Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Henry Bauchau [Belgique]

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coline
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MessageSujet: Re: Henry Bauchau [Belgique]   Henry Bauchau [Belgique] - Page 20 EmptyVen 25 Mar 2011 - 19:34

rivela a écrit:
A la toute fin du livre tu as quand même apprécié c'est ça qui est positif Coline.
C'est drôle quand tu dis.
Citation :
Le second roman d’Henry Bauchau ne fut pas pour moi le plus facile à lire. Pour trois raisons :
- les longs passages où il s’agit de combats .

- la difficulté, dans la narration, de suivre Pierre, le héros, à certains moments narrateur, à d’autres fils ou petit fils du narrateur.
C'est justement ce qui m'a beaucoup plu sourire

Et je dois dire que c'est mon préféré de Bauchau. C'est ce qui fait le charme du forum. Un livre et plusieurs avis Very Happy

C'est vrai...C'est tout l'intérêt de ce forum de constater les perceptions différentes des uns et des autres.
En tout cas, je te redis un grand merci pour le livre Rivela! bisous
Il fallait que je le lise!
Et je vais acheter très bientôt le Dialogue avec les montagnes : Journal du Régiment noir (1968-1971)
J'aime beaucoup les journaux de Bauchau. Un vénérable vieux monsieur plein d'angoisses (comme moi!) et de sagesse aussi (je m'en nourris souvent pour faire des progrès dans ce domaine content )...
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rivela
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MessageSujet: Re: Henry Bauchau [Belgique]   Henry Bauchau [Belgique] - Page 20 EmptyVen 25 Mar 2011 - 19:50

Sagesse plus angoisse ont l'air d'être un bon mélange pour devenir centenaire. ( Espérons pour lui )
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MartineR
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MessageSujet: Re: Henry Bauchau [Belgique]   Henry Bauchau [Belgique] - Page 20 EmptyDim 8 Mai 2011 - 11:47

coline a écrit:
L'enfant bleu

« En arrivant je vois, affiché sur le mur par le professeur d’art, un dessin qui m’enchante et s’accorde à la détresse bien cachée que j’éprouve. C’est une très petite île, une île bleue, entourée de sable blond et couverte seulement de quelques palmiers. Cette île, son ciel, sa lumière, sa minuscule solitude protégée par une mer chaude expriment le désir, la douleur d’un cœur blessé. Le dessin naïf, d’une manière fruste, toute pénétrée de rêve, me fait sentir avec force le silence, l’exil terrifié, la scandaleuse espérance dont il est né.
On me dit que c’est l’œuvre d’Orion, un garçon de treize ans, en qui alternent l’application, de fortes inhibitions et des crises de violence. Sans savoir son nom, je connais Orion car aux interruptions de cours il vient toujours se coller à la porte de la salle des profs pour solliciter protection contre les provocations de ses camarades. Pâle, les cheveux longs, l’air souvent égaré, serrant étroitement contre lui son cartable que les autres cherchent à lui arracher, il me fait penser à un suppliant.
Le lendemain, je m’approche de lui : “J’ai vu ton dessin de l’île, il est très beau, je l’aime beaucoup.” Il me regarde l’air effrayé et heureux, je poursuis : “Tu as beaucoup de talent.” Il sourit encore mais son regard s’assombrit, serait-ce de perplexité ? Est-ce qu’en quatrième il pourrait ne pas comprendre le mot talent ? J’ajoute vite : “C’est un dessin qui fait du bien.” Son visage s’éclaire à nouveau : “Oui, dessiner une île, ça fait du bien.”
L’heure du retour en classe sonne, il s’en va sans dire au revoir, poussé, happé par les autres, mais avant de prendre le couloir qui mène vers sa classe il se retourne et me fait de la main un petit signe timide. »


Véronique est psychanalyste dans un hôpital de jour à Paris. Orion, adolescent psychotique, va lui être confié. En période de crise, Orion est la proie du « démon de Paris » qui lui envoie de terribles rayons. Il dit que seuls les trois cents chevaux blancs qui certaines nuits galopent dans les rues de Paris peuvent le repousser.
Véronique se dit:
"Trois cents chevaux blancs qui poursuivent le démon de Paris, celui qui a vu cela a reçu un don, un rayon de douleur, un rayon de lumière. C'est peut-être un artiste? C'est peut-être sa voie, s'il en a une?"

