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| Paulo Coelho [Brésil] | |
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Auteur | Message |
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Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Paulo Coelho [Brésil] Jeu 30 Mai 2013 - 18:27 | |
| Je l'ai déjà lu, hein Topocl. Certes il y a de ça... presque 10 ans. - topocl a écrit:
Ce n'est pas mal écrit du tout, Queenie (j'en veux pour preuve qu’ Harelde a aimé). Ce qui est gênant c’est que c’est explicatif et pontifiant. Ce que j’aime dans les contes, c’est qu'il y a plusieurs degrés de lecture : une belle aventure, et on peut en tirer des leçons. Là, Coelho ne nous laisse pas faire ce travail, il explique de A et Z les conclusions qu’on doit tirer du récit, et les assène d'une façon péremptoire et répétitive. Cela n'a pas suffi à me gâcher l'histoire, mais cela m'a quand même pas mal irritée.
Ce qui peut surprendre est le succès planétaire de ce livre, de ce message. Mais finalement pas tant que ça puisqu’il se contente de reprendre du bien basique, qu'utilise n'importe quel gourou en développement personnel : l'amour donne un sens à la vie, écouter son coeur, la chance sourit aux audacieux, le chemin a plus de sens que le but, le bonheur n’est souvent pas aussi loin de soi que ce que l'on veut bien croire, l'argent ne fait pas le bonheur. Tout cela est idéniable, mais tout cela est complètement faux aussi. Adolescent, cela doit donner un message d’espoir : il suffit d’être courageux pour être heureux. Cela flatte tous les adeptes du « y’a qu’à ». À 50 ans, ça passe moins bien, on a compris depuis longtemps que tous ces gentils préceptes sont quand même assez théoriques quand on mène sa vie (mais là c'est sans doute que je n'ai pas su écouter mon cœur tout au long de mon chemin).
Ce qui dérange aussi c'est que la légende personnelle de Fatima semble être d'attendre l'homme qu'elle aimait et de rester à sa disposition.
Je crois que c'est ça : je n'aimais vraiment pas le côté péremptoire. Et peut-être pas mal écrit... mais juste écrit ? Plat. Si ce n'est ce côté donneur de leçon. Ah. Et ce machisme... | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Paulo Coelho [Brésil] Jeu 30 Mai 2013 - 21:14 | |
| La bien jolie histoire est quand même largement repompée de Borges, qui s'était lui-même inspiré des Mille et Une nuit. La nouvelle de Borges fait une page et demi, et c'est tellement mieux écrit que l'Alchimiste. Et il laisse au lecteur le soin de penser ce qui doit être pensé. De même que le texte d'Oscar Wilde qui est paraphrasé, et en moins bien, c'est terrible ! Pourquoi se risque-t-il à une comparaison suicidaire ?
Pour revenir à Coelho, les leçons de morales et de vie venant de quelqu'un qui a passé onze ans à étudier l'alchimie avant de se rendre compte que ça ne marche pas, ça me fait un peu rire (j'ai un fond railleur, je le crains). | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Paulo Coelho [Brésil] Jeu 30 Mai 2013 - 22:07 | |
| - Igor a écrit:
- Une éternité que je vois le nom de cet auteur sans jamais avoir eu aucun écho de ce qu'il pouvait bien écrire. Mais à la lecture du commentaire de Colimasson, l'envie de lire ce conte me vient.
Qui n'a jamais eu l'envie de chercher un trésor? Peut importe lequel, simplement pour le plaisir de chercher, pour rien en fait. On ne rêve plus? Peut être naïf et cruche? Ne pas tenter l'aventure? C'est si mal écrit. Et alors! Bonne démarche ! Et je suis contente que tu aies réussi à laisser ton côté naïf se manifester. C'est si rare de pouvoir le faire. - topocl a écrit:
Daniel Pennac ne fait pas du tout l'éloge de la paresse intellectuelle dans comme un roman. Il refuse le dogme qu'il n'y a que l' intellectuel qui compte, il ouvre le droit au plaisir, il dit que se laisser le droit de rêver, de s 'offrir des activités que certains considèrent comme méprisables, cela ouvre certains chemins et une respiration bénéfique. Mais à côté, il va chercher des jeunes sans culture littéraire et les ouvre à de grands textes, il stimule des appétits de lecture, il leur donne des objectifs nouveaux, il leur propose des territoires inexplorés. Ça n'a rien à voir avec la paresse intellectuelle. Idem dans l' Alchimiste. Paulo Coelho montre qu'il est possible également de gagner en expérience par d'autres biais que l'étude, aussi afin de découvrir de nouvelles choses et d'entrer en contact avec d'autres êtres humains. - Igor a écrit:
Un livre qui me donne envie de relire Siddhartha, Le loup des steppes ou encore Ptah Hotep de Charles Duits...
