Festival Télérama du cinéma

coline a écrit:

Ben oui...dis donc Bellonzo...tu lui fais sa fête!...

Mais seule (contre tous?)...je confirme combien j'ai aimé ce film...Et dis pourquoi...
C'est ici!

Tu n'es pas seule Coline puisque déjà ici Queenie a adoré
Par contre je partage l'avis de Bellonzo, comme je le dis sur le fil que tu notes...

coline a écrit:

Je viens d'aller voir Into the wild de Sean Penn...
Ce festival Télérama est sans doute une des dernières occasions de le voir sur grand écran...Courez-y!
C'est un peu à chaud et je suis un peu fatiguée pour en parler mais il est magnifique!...

Tu remues le couteau dans la plaie, Coline. J'ai renoncé à le voir en grand écran pour cause d'horaires trop tardifs.
Le commentaire de Bellonzo m'étonne à moitié. Le thème du film m'avait rappelé Jeremiah Johnson même si je n'arrivais pas à mettre un nom sur le film. En tout cas, les espaces infinis de Jack London. Et c'est surtout pour les grands espaces que je voulais le voir au grand écran. Et le parcours à travers l'Amérique profonde.
Le jeune homme suicidaire au fil des jours ? ça me parait tellement impensable que l'on n'ait pas envie, au contraire, de revenir vers la vie alors que l'on se rapproche de la nature, de ses spectacles.

Mais je vais l'avoir en dvd et je le mettrai au cerclage (cadeau de Télérama pour un abonnement).

Chez Jack London au coeur du Nord Ouest on se bat pour survivre,me semble-t-il.Ce qui n'a pas empêché le suicide de Martin Eden et de Jack London lui-même.Et des six recueils de nouvelles consacrés à l'or du Klondike l'avant-dernier s'appelle L'amour de la vie.

Concrètement... je ne le sens pas suicidaire le gars. Il me semble qu'il veut vivre/survivre à la fin non ?

J'ai finalement pu voir en dvd Vicky Cristina Barcelona de Woody Allen.

Mon festival Télérama a donc été pour Valse avec Bachir (Ari Folman). Un film animé qui revient sur la guerre du Liban en 1982 au travers des cauchemards d'un ex-soldat israélien et les résurgences du passé de ses ex-camarades dont il recueille les témoignages pour reconstituer le puzzle. C'est un film sur la culpabilité et le déni inconscient, sur la mémoire qui joue son rôle de garde-fou. Une analyse quasi psychanalitique sur les traumatismes de la guerre. Une recherche pour ne pas oublier, pour rester conscient, pour comprendre et léguer aussi.

Oui, se battre pour survivre avec Jack London et ça occupe bougrement, m'a-t-il semblé.

Je n'ai pas lu Martin Eden. Et il se suicide où, quand, comment, pourquoi Martin Eden ?
Wikipédia me dit que Jack London ne se serait pas suicidé, Bellonzo.

Queenie, d'après le résumé (je n'ai pas vu le film), il semble que la quête initiatique du jeune homme soit une sorte suicide annoncé ou programmé mais je me trompe peut-être. Et ce qui me parait impensable, c'est que la Nature ne lui ai pas remis les "pendules" à l'heure.

Martin Eden,dont certains on fait l'alter ego de London,se noie alors qu'il est devenu un poète reconnu bien que parti de rien.Mais les faux-semblants de la gloire lui sont insupportables.
Quant à sa fin volontaire j'ignorais qu'elle était remise en question. Possible.

Pour Jack London :

Il meurt le 22 novembre 1916 des suites d'un empoisonnement du sang causé par une urémie, maladie dont il souffrait depuis son voyage dans le Pacifique. Certaines sources[Qui ?] ont véhiculé pendant des décennies l'affirmation qu'il se serait suicidé, mais on[Qui ?] reconnaît qu'il n'y a rien de solide à l'appui de cette hypothèse[réf. nécessaire].

Oui enfin, Wiki reste très interrogatif.

Hum, un seul me faisait vraiment envie (Juno), mais il n'était pas joué dans ma ville, alors...

Queenie a écrit:

Concrètement... je ne le sens pas suicidaire le gars. Il me semble qu'il veut vivre/survivre à la fin non ?

Il reconquiert au contraire au fil des jours le goût de vivre...comme il aime...

Au fait...je voulais dire, j'ai vu dans sa fuite un peu de celle d'Arthur Rimbaud...

Pour continuer avec le Festival Télérama, j'en ai profité pour aller voir L'heure d'été d'Olivier Assayas et ce fut un bon moment. J'y reviendrai...

Tout àl'heure, à mon programme: There will be blood

Je n´ai pas voté, car je ne les ai pas tous vus (seulement 6).
Mais parmi ceux que j´ai vus: Vicky B, Entre les murs, There will be blood, Home, Seraphine et Into the wild, mon préféré ( et de loin) serait : THERE WILL BE BLOOD.

coline a écrit:

Au fait...je voulais dire, j'ai vu dans sa fuite un peu de celle d'Arthur Rimbaud...

Coline, nous en avons déjà pas mal parlé ensemble, mais en fait je crois que ce film tu le "vois" avec ton vécu littéraire, tu es plus cérébrale que moi...Je n'ai pas autant transposé à vrai dire.
C'est sans doutre cela qui nous sépare...

swallow a écrit:

Mais parmi ceux que j´ai vus: Vicky B, Entre les murs, There will be blood, Home, Seraphine et Into the wild, mon préféré ( et de loin) serait : THERE WILL BE BLOOD.

coline a écrit:

J'en sors... ...Ce n'était vraiment pas un film pour moi...Il est trop dur...

Commentaires sur ce fil

coline a écrit:

Pour continuer avec le Festival Télérama, j'en ai profité pour aller voir L'heure d'été d'Olivier Assayas et ce fut un bon moment. J'y reviendrai...

...Voilà...ça y est...j'ai précisé...et c'est ici!

Ce soir, je vais voir Juno ( Jason Reitman)...

Le Festival Télérama ne semble pas avoir déplacé les Parfumés...Dommage!...

Merci Coline, j'ai lu tes posts et cela confirme ce que je pensais:
Impasse sur There will be blood.
Et scéance obligatoire pour L'heure d'été que j'ai raté à sa sortie et qui me disais bien!

Valse avec Bachir passe aujourd'hui...Je vais essayer d'y aller à 18h mais il pleut des cordes...pas trop envie de mettre le nez dehors
Par contre mercredi le Assayas passe. J'y vais avec une amie