Et sentant qu’il il est doué d'une imagination puissante, Véronique l'oriente vers le dessin puis la sculpture.
"C'est mieux de casser sa gueule en dessin que dans le vrai" dit Orion.

" Pour se déployer son imagination a besoin de quelqu'un qui l'écoute, qui croit en lui et dont la confiance suscite l'énorme effort qu'il doit fournir pour aller de l'avant et se libérer du banal."
Alors douce , ferme et persévérante, « la psycho-prof un peu docteur »accompagnera Orion sur le chemin de la création, tout en l’aidant de plus en plus à gérer les crises qui l’assaillent. C’est lent, il y a des rechutes. Mais Orion en sera peut-être «résurrectifié».

L’enfant s’exprime par le dessin et fait aussi le récit de ses peurs en dictant à Véronique ses « dictées d’angoisse ».
Elle apprend ainsi qu’il a été opéré du coeur à 4 ans et qu’à ce moment-là le démon est entré plus encore dans sa vie, l’attaquant de ses rayons. A ce moment-là aussi, un jeune garçon, « l’enfant bleu » a veillé sur lui à l’hôpital.

Je me suis demandé au début de ma lecture si j’allais pouvoir apprécier ce roman parce que je craignais qu’il me manque les connaissances médicales. Mais très vite je me suis attachée totalement à Orion, l’enfant en souffrance, « brigandoragé dans sa tête », le poète, l’artiste.
J’ai été saisie par son intelligence, touchée par sa sensibilité, étonnée de son merveilleux langage " chambardifié », émue par son besoin d’être aimé et bouleversée par sa souffrance.
Ce livre est le récit d’une cure, certes, mais il est aussi un roman admirablement écrit. Henry Bauchau a travaillé dans un hôpital d'adolescents psychotiques . Il parle donc d’expérience, mais en littéraire.

Initialement, L’enfant bleu devait s’intituler Le Peuple du désastre.
A un moment Véronique dit :
« Orion et moi, nous sommes du même peuple. Quel peuple ? Le peuple du désastre ».
Le peuple des handicapés, « les « presque finis »

Orion dit :
« Une œuvre, quand elle est presque finie, on sent une chaleur, un début de rayon pour qu’on ne finisse pas. Moi, on est une espèce de presque, de pas fini. Etre comme les autres, est-ce que c’est être fini ? On voudrait et le presque ne veut pas. On souffre pour finir les œuvres, on aimerait mieux faire des œuvres brûlées. Toi, Madame, tu es une presque ou une finie ? »

Véronique est un peu poète mais pas tout à fait…
Son mari, Vasco, ingénieur peine à mettre au grand jour ses talents de musicien…
Tous deux, pris par leur quotidien , sont comme Orion des « presque finis »
« Ainsi va l’art, ainsi va l’écriture, toujours combattant la mort, toujours vaincus et reprenant d’âge en âge le combat ».

Un livre exceptionnel! Abeille


Je viens de finir l'enfant bleu ( le thème de notre groupe était H Bauchau) et je n'ai pas du tout aimé

Je reconnais que la langue, le style & l'érudition sont magnifiques. Mais cette vision romanesque de la psychose infantile relève d'une autre période (les années 60/70), c'est surement mes connaissances & vécus soignantes qui me le font dire.
Le personnage de Véronique ( apparement la femme de Jouve ) est tout à fait caricaturale, quelle vision du transfert & du contre-transfert...


