Fred Vargas

Livvy a écrit:

je découvre toujours le coupable dès que son nom est cité (pour la première fois donc) - parfois même avant que le crime ne soit commis.

Tu as lu Minority Report de Philip K.Dick (ou vu son adaptation ciné) ?

Steven a écrit:

Livvy a écrit:

Non, la vue du sang me fait tourner de l'oeil !!

Oui, mais si tu trouves le coupable avant le crime, pas de sang !

En effet, mais alors ce n'est pas comique.

Nezumi a écrit:

Livvy a écrit:

je découvre toujours le coupable dès que son nom est cité (pour la première fois donc) - parfois même avant que le crime ne soit commis.

Tu as lu Minority Report de Philip K.Dick (ou vu son adaptation ciné) ?

J'ai vu le film, oui.

Steven a écrit:

Troisième roman de Vargas que j'ai lu. C'est dans ce roman qu'apparait, pour moi, le commissaire Jean-Baptiste Asamberg ainsi que son adjoint Danglard.
L'intrigue commence sur une petite place de Paris, place Edgar Quinet, où Joss Le guern remet au goût du jour un métier disparu : crieur. Tous les jours, trois fois, Joss fais sa criée : annonce pour vendre, pour acheter, pour annoncer, pour crier son dégoût.... Et aussi depuis quelques jours des annonces étranges en vieux Français qui intriguent Decambrais, érudit de la place, futur logeur de Joss. Ces annonces semblent prévenir de l'arrivée d'une catastrophe. Au même moment, Adamsberg, pelleteux des nuages, est confronté à une affaire étrange : un fou a peint des 4 inversés sur toutes les portes d'un immeuble. Le forfait est signé CLT. Adamsberg contre toute attente va sentir cette affaire, il va subodorer un petit quelque chose. Les deux voies se rejoindront lorsque Decambrais, flanqué de Joss ira trouve le commissaire pour lui exposer l'affaire des Annonces spéciales. Avec l'aide de Marc Vandoosler, historien médiéviste, Adamsberg va trouver ce qu'annoncent les spéciales : la peste, le fléau de dieu... Il va trouver également la signification des 4 inversés. Ils jouent le rôle de talisman protecteur de la peste. ET CLT donne le seul remède efficace face à la peste : Cito, longe fugeas et tarde redeas. C'est à dire, pars vite et reviens tard. Un fou croit-il vraiment détenir la puissance du fléau ?
Or, un habitant d'un immeuble tagué est retrouvé mort, le corps noir. Sa porte n'était pas marqué du talisman... Adamsberg mettra le temps, il y aura d'autres morts, mais il dénouera l'énigme, s'appuyant sur une incroyable bévue, que l'auteur des spéciales - fin connaisseur de l'histoire de la peste - n'aurait pas du commettre....
Ce roman m'a énormément plu. Notamment par le couple que forme Adamsberg, rêveur sans méthode, pelleteux des nuages qui ne peut rester assis qui a besoin d'aller marcher, de voir la Seine... qui semble récolter les idées que sème le vent. Et Danglard, son adjoint cartésien qui profondément sent la supériorité du commissaire... Mais que cette supériorité exaspère tant elle ne semble reposer sur rien. Un roman révé pour découvrir l'oeuvre de Vargas.

J'adore cette auteure...
Je vais vous donner mes impressions mais dites moi si c'est comme cela que je dois procéder....
Merci par avance

J’ai adoré ce roman "Debout les morts " comme les précédents, l’intrigue est méticuleuse et il en sera ainsi de l’enquête.
Les détails sont distillés au compte goutte, avec justesse, quand il le faut et les lecteurs avancent en douceur dans l’univers sombre de Vargas.
Le scénario est remarquablement pensé, ajusté, recherché, original, bien ficelé.