Bon rapprochement cette comparaison avec le Loup des steppes (dans le fond, pas dans la forme bien sûr...) - topocl a écrit:
Ce n'est pas mal écrit du tout, Queenie (j'en veux pour preuve qu’ Harelde a aimé). Ce qui est gênant c’est que c’est explicatif et pontifiant. Ce que j’aime dans les contes, c’est qu'il y a plusieurs degrés de lecture : une belle aventure, et on peut en tirer des leçons. Là, Coelho ne nous laisse pas faire ce travail, il explique de A et Z les conclusions qu’on doit tirer du récit, et les assène d'une façon péremptoire et répétitive. Cela n'a pas suffi à me gâcher l'histoire, mais cela m'a quand même pas mal irritée. C'est vrai, un peu péremptoire parfois cette histoire. Pour autant, pas plus que certains systèmes philosophiques (je pense au très horrible Comte-Sponville lu récemment) et L'alchimiste a au moins l'avantage de ne pas prétendre être davantage qu'un conte. - topocl a écrit:
- Ce qui dérange aussi c'est que la légende personnelle de Fatima semble être d'attendre l'homme qu'elle aimait et de rester à sa disposition.
Je suis d'accord, cette histoire d'amour est niaise à pleurer. - topocl a écrit:
Ce qui saute aux yeux enfin c'est une certaine contradiction dans le propos car oui, il faut écouter son cœur, oui, il faut une affronter courageusement les épreuves, oui il faut respirer l’air pur et la liberté, non, il ne faut pas se dire que l’argent est la clé de la vie mais, quand même, il faut revenir chez soi et y rester tranquillement jusqu'à la fin de séjour, et le fameux trésor est bien une caisse de pièces sonnantes et trébuchantes, à croire que tout ce qu’on a appris en route n’est pas suffisant. Cela me fait un peut penser à ces jeunes gens qui se paient un tour du monde comme année sabbatique et qui viennent à leur retour prendre l’ emploi de jeune cadre branché dynamique pour lequel ils ont été préparés C’est très bien, en soi. Mais le sentiment de supériorité qu’ils en tirent m’agace un peu.
Je n'y avais pas pensé mais c'est assez pertinent. Enfin, topocl, je crois quand même que tu as voulu creuser trop loin... Les pièces sonnantes et trébuchantes sont un symbole peut-être trop éloquent pour le coup, mais je ne pense pas que le message de Paulo Coelho ait été : "gagnez du fric". Enfin, qui sait... pour lui, en tout cas, ce fut le pactole. | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Paulo Coelho [Brésil] Ven 31 Mai 2013 - 7:17 | |
| - colimasson a écrit:
Je n'y avais pas pensé mais c'est assez pertinent. Enfin, topocl, je crois quand même que tu as voulu creuser trop loin... Les pièces sonnantes et trébuchantes sont un symbole peut-être trop éloquent pour le coup, mais je ne pense pas que le message de Paulo Coelho ait été : "gagnez du fric". Enfin, qui sait... pour lui, en tout cas, ce fut le pactole. Ah! non! je ne pense pas que le message intentionnel de Coelho soit "gagnez du fric"! Mais honnêtement je m'attedais à un truc du genre "je n'ai pas trouvé de trésor mais j'ai trouvé l'amour et la paix intérieure, c'est bien plus important"; Ca m' a vraiment surprise le coup des pièces d'or. Comme si c'était la seule façon de rétribuer l'effort et le sagesse. | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Paulo Coelho [Brésil] Ven 31 Mai 2013 - 7:27 | |
| - eXPie a écrit:
- La bien jolie histoire est quand même largement repompée de Borges, qui s'était lui-même inspiré des Mille et Une nuit. La nouvelle de Borges fait une page et demi, et c'est tellement mieux écrit que l'Alchimiste. Et il laisse au lecteur le soin de penser ce qui doit être pensé.
De même que le texte d'Oscar Wilde qui est paraphrasé, et en moins bien, c'est terrible ! Pourquoi se risque-t-il à une comparaison suicidaire ?
Pour revenir à Coelho, les leçons de morales et de vie venant de quelqu'un qui a passé onze ans à étudier l'alchimie avant de se rendre compte que ça ne marche pas, ça me fait un peu rire (j'ai un fond railleur, je le crains). eXPie, tu vas finir par m'obliger à prendre la défense de ce livre. Tu saurais me dire où je peux trouver la nouvelle de Borgès, que j'y jette un oeil? Les mille et une nuit, c'est évidemment la référence quand on écrit un conte. je ne vois pas comment on peut y déroger. Et il est logique qu'on ne fasse pas mieux. faut-il renoncer à écrire des contes? Je pense qu'il faut quitter notre côté intellectuel si on veut apprécier Coelho (mais de toute façon, je crois que tu ne le veux pas, eXPie ), et , je ne plaisante pas, écouter notre coeur; il y a un côté affectif là-dedans, . J'ai du mal personnellement à écouter plus mon cœur que mon cerveau (je dis ça sans aucune idée de supériorité du cérébral sur l'affectif, ou de moi sur les autres). Les gens qui ont été touchés par ce livre, il suffit de reprendre le fil, sont loin d'être niais, naïfs ou sans culture. Coelho avec toute sa maladresse, son côté pédagogique et sentencieux a su toucher des gens qui sont loin d'être dans l'aveuglement et cela mérite une part de respect, je crois, même si on est évidemment en droit de garder ses distances. | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Paulo Coelho [Brésil] Ven 31 Mai 2013 - 8:14 | |
| - topocl a écrit:
- eXPie, tu vas finir par m'obliger à prendre la défense de ce livre.