Les avis sur les différents livres de Bauchau étaient très contrastés dans notre petit cercle de lecteurs: tout ou rien!!!
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MessageSujet: Re: Henry Bauchau [Belgique]   Henry Bauchau [Belgique] - Page 20 EmptyDim 8 Mai 2011 - 11:55

MartineR a écrit:
Je viens de finir l'enfant bleu ( le thème de notre groupe était H Bauchau) et je n'ai pas du tout aimé

Je reconnais que la langue, le style & l'érudition sont magnifiques. Mais cette vision romanesque de la psychose infantile relève d'une autre période (les années 60/70), c'est surement mes connaissances & vécus soignantes qui me le font dire.
Le personnage de Véronique ( apparement la femme de Jouve ) est tout à fait caricaturale, quelle vision du transfert & du contre-transfert...

Non, il ne s'agit pas de Blanche Jouve mais de Henry Bauchau, lui-même psychanalyste. C'est une expérience vécue, sans doute quelque peu poétisée, romancée.
Mais "L'enfant Bleu" existe, il a un nom et il est aujourd'hui artiste.

Oui, nos perceptions sont très différentes de l'oeuvre de Bauchau. content
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MessageSujet: Re: Henry Bauchau [Belgique]   Henry Bauchau [Belgique] - Page 20 EmptyMar 24 Avr 2012 - 18:34

Je viens déposer ma contribution comme d'autres parfumés l'ont déjà fait. Nous ne pouvons sortir indemnes d'une lecture de Bauchau.

Le Boulevard Périphérique est celui qu’emprunte le narrateur pour aller rendre visite à Paule, sa belle-fille, atteinte d’un cancer. Mais n’est-il pas également la métaphore de son long cheminement intérieur pour rassembler ses souvenirs autour de Stéphane, son compagnon de varappe ?

L’écriture de Bauchau est une écriture de la justesse, de l’écoute : il sait employer la phrase, les mots pour exprimer les maux, l’émotion. Même quand il ne peut plus les dire, lorsqu’il parle à Mykha, son fils, les larmes viennent prendre le relais et nous pleurons avec lui, naturellement. Nous l’accompagnons dans notre condition d’humains.

Au-delà du thème de la mort étroitement liée à celui de la maladie, j'ai été intriguée par l'importance accordée au regard. Puis je me suis souvenue d'un texte de Jorge Semprun, de L'écriture ou la vie, où il évoque sa brutale découverte de "rescapé" dans les yeux de ses libérateurs. Alors, finalement, je vais vous livrer ma lecture du Boulevard intérieur de Bauchau à travers des extraits dans lesquels le regard sera omniprésent. Après tout,en y réfléchissant le regard, c'est la vie, c'est le centre du visage, c'est lui qui véhiculent les émotions!


Je reviendrai plus tard donc, avec quelques extraits.
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MessageSujet: Re: Henry Bauchau [Belgique]   Henry Bauchau [Belgique] - Page 20 EmptyMar 24 Avr 2012 - 22:44

Je reviens comme promis avec un extrait qui se situe au début du roman. Wink

Les deux hommes ont fait sécher leurs vêtements et se contemple. La scène est presque cinématographique, un amour est-il en train de naître entre eux ? Ou bien une amitié basée sur l’admiration et la confiance ? Tout passe à travers le regard du narrateur posé sur Stéphane puis de celui de Stéphane posé sur lui. Le regard dans cet extrait peut se lire comme un acte de lien social : en se regardant dans l'autre, on se reconnaît en tant qu'individu. Une réflexion sur la fonction de l’homme se dessine. Bauchau dit-il que la socialisation de l’homme se fait grâce à la femme, sans elle, il n’est qu’instinct ?
Dès l’instant où leurs yeux se rencontrent, une reconnaissance apparaît, un sourire s’esquisse. La communication est silencieuse et tout se joue dans les regards renvoyés, dans cette communion entre les deux hommes.


