Festival Télérama du cinéma

Queenie a écrit:

Oui, un, je sais c'est dur... mais bon... le choix multiple je trouve ça trop "facile" non ?

Et un c'est beaucoup trop restrictif à mon goût...

Ben... heu... tant pis alors.

Queenie a écrit:

Ben... heu... tant pis alors.

Mais Queenie tu pourrais regrouper peut-être sur ce fil ce que nous avons déjà exprimé à propos du Festival Télérama?...
Comme ça il y aura les votes de ceux qui peuvent voter et les avis de tout le monde...
(En plus de ma difficulté à choisir un seul il y a aussi le fait que je ne les ai pas tous vus...De ma part, il serait en plus injuste de voter pour un...)

J'ai voté pour Juno, parce que c'est un film vraiment tout frais et attendrissant, et qu'il fait du bien, et c'est très rare que des films me fassent du bien, et c'est important je trouve.

Qui plus est, je le trouve sans prétention.
La bo est terrible.
Et l'actrice est toute belle.

J'ai oublié de citer Un conte de noel qui était pas mal, mais j'ai un un peu oublié

Si je devais choisir sur ceux déjà vus, j'aurais un peu de mal car aucun ne m'a quand-même retournée, même s'ils étaient plus que corrects. (Sauf Into the wild à mon goût)

Je pense que Valse avec Bachir est vraiment à voir et peut-être au dessus du lot?

Sinon...Home m'a bien plu.
Oui mais Vicky Cristina tout de même...

Bon, je vote blanc ou reviens après avoir vu La valse ...

Tiens, on m'a proposé d'aller voir le Varda, cette semaine. Il faut que je trouve un horaire possible.

j'en ai vu que deux : valse avec bachir et hunger. dans les deux cas j'aurais pu vivre sans.

préférence pour Valse avec Bachir néanmoins (pas jusqu'à voter)... deux fois l'impression de "truc médiatique" pour les avis majoritairement positifs. y a du bon faut être juste et le "truc médiatique" les aura certainement défavorisés dans mes petits yeux et ma petite tête, mais bon.

(ça me rend presuqe triste de cinéma tout ça)

S'il ne faut en citer qu'un seul je dirais There will be blood pour la force de sa mise en scène (sous l'influence de Kubrick) qui en fait autant un film de vampire (le titre y fait directement allusion) qu'un drame familial très émouvant. Et quelle invention visuelle et sonore!

Mais j'ai voté pour Hunger, autre claque cinématographique. Ni modestes, ni rigolos ces 2 films mais c'est du sacré cinéma!

Un seul???
Je n'en ai vu que 6..
Sur les 6, je crois que je retiendrai Valse avec Bachir, pour forme et fond.
Mais je voudrais tous les voir!!!

Deux choses à ce propos
1 J'en ai un peu assez du "patronage" de Télérama
2 Je suis abonné depuis 20 ans à Télérama

Je n'en ai vu que 2. J'ai une préférence pour Séraphine.

Vicky Cristina Barcelona ( Woody Allen)
Séraphine ( Martin Provost)

Parmi les choix qui me sont alloués sur Clermont-Fd, j'avais choisi d'aller voir en priorité (demain soir) Into the wild ( Sean Penn)

et si je peux mais ça m'étonnerait.
Valse avec Bachir (Ari Folman)

Bellonzo a écrit:

Deux choses à ce propos
1 J'en ai un peu assez du "patronage" de Télérama
2 Je suis abonné depuis 20 ans à Télérama

Moi aussi je suis abonnée depuis ...ouhla!...plus de 20 ans!...
J'aime beaucoup ce magazine culturel et ne lui trouve pas d'équivalent (l'habitude peut-être)...
Je ne suis pas toujours d'accord avec leurs critiques cinémas mais souvent...
Et un Festival où je peux voir quelques films que je n'aurais pas vus autrement, à seulement 3 euros, je m'en fais chaque année une fête!

Je viens d'aller voir Into the wild de Sean Penn...
Ce festival Télérama est sans doute une des dernières occasions de le voir sur grand écran...Courez-y!
C'est un peu à chaud et je suis un peu fatiguée pour en parler mais il est magnifique!...

Ecrit l'an dernier peu avant mon inscription sur Parfum.

Entêtement à l'extrême ouest

Avec un peu d'irritation... et le regret de n'être pas d'accord avec Coline,ce qui me déplaît souverainement.

Ce film a bien des qualités,les grands espaces libres,les eaux,les oiseaux et la nature,rude parfois et que le jeune étudiant décide de toucher au plus près.Sean Penn jouit en France d'un énorme capital de confiance.En effet,féroce opposant à George Bush,il ne saurait se tromper.J'avais bien aimé les précédents The Indian runner,The crossing guard et The pledge,ancrés plus solidement dans une réalité de violence et d'enfance meurtrie.Ici la fable ne fonctionne pas pour moi simplement parce que ce jeune homme ne m'intéresse guère.Et c'est bien mon droit de ne pas cautionner le jusqu'auboutisme du héros,suicidaire au fil des jours,ce qui à tout prendre ne me paraît pas la meilleure façon d'en finir.Mis ainsi un peu de mauvaise humeur je reconnais que ce film peut plaire,pas forcément pour de bonnes raisons.Et s'il s'exhalait de ce récit initiatique en quelque sorte un parfum d'une démagogie,mais d'une démagogie branchée qui ne dirait pas son son vrai visage et ses principes.A savoir que seul l'égoïsme transcende la médiocrité ambiante,que les parents sont sinon à tuer,mais au moins à radier,et que "hors de moi-même point de salut".Voilà pour le passif.

Into the wild reste un grand spectacle malgré la relative animosité qui m'oppose à lui.Au crédit de Penn le souffle de sa mise en scène,les ballades à la guitare,de vieux potes morts ou éparpillés(Roger Miller, Canned Heat),la nostalgie des seventies et ce couple hippie quinqua comme il en est beaucoup,sympa mais pour tout dire un peu vain et artificiel,ressemblant à une attraction touristique.Plus forte me semble être la relation paternelle,voire grand-paternelle entre Emile Hirsch et Hal Holbrook,ce grand comédien peu connu et âgé maintenant.Lourdement symbolique quand même parfois,avec sa montagne à gravir ou cette chasse à l'élan nauséeuse.N'est pas Jeremiah Johnson qui veut.Ces mots dépassent un peu mon propos et Into the wild mérite un accessit pour qui s'enflamme assez vite dès que s'élève l'altitude.On me permettra d'y voir un brin de jeunisme exacerbé.

Bellonzo a écrit:

Ecrit l'an dernier peu avant mon inscription sur Parfum.

Entêtement à l'extrême ouest

Avec un peu d'irritation... et le regret de n'être pas d'accord avec Coline,ce qui me déplaît souverainement.

Ben oui...dis donc Bellonzo...tu lui fais sa fête!...

Mais seule (contre tous?)...je confirme combien j'ai aimé ce film...Et dis pourquoi...
C'est ici!