Le Café Littéraire - ici on cause....

Le "syndrome de Stendhal", chez moi, c'est plutôt la sensation que mes paupières sont lourdes, mais lourdes
Blague à part, j'ai vu un film assez réussi de Dario Argento sur le sujet, si on aime l'horreurun peu kitsch à l'italienne...

Que sont le syndrome de l'Inde et le syndrome de Jérusalem ?

Citation :

Pour rester au niveau littéraire, ce genre de "pathologie" a été décrite par Stendhal , et est classique, semble-t-il chez les touristes de Florence.

Pour être allé à Florence, je reconnais que Stendhal avait raison.. Une telle profusion de chef d'oeuvres architecturaux, artistiques c'est à en perdre la raison !

Le syndrome de l'Inde:
ICI
Le syndrome de Jérusalem, c'est la même chose, mais en plus mystique.
Ce sont des impressions de déréalisation , voire des bouffées délirantes. Bien sûr qui peuvent être de différents degrés!
Mais je sais que par exemple, je ne retournerai jamais dans un pays asiatique pauvre, ni en Inde, tant je m'y sentais mal.

Merci Marie pour le renseignement !
Cela me fait un peu penser à l'expérience évoquée dans le Poisson scorpion de Nicolas Bouvier.

Marie a écrit:

Le syndrome de l'Inde:
ICI

Marie, n'as-tu pas l'impression que la jeune femme de A l'abri de rien aurait pu se jeter avec excès dans n'importe quelle dérive?...
Les sans-papiers sont là...Elle se porte vers eux ...Elle aurait pu, à mon avis, embrasser n'importe quelle cause tellement elle est mal ...

Le syndrome de Stendhal à la Nezumi, les paupières qui tombent, j'ai aussi...


Je n'ai pas lu Le poisson scorpion, il décrit quoi?

Un autre lien, plus en rapport avec le livre d'Olivier Adam, car, si j'ai bien compris, le personnage va quitter son univers, y compris ses enfants qu'elle aime, pour s'investir totalement dans celui des sans-papiers?
ICI

Comment peut on ne pas connaitre Le poisson scorpion, Marie ! La mésaventure de Bouvier immobilisé à Ceylan, comme envouté, comme ensorcelé. Qui faillit perdre la vie parceque privé de sa volonté et de son instinct vital.

Citation :

Marie, n'as-tu pas l'impression que la jeune femme de A l'abri de rien aurait pu se jeter avec excès dans n'importe quelle dérive?...
Les sans-papiers sont là...Elle se porte vers eux ...Elle aurait pu, à mon avis, embrasser n'importe quelle cause tellement elle est mal

Je n'ai pas fini, Coline...Peut être...mais il y a le côté "pire dans la misère" ( je n'ai plus la phrase exacte), mais c'est écrit, je le retrouverai.
J'ai l'impression ( pour Florence et Jérusalem, je connais les symptomes mais ne les ai pas éprouvés, mais l'Inde, si) que c'est quelque chose qui est vécu par des personnalités sans "peau" , ou à fleur de peau, qui n'arrivent pas à distancier..Tout cela est connu en psychiatrie, mais ce qui fait 'originalité des syndromes cités plus haut, c'est qu'ils surviennent chez des personnes sans antécédents, et qu'il leur suffit de partir pour que cela s'arrange..
On dirait que Marie, le personnage d'Olivier Adam, plonge dans un gouffre qui va la broyer, car sans fond . Mais , encore une fois, je ne sais pas comment ça se termine.

Citation :

Comment peut on ne pas connaitre Le poisson scorpion, Marie !

Je ne l'ai pas lu...mais vais le faire! Oui, c'est pareil, il me semble.

Marie a écrit:

Le syndrome de Stendhal à la Nezumi, les paupières qui tombent, j'ai aussi...


Je n'ai pas lu Le poisson scorpion, il décrit quoi?

Un autre lien, plus en rapport avec le livre d'Olivier Adam, car, si j'ai bien compris, le personnage va quitter son univers, y compris ses enfants qu'elle aime, pour s'investir totalement dans celui des sans-papiers?
ICI

Apparemment ton autre lien ramène encore au syndrome de l'Inde, Marie.

J'imagine parfaitement que l'on puisse être victime du syndrome de l'Inde tant le choc culturel doit être immense et la perte des repères aussi.
Dans un jeu télévisé que j'ai vu un jour, des dizaines d'Indiens regardaient 2 jeunes joueurs/voyageurs occidentaux avec insistance et les jeunes occidentaux avait de plus en plus de mal à supporter leurs regards et leur présence et leur demandaient de partir assez brutalement.
C'était assez choquant de voir l'attitude des occidentaux mais même en tant que spectatrice je ressentais un malaise tant l'attitude des Indiens étaient irrationnelle. Ils étaient immobiles, de plus en plus nombreux à s'agglutiner et fixer les jeunes, sans rien faire juste les fixer et les suivre partout où ils allaient et cela pendant des heures. En silence, gravement, ils les fixaient. C'était oppressant. Déjà que derrière l'écran, j'avais du mal...
Sans parler du reste, la pauvreté et du choc que l'on doit ressentir à certaines visions.