L’écriture est comme les personnages, sobre, directe non dénudée d’humour,…les lecteurs ne peuvent que s’imprégner totalement de l’histoire.
Ce que je trouve formidable est cette dextérité qu’a Vargas de parler de ses personnages dès le début, petit à petit et, à sa façon de les amener dans l’histoire, ainsi, le tableau est dépeint, subtilement
Les lecteurs ne se doutent pas du coupable et ce jusqu’à la fin.
Vargas, à travers ses personnages et leur personnalité diverses, variées mène l’enquête, chacun amène son savoir, son intuition, sa façon de penser les choses et les évènements, la diversité fait mouche ! Chacun est attaché à son époque et à son histoire.
Il n’y a pas un inspecteur mais plusieurs à travers les 3 amis, l’oncle et d’autres qui viendront se greffer au fur et à mesure.

Persiste du début jusqu’au dénouement, ce souci des détails et des évènements ; les rebondissements, les doutes sont nombreux ; le lecteur reste en alerte et en attente tout au long du roman.

L’humour y est caustique, cinglant.
Le roman est agréable, plaisant.

Nous nous attachons à ces personnages qui sont et deviennent amis, c’est aussi une belle histoire d’amitié et de respect.

A ne pas manquer.

menine a écrit:

Hé ben voilà, j'ai attendu , attendu avant de faire mon petit 'com' et voilà que je ne me souviens plus de l'histoire !
Je voulais vous parler du livre 'Dans les bois éternels'. Je me souviens de quelques morceaux mais absolument pas de la fin !
J'ai aimé mais cela ne m'a pas laissé un grand souvenir.
C'est du Fred Vargas, donc pour moi, c'est un bon policier mais j'ai une petit amnésie passagère.

- Les fans de Fred Vargas diront que c'est parce que je l'ai lu trop vite, qu' il y a déjà trop longtemps, qu'il faudrait peut être que je vienne un peu plus souvent sur le forum ...
- Les détracteurs de Fred Vargas diront que le fait de ne pas se souvenir prouve que l'histoire n'est peut être pas si intéressante que ça ...

Donc mon 'com' ne fait pas avancer le 'schmiliblick '.
J'ajoute juste que pour moi, c'est 'Debout les morts' mon préféré !

Bonsoir,

J'en ai lu 5, notamment "L'homme aux cercles bleus," "Pars vite et reviens tard", "Sous les vents de Neptune", "Debout les morts" , "Un lieu incertain " et comme toi, mon préféré est "Debout les morts"...
En attente dans ma LAL j'ai "Coule la Seine"...

Mélusine

Bonjour,

Actuellement je lis "Coule la Seine"...

Bonne lecture et bon mardi à tous !

Aaah, Fred Vargas!... Du pur plaisir, ses lectures!! Elle a un de ces styles!... UNIQUE!
J'aime beaucoup ses petites pointes d'humour ou d'ironie dans ses romans Et puis, le personnage d'Adamsberg est tellement attachant (j'aime également la personnalité très atypique de Danglard, qu'est-ce qu'il a pu me faire rire lui aussi!)
Mon livre préféré de Vargas reste mon tout premier, c'est à dire Sous les Vents de Neptune (il est puissant ce roman je m'en rappelle encore). J'aime également beaucoup Debout les Morts, ainsi que l'Homme à l'envers ou l'Homme aux cercles bleus (par rapport au dernier j'ai été assez surprise de la fin!)

En gros je les aime tous!! - ah non en fait, je n'ai pas trop accroché avec Pars vite et reviens tard... peut-être l'ai-je lu trop vite vu que pendant une période j'étais dans la vague Fred Vargas!... Je ne sais pas mais cette histoire de peste, de discours,... ne m'a pas plus emballée que ça, j'avais été un peu déçue je me rappelle .. j'ai dû manquer quelquechose, il faudrait qu'un jour je le relise! Parce qu'en plus je ne me rappelle plus trop de l'histoire, donc ca sous-entend que ce roman ne m'a pas laissé de souvenirs marquants! ...