Tu saurais me dire où je peux trouver la nouvelle de Borgès, que j'y jette un oeil? Les mille et une nuit, c'est évidemment la référence quand on écrit un conte. je ne vois pas comment on peut y déroger. Et il est logique qu'on ne fasse pas mieux. faut-il renoncer à écrire des contes?
Je pense qu'il faut quitter notre côté intellectuel si on veut apprécier Coelho (mais de toute façon, je crois que tu ne le veux pas, eXPie ), et , je ne plaisante pas, écouter notre coeur; il y a un côté affectif là-dedans, . J'ai du mal personnellement à écouter plus mon cœur que mon cerveau (je dis ça sans aucune idée de supériorité du cérébral sur l'affectif, ou de moi sur les autres). Les gens qui ont été touchés par ce livre, il suffit de reprendre le fil, sont loin d'être niais, naïfs ou sans culture. Coelho avec toute sa maladresse, son côté pédagogique et sentencieux a su toucher des gens qui sont loin d'être dans l'aveuglement et cela mérite une part de respect, je crois, même si on est évidemment en droit de garder ses distances. C'est dans Histoire Universelle de l'Infâmie (pages 352-353 du tome I de La Pléiade consacré à Borges, en tout cas dans la version avant tous les problèmes qui avaient empêché la réédition de ces livres de la Pléiade ; mais on le trouve aussi en poche) Le texte s'appelle Les Dieux qui Révèrent. D'accord pour ce que tu dis en quittant un côté intellectuel... Mais c'est là que j'ai un problème, effectivement. Je peux le faire avec de nombreux livres, mais quant à l'Alchimiste, beaucoup le trouvent très bien en tant que vecteur d'idées, ils lui trouvent de la profondeur (il y en a énormément sur le net). Et là, je me heurte à une incompréhension totale. Affaire de sensibilité, sans doute car, comme tu le dis, des gens touchés par ce livre sont présents notamment ici, et ils ne sont pas niais, naïfs ou sans culture. Mais, quand même, quel succès international incroyable... c'est très étonnant. Il a dû arriver au bon moment, je suppose. Sinon, pourquoi ce livre plutôt que tant d'autres... | |
| | | Yukiguni Posteur en quête
Messages : 64 Inscription le : 12/05/2013 Age : 36 Localisation : Salzbourg
| Sujet: Re: Paulo Coelho [Brésil] Ven 31 Mai 2013 - 9:18 | |
| Coelho ça se lit facilement, comme du Levy ou du Beigbeder. C'est du simple divertissement, des bouquins que tu lis dans les transports en commun et que tu oublies entre deux correspondances. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Paulo Coelho [Brésil] Ven 31 Mai 2013 - 10:39 | |
| - Yukiguni a écrit:
- des bouquins que tu lis dans les transports en commun et que tu oublies entre deux correspondances.
je pense que c'est là un des problèmes avec ce livre, je vois bien Lévy et Musso qui rangent parmi les "divertissements", mais cet Alchimiste a atteint un tel statut de "bible" j'adore p.ex. des livres pour les enfants/la jeunesse, avec de belles illustrations... plus d'un est centré sur une "leçon" qui peuvent guider les jeunes... mais aucun de ceux-là ne se veut aussi somptueux... je l'ai déjà dit sur ce fil, le grand reproche que je fais à ce livre est qu'il a pris un conte (que j'avais lu avant le Coelho, mais dont je ne retrouve naturellement aucune trace, il se peut même qu'il s'agit du texte de Borges) qui mesure une page.. et il l'a gonflé en "littérature" avec "leçon à apprendre"... et le plus marrant, pour résumer tout cela, on a en allemand un proverbe qui résume tout le livre: Warum in die Ferne schweifen, das Gute liegt so nah (pourquoi vagabonder au loin, le bien est si proche) et je suis certaine que ce proverbe existait bien avant Coelho | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Paulo Coelho [Brésil] Ven 31 Mai 2013 - 11:22 | |
| j'ajouterais quand même, le bien est si proche, à condition qu'on soit allé glâner la sagesse un