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bix229 a écrit:

Comment peut on ne pas connaitre Le poisson scorpion, Marie ! La mésaventure de Bouvier immobilisé à Ceylan, comme envouté, comme ensorcelé. Qui faillit perdre la vie parceque privé de sa volonté et de son instinct vital.

Marie, comme Bix je te conseille ce récit halluciné et poétique, flirtant avec la folie. Inoubliable...

COMMENT j'ai pu ouvrir ce fil avant de m'absenter pour 24 heures??
MERCI pour toutes vos contributions - je les ai lu et vais en revenir après.. mais cela me fait plaisir qu'un tel endroit vous plaît - bien que je ne trouve pas que ce soit grave si on ne parle pas toujours littérature - c'était juste pour faire la différence avec le bar que j'aime et où j'adore l'atmosphère!
En parcourant vos posts, je répond tout de suite à K - concernant le billard - pour moi ce serait plutôt une table de Snooker.. et inviter Ronny O'Sullivan pour nous présenter ce sport
Et concernant le syndrome de l'Inde - je me rappelle qu'on ma dit que l'ambassade de France en Inde est la seule des ambassades françaises dans le monde qui offre un service psychologique - le 'choc' est apparemment essentiellement grave dans ce pays..
Pour le Poisson scorpion je dois dire, que je ne l'ai pas encore lu - mais il y a quelques mois j'ai vu sur ARTE un reportage sur Nicolas Bouvier - spécialement sur ce moment de sa vie - des images des lieux où il habitait, des extraits de ce livre comme commentaire - c'était vraiment hallucinant!

A plus tard...

Et qu'est-ce que le snooker, Kenavo ?

Ma meilleure amie avec laquelle je me retrouve le Samedi matin en ville pour notre rencontre ‘café littéraire réelle' est absente ce matin (elle est à Nancy avec son mari qui se trouvait sur la liste d’attente pour un rein – ils ont reçu l’appel cette nuit et maintenant il doit subir les tests pour voir si le rein est compatible pour lui) – je me retrouve donc dans le café littéraire virtuel
Dans le fil sur William Henry Hudson, Bix, Arabella et Coline ont parlé d’insomnie, de la découverte de nouveaux auteurs et du manque de temps pour lire tous les livres qu’on a envie de lire..
Tout un tas de possibilités de bavarder, causer, papoter…
Je suis insomniaque moi aussi (je ne vois cela pas d’un œil négatif – si je pourrais m’en passer encore avec moins de sommeil – je le ferrais volontiers… ) et une partie des heures ‘gagnées’ est pour la lecture.. (depuis que j’ai découvert ce forum, une partie en est pour participer ici )
En ce qui concerne la découverte d’auteurs – tout à fait d’accord avec Arabella – il y en tellement.
Mais moi j’aime dire que les livres/auteurs me retrouvent – ce n’est pas moi qui les trouve. Par exemple si je rentre dans une librairie – j’ai toujours l’impression que parmi les centaines, milliers de livres – il y a souvent ceux qui sont destinés pour moi, qui m’attirent – comme les sirènes chez Odyssée Je dis toujours – ‘les livres chantent’ et il y en a des mélodies auxquelles je suis susceptibles et donc je me dirige vers ces livres – et normalement ce sont ces découvertes ‘spontanées’ qui me tiennent le plus au cœur.
Et du moment que j’ai commencé à fréquenter l’Internet, j’ai réalisé que cette ‘mélodie’ est aussi à percevoir par l’écran – les livres que je découvre par exemple parmi ce forum me ‘chantent’ (pas besoin d’appeler le service psychologique – je suis consciente de ma maladie )

monilet a écrit:

Quand je n'ai pas envie de lire, j'ai parfois envie d'écrire, sinon je parcours les sites littéraires ou lis les rubriques littéraires des magazines.

Malheureusement ceci est aussi un de mes passe-temps pour surmonter un moment où je n’aime pas trop lire – mais ceci a souvent comme résultat que je me retrouve avec beaucoup trop de recommandations ou même nouveaux livres (aussi un passe-temps idéal – acheter des nouveaux livres parce que je pense retrouver le goût pour lire ainsi ) et puis c’est la panique de choisir entre toutes ces nouvelles lectures qui m’empêche de lire :arrow:

coline a écrit:

Je vais donc venir ici comme je me rends souvent en vrai dans "ma" petite librairie-salon de thé pour y retrouver des amis comme moi fous de lecture...