Sinon un de mes derniers Vargas fut Dans les Bois éternels, que j'ai également beaucoup aimé! Une histoire très singulière j'ai trouvé ^^ en plus c'est un de ses romans qui m'a le plus surprise quant au meurtrier! Je m'attendais à tout ... sauf à ça (bon je n'en dis pas plus )

Est-ce que quelqu'un aurait lu Les Morts te saluent? J'hésite à le lire, mon père a beaucoup aimé mais il n'a pas réussi à me convaincre de le lire

Déa, ne serait-ce pas plutôt Ceux qui vont mourir te saluent ? C'est le tout premier livre publié de Vargas, on y trouve déjà sa manière de décrire les personnages et une intrigue un peu tire-bouchonnée comme elle les affectionne. L'aventure se déroule en Italie (ce qui change également l'ordinaire de l'auteur). Ce n'est pas un titre inoubliable, pas d'Adamsberg encore mais déjà un roman qui annonce les prémisses de ce que sera Vargas par la suite.

Oups oui j'ai fait une erreur c'est ce titre là dont je voulais parler ^^
Je pense qu'il ne me dit pas grand chose étant donné que le personnage d'Adamsberg n'était pas encore "crée" ... Je crois que je vais me permettre de passer à côté!
Merci encore pour la rectification Shanidar!

Citation :

Le commissaire Adamsberg reprend du service dans L'armée furieuse, un nouveau roman de Fred Vargas à paraître le 18 mai.
Après près de trois ans d'absence, le commissaire Adamsberg est de retour ! Cette fois, Fred Vargas, fidèle à son éditrice Viviane Hamy, l'envoie loin de sa circonscription, enquêter sur une légende normande. L'armée furieuse serait une horde de morts-vivants qui s'en prendrait à ceux qui ont des choses à se reprocher... Et notre héros va devoir trouver les vrais coupables de ces assassinats.

Il sera aidé dans sa quête par son fils, que l'on a connu dans Un lieu incertain, en 2008. Adamsberg pourra également compter sur la police locale et d'autres complices...

eheh retour donc en Normandie après Dans les bois éternels , quelle bonne idée

Le 18 mai... Elle part de plus en plus dans l'ésotérique avec ses sujets...

Mais comme elle les traite de manière réaliste... Il y a toujours, dans ses romans, une mince frontière entre l'irréel et le monde ; à chaque croit, on pense la traverser et puis non, c'est bien le monde actuel.

Steven a écrit:

Le 18 mai... Elle part de plus en plus dans l'ésotérique avec ses sujets...

Mais comme elle les traite de manière réaliste... Il y a toujours, dans ses romans, une mince frontière entre l'irréel et le monde ; à chaque croit, on pense la traverser et puis non, c'est bien le monde actuel.

sans doute et en même temps ses aventures sont totalement improbables. Là est (à mon avis) le charme de Vargas, nous sortir de notre monde (sans jamais le laisser penser) et puis écrire des récits absolument impossibles que tout le monde gobe béatement. Un savoir-faire unique, une manière signée de décrire les personnages et les lieux, créer une véritable empathie avec des êtres pas forcément aimables et hop ! bienvenue chez Vargas !

shanidar a écrit:

Steven a écrit:

Le 18 mai... Elle part de plus en plus dans l'ésotérique avec ses sujets...

Mais comme elle les traite de manière réaliste... Il y a toujours, dans ses romans, une mince frontière entre l'irréel et le monde ; à chaque croit, on pense la traverser et puis non, c'est bien le monde actuel.

sans doute et en même temps ses aventures sont totalement improbables. Là est (à mon avis) le charme de Vargas, nous sortir de notre monde (sans jamais le laisser penser) et puis écrire des récits absolument impossibles que tout le monde gobe béatement. Un savoir-faire unique, une manière signée de décrire les personnages et les lieux, créer une véritable empathie avec des êtres pas forcément aimables et hop ! bienvenue chez Vargas !

Oui, je suis d'accord avec toi Shanidar. Mais ce que je voulais dire c'est qu'elle ne basculait jamais dans le fantastique. Parce que c'est sûr que les situations, si on prend le temps d'y réfléchir, elles sont vraiment improbables.

oui, découvrir des os humains dans une crotte de chien n'est pas fantastique mais pourrait presque l'être
c'est tout l'art de Vargas, de partir de quelque chose d'absolument impossible (des pieds coupés dans des chaussures...) et d'en faire quelque chose de digeste...