Citation :
Je le regarde seulement à travers la fumée et le trouve beau. Mon corps plus fragile, plus nerveux que le sien se reconnaît dans l’image, dans la juste proportion de sa forme. Il lève les yeux et voyant que je le regarde il me regarde aussi. Nos yeux ne se rencontrent pas, il regarde mon corps, je regarde le sien. Je vois qu’il admire comme j’admire. Ce n’est pas moi qu’il admire, mais cette forme déliée, un peu grêle, un peu aiguë de l’homme qui est en moi. L’homme qui jette ses actes et sa semence, qui ne porte pas d’enfant, qui ne porte pas la durée. L’homme éphémère, joueur, qui s’amuse avec le rocher. Jamais je n’ai compris comme en cet instant combien l’homme, le mâle, est gratuit en somme, fait pour le jeu, la guerre. La femme, l’enfant l’entraînent vers le travail, la civilisation. Mais lui, Stéphane, l’homme jeune sans femme, sans enfant, il peut chanter avec les garçons de son chantier Travail tient debout de sa belle voix profonde. On voit, je vois à ce moment qu’il n’a nul besoin du travail pour tenir debout. Sobre, industrieux comme il l’est, il pourrait très bien vivre dans un monde sauvage. Il y serait plus heureux peut-être, il n’y courrait sans doute pas les risques dans lesquels moi et mes pareils avec nos idéaux, nos idées, nos plans, notre volonté de donner un sens à la vie, nous nous engageons. Je ne sais pas combien de temps nous sommes restés ainsi à nous voir sans nous regarder, quelques instants peut-être ou peut-être quelques minutes. Dans la casserole qu’il a posée sur deux bûches pour le thé, l’eau s’est mise à bouillir. Nos yeux se rencontrent, il a eu une sorte de sourire silencieux, la bouche fermée mais les yeux rayonnants de gaieté et de sympathie. Je souris aussi, je suis même sur le point de parler, de casser ce moment parfait. Nous nous asseyons tous les deux.
(pp.24-25, Acte Sud, Babel, 2008)

Cet extrait fait partie des moments lumineux que le narrateur partage avec son lecteur tout en l'amenant à réfléchir sur la condition humaine, sur l'amour, sur l'amitié, sur le lien social.
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MessageSujet: Re: Henry Bauchau [Belgique]   Henry Bauchau [Belgique] - Page 20 EmptyMer 25 Avr 2012 - 18:14

J'ai toujours plaisir à lire les commentaires des Parfumés touchés par cet auteur...
Esperluette, tu pourras continuer avec L'enfant bleu (si tu ne l'as pas déjà lu)...Très différent de Boulevard périphérique, et si beau!
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MessageSujet: Re: Henry Bauchau [Belgique]   Henry Bauchau [Belgique] - Page 20 EmptyDim 6 Mai 2012 - 17:50

coline a écrit:
J'ai toujours plaisir à lire les commentaires des Parfumés touchés par cet auteur...
Esperluette, tu pourras continuer avec L'enfant bleu (si tu ne l'as pas déjà lu)...Très différent de Boulevard périphérique, et si beau!

Merci pour ton message d'encouragement et pour ton conseil de lecture, Coline! sourire
Je vais vérifier si le livre que tu cites est à la bibliothèque! Je viens de finir Lointain souvenir de la peau et je me plonge avec délice dans Les Lettres transatlantiques de Simone à Nelson aime Tout un programme .... et j'ai plein d'autres trucs à faire ... Il est où le smiley débordé? dentsblanches
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MessageSujet: Re: Henry Bauchau [Belgique]   Henry Bauchau [Belgique] - Page 20 EmptyDim 10 Juin 2012 - 16:28

Le LAM hors les murs (à l'université catho de Lille) propose une exposition consacrée à Lionel, Orion l'enfant autiste du roman de Bauchau, et à ses créations. Il fallait bien que ça passe à Lille Very Happy Normal vu que le LAM de Villeneuve d'Ascq est devenu le plus important musée d'Europe (en tout cas ils le disent) consacré à l'art brut.