Ah oui.. j'ai lu ce fil et ta petite librairie a tout à fait l'aspect qui pourrait me plaire..

Steven a écrit:

Peut-être qu'il y a plus de "moments qui conviennent" à ces dames qu'à ces messieurs !

Je suis quand même content de te retrouver par ici

Babelle a écrit:

Chouette, un café littéraire!
Je n'ose pas parler de mes lectures au bar où l'on papote, et je me rends compte que les fils théma sont remplis de ces petites choses qui devraient plutôt se trouver par ici.

C'était l'idée initiale.. et si Steven s'occupe de la construction de la passerelle entre bar et café ce serait l'idéale

Marie a écrit:

Tout cela est un peu confus, mais c'est le propre de conversations de café, non?

Tu as attrapée l’esprit du lieu

mimi a écrit:

Albert Cohen qui a écrit Belle du Seigneur

Ah... un de ces livres qui m'attent encore.. (après la lecture de Solal j'ai commandé sa Belle du Seigneur - sans prêter attention au nombre de pages.. imaginez mon étonnement quand mon libraire m'a donné mon exemplaire.. un livre pareil a besoin d’un peu plus de courage

animal a écrit:

en ce qui me concerne c'est surtout que je suis absolument en pièces détachées... (et j'ai du paumé le mode d'emploi...)

Navré de l'entendre.. j'espère que ta situation va bientôt changer...

marielaure a écrit:

Je viendrais y faire un tour ces prochains jours

Tu seras la bienvenue

Queenie a écrit:

un café littéraire, c'est vrai que maintenant que j'y pense ça manquait peut être sur parfum de pouvoir parler de livres "en toute légereté".

JDP a écrit:

Mais bien sûr que nous sommes là. Nous écoutons. Nous sommes sous le charme.

Et c'est bien de savoir que vous êtes là

et voià une table de Snooker (K – je te promets – c’est plus fascinant que le billard )

sentinelle a écrit:

toc toc toc y'a encore de la place pour une ptite nouvelle ?

Tu n'est pas une 'nouvelle' - tu es la responsable pour organiser les serveurs ici au café

arabella a écrit:

Au sujet de la discussion des périodes où on ne lis pas, en ce qui me concene, c'est souvent lorsque je lis un livre sur lequel je bloque, qui ne me passionne pas, mais que je ne veux pas abandonner.

Depuis des années je me tiens à une 'règle' - donner une chance à chaque livre - jusqu'à la page 30-50 - à partir de ce moment si le livre ne me passionne pas - c'est qu'il n'est pas pour moi, pas pour le moment.. et je ne me torture plus.. peut être je vais le retrouver un autre jour..
Mon exemple fétiche: Nicholas Shakespeare The High Fligher (je ne l'ai pas trouvé en français??) - un livre que j'ai commencé TROIS fois - et à chaque reprise je l'ai déserté à la page 40 - mais quand j'ai lu sa superbe biographie sur Bruce Chatwin j'ai repris la lecture de son roman - et dès à présent ce livre figure dans mes 'top 20'

bix229 a écrit:

Et le plaisir alors ? Y compris celui de fermer un livre qui vous ennnuie...!

mais oui.. bien sûr! Pourquoi pas...

Nezumi a écrit:

J'adore le format et le papier (et l'iconographie) des Actes Sud.

Ah oui.. une maison d'édition où j'achète parfois même 'aveugle' - sans connaître auteur/titre - juste parce que j'aime la couverture.. la maison d'édition.. je voudrais tant aller une fois visiter Arles - seulement à cause d'eux: ICI

mimi a écrit:

Et qu'est-ce que le snooker, Kenavo ?

Le Snooker est 'la reine du billard' Une table si grande qu'on peut presque pas jouer sans queue d'aide - sur la table il y a 6 boules aux couleurs (qui ont des points de 2 à 7) et 15 boulles rouges - il faut d'abord jouer une rouge (1 point), puis une de couleur - les boules de couleurs reviennet aussi longtemps sur la table (elles ont des places précises définies) autant qu'il y a des rouges - après la dernière rouge il faut jouer les boules de couleurs dans un certain ordre.. Eurosport diffuse ses derniers temps souvent des matchs (c'est surtout un sport anglais)
Et si on joue 'la perfection', c'est à dire une rouge - une noir (7 points) - cela donne 147 (one-four-seven pour les 'snookeristes' ) les joueurs se trouvent au 7ème snooker-ciel: voici Ronnie O'Sullivan avec sa dernière performance: ICI