Coen (Joel ou Ethan)

Opportunisme bienvenu au moment de la sortie de Inside Llewyn Davies? En tout cas Fargo est un des meilleurs avec The Barber pour moi.

bix229 a écrit:

Ceci dit,  je me demande pourquoi il y a une telle rétrospective sur Arte. Ils ne sont pourtant pas morts, les Bros ?

Généralement, lorsque le dernier film en date d'un réalisateur sort, ses films précédents peuvent passer à la télé à des tarifs privilégiés (parce que ça incite les gens à aller voir le dernier film en salles, bien sûr). Je ne dis pas que c'est forcément le cas pour Arte, là, mais ça peut jouer...

En tout cas, je suis entièrement convaicu par les films que j' ai vus à la télé...Je les mets au plus haut,
les Coen. 
J' ajoute que J.B. Thoret pense que le dernier film des Coen est supérieur à l' ensemble de la production actuelle. A quelques exceptions près.

Le seul qui m'ait déçu c'est Burn after reading le reste c'est génial pour moi.

je crois que celui qui m'a le plus botté (dans ce que j'ai vu, heureusement je n'ai pas tout vu) c'est Arizona Junior.

-Inside Llewyn Davies-

Arabella a écrit:

Je souscris à 100% au commentaire de Traversay. Ce n'est pas enthousiasmant. Cela se laisser voir, il y a des moments qui passent très bien, mais au final, j'ai la sensation qu'il ne m'en restera bientôt rien, et que rien d'essentiel ne m'aurait manqué si je ne l'avais pas vu....

Voilà, voui, rien de mieux si ce n'est que j'ai aimé me retrouver dans cette ambiance Greenwich de ces années là.  Je n'ai pas détesté suivre le personnage qui n'en finit pas de se fermer les portes tout seul et à qui, de toutes façons, la chance ne sourit jamais franchement. Son air à la Tex Avery, sans cesse en retard d'une guerre, en devient attachant un certain temps, mais la finalité qui en ramène au point de départ résume bien l'aspect dérisoire de sa vie, et de la vie en général, peut-être bien aussi.

Il y a des moments assez drôles (avec le chat par exemple, ou sa virée en co-voiturage) mais cette fois-ci pas de franche rigolade comme dans leurs films habituels. Peu d'outrance ou d'humour grinçant, on est plutôt dans l'introspection et cette nostalgie finit par nous donner le cafard.

Il y a de très belles chansons par contre, et une belle photographie. On en sort entre deux, sans émois mais sans réel ennui non plus. Surprenant ce Coen  

Adoré "Blood simple", avec  une ou 2 scènes à garder dans les annales (la main...).
A revoir.

Spoiler:

Des frères Coen....


Synopsis et détails

Jeff Lebowski, prénommé le Duc, est un paresseux qui passe son temps à boire des coups avec son copain Walter et à jouer au bowling, jeu dont il est fanatique. Un jour deux malfrats le passent à tabac. Il semblerait qu'un certain Jackie Treehorn veuille récupérer une somme d'argent que lui doit la femme de Jeff. Seulement Lebowski n'est pas marié. C'est une méprise, le Lebowski recherché est un millionnaire de Pasadena. Le Duc part alors en quête d'un dédommagement auprès de son richissime homonyme...

un classique du style glandeur professionnel. la bande son est géniale...

Moi aussi, j'adore "The Big Lebowski". L'histoire est très drôle. Les personnages aussi. Les scènes de bowling sont très jolies. Les rêves (cauchemars ?) sont aussi excellents. Tout est délicieux.
Pour moi, c'est leur meilleur film.
J'aime aussi "Barton Fink" et "Fargo".
Par contre je n'ai pas aimé "No country for old men", "A serious man", "Le Grand saut"
Mitigé pour "The barber", "O' Brother", "Intolérable cruauté".
Tout de même je veux bien regarder "True Grit" et "Llewyn Davis".

"The Big Lebowski", entre autres scènes j'ai adoré celle du cow-boy dans le bar avec sa super voix qui commente l'attitude cool du "Duke"... 

Inside Llewyn Davis est un film que j'ai eu beaucoup de plaisir à regarder. Il faut avoir une touche un peu «underground», aimer les films qui parlent de l'univers de la musique, qui sont des road-movies et un peu dépouillés - principe de minimalisme. Tout ça pour dire que les Coen semblent apprécier les anti-héros. Quand vous avez fait le lien avec The Big Lebowski, j'ai un peu mieux compris les racines d'Inside Llewyn Davis. Oui, le rythme est relativement un peu mollo, mais c'est ça les films qui s'inspirent de la mouvance beat à la Jim Jarmusch. Contrairement à la plupart d'entre vous, j'appréciais le fond autour du personnage de Llewyn Davis. Oui, c'est un peu assez présent et un peu sacrifié au détriment de la trame narrative. Il faut tout de même accepter que ça fasse partie du processus. Quand nous méditons avec la musique, le jeu de faire corps avec le musicien ou la musicienne peut entrer en ligne de compte. M'enfin, peut-être que ça ne fait pas du bon cinéma conventionnel, mais j'apprécie un tel processus.

Je ne connais pas "Llewyn Davies", "Blood simple", "Arizona junior" et "True grit" (mais celui-là il faut que je le voie)
Mais à part "The Barber", "A serious man"et "Ladykillers" (remake un peu fade par rapport à l'initial), j'ai adhéré à tous !

Bande-annonce du nouveau film des Frères Coen, Ave César !, qui sort en France le 17 février 2016 :

Comme d'habitude, il y a du beau monde : Scarlett Johansson, George Clooney, Ralph Fiennes, Tilda Swinton, Josh Brolin, Channing Tatum... Dolph Lundgren...

Vu cet aprèm...

Et je dois dire que j'ai passé un très agréable moment...
Ce qu'il faut d'ironie un peu acide sur le fonctionnement de cette grande "usine à rêve" qu'est Hollywood... mais ce qu'il faut aussi de tendresse pour elle, et pour tous ses acteurs, qu'ils soient devant ou derrière la caméra.
Des passages un peu loufoques, des acteurs très chouettes, des images et une musique raccords avec le cinéma des années 50-60, c'est joliment fait, on s'amuse tout ça...
Un bon programme pour coloré un après-midi d'hiver tout gris...

Eh bien, j'en ai vu 9 tout de même de la filmographie. The big Lebowski bien entendu mon préféré. The Dude...
Pour le reste, pas de grands souvenirs. L'insoutenable cruauté c'était mignon.

Je viens de voir Barton Fink, c'est plutôt intéressant, décalé, même si un peu mou. L'éternelle angoisse de la page blanche, le monde d'Hollywood complètement bourré de clichés...