Lien: Exposition L'enfant bleu

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Je suppose que le livre que Coline est en train de découvrir est en quelque sorte le catalogue de l'exposition.
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MessageSujet: Re: Henry Bauchau [Belgique]   Henry Bauchau [Belgique] - Page 20 EmptyDim 10 Juin 2012 - 19:00

Marko a écrit:
Le LAM hors les murs (à l'université catho de Lille) propose une exposition consacrée à Lionel, Orion l'enfant autiste du roman de Bauchau, et à ses créations. Il fallait bien que ça passe à Lille Very Happy Normal vu que le LAM de Villeneuve d'Ascq est devenu le plus important musée d'Europe (en tout cas ils le disent) consacré à l'art brut.

Lien: Exposition L'enfant bleu

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Je suppose que le livre que Coline est en train de découvrir est en quelque sorte le catalogue de l'exposition.

Oui, ce livre doit être proche du catalogue...avec les textes d'Henry Bauchau, des dictées d'Orion, des textes d'autres spécialistes...Marko, j'adore ce livre...et je t'envie de pouvoir voir cette expo! Very Happy
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MessageSujet: Re: Henry Bauchau [Belgique]   Henry Bauchau [Belgique] - Page 20 EmptyLun 11 Juin 2012 - 22:33

Quelle chance d'habiter Lille! On peut se consoler avec le livre.
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MessageSujet: Re: Henry Bauchau [Belgique]   Henry Bauchau [Belgique] - Page 20 EmptyMar 12 Juin 2012 - 7:21

Après Déluges, je viens de finir Le boulevard périphérique. Les deux lectures m'ont beaucoup touchée. J'ai trouvé qu'il y avait une très grande sensibilité de l'auteur sans sensiblerie. A aucun moment le récit n'est larmoyant même si le fond est terriblement dur. Merci aux parfumés de m'avoir donné envie de découvrir cet auteur.
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MessageSujet: Re: Henry Bauchau [Belgique]   Henry Bauchau [Belgique] - Page 20 EmptyMar 12 Juin 2012 - 11:39

uolav a écrit:
Après Déluges, je viens de finir Le boulevard périphérique. Les deux lectures m'ont beaucoup touchée. J'ai trouvé qu'il y avait une très grande sensibilité de l'auteur sans sensiblerie. A aucun moment le récit n'est larmoyant même si le fond est terriblement dur. Merci aux parfumés de m'avoir donné envie de découvrir cet auteur.

Le prochain que tu pourrais programmer dans quelques temps...L'enfant bleu peut-être?... Wink
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MessageSujet: Re: Henry Bauchau [Belgique]   Henry Bauchau [Belgique] - Page 20 EmptyMar 12 Juin 2012 - 11:41

coline a écrit:
uolav a écrit:
Après Déluges, je viens de finir Le boulevard périphérique. Les deux lectures m'ont beaucoup touchée. J'ai trouvé qu'il y avait une très grande sensibilité de l'auteur sans sensiblerie. A aucun moment le récit n'est larmoyant même si le fond est terriblement dur. Merci aux parfumés de m'avoir donné envie de découvrir cet auteur.

Le prochain que tu pourrais programmer dans quelques temps...L'enfant bleu peut-être?... Wink

C'est possible, je ne compte pas m'arrêter là.
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MessageSujet: Re: Henry Bauchau [Belgique]   Henry Bauchau [Belgique] - Page 20 EmptyMar 12 Juin 2012 - 14:10

On en est à 20 pages sur Henry Bauchau dans le forum!...Cela devrait attirer l'attention de ceux qui ne connaissent pas encore... content
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MessageSujet: Re: Henry Bauchau [Belgique]   Henry Bauchau [Belgique] - Page 20 Empty

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