rencontrer les auteurs le matin, avant l'arrivée de du "monde" (Ce n'est pas non plus Angoulême) et c'est parfois un plaisir de discuter avec eux alors qu'ils sont en train de réaliser un magnifique dessin sous nos yeux et sur notre livre !

Menyne a écrit:

jack-hubert bukowski a écrit:

Citation :

En fait, je trouve que ce sont des moments étranges. J'ai envie de voir l'écrivain puis super timide, je ne sais plus quoi dire !!!

Menyne,

Ouais... comme dire allo? Le contact se fait dans la réciprocité je crois. La simplicité est ce qui compte. J'imagine que quand nous recevons tout plein de personnes, nous apprécions un côté plus humain, intime, même si ça reste un métier de relations publiques. Pour ma part, j'avais déjà vu l'auteur québécois de littérature jeunesse, Raymond Plante. Je l'avais trouvé un brin timide dans la conférence qu'il nous avait donné en classe mais notre professeur n'était pas nécessairement le meilleur exemple d'accueil... Ainsi, ça revient à une notion d'humanité.

L'intime. C'est exactement ça et c'est exactement ce qui manque dans ce type de rencontre. J'aurais envie de poser de nombreuses questions, de parler de mes ressentis, des liens que j'aurais pu faire mais la présence des personnes qui font la queue derrière moi me paralyse. En fait je crois qu'il me faudrait un dîner en ptrès petit comité voire en tête à tête pour être à l'aise.

L'intime... je prêcherai encore une fois pour ma paroisse mais si jamais il vous vient l'idée de suivre des cours de littérature, je vous invite à prendre des cours dans le corpus de création littéraire. Les ateliers d'écriture en petits groupes de 20 à 25 personnes offrent la possibilité de développer une complicité certaine avec le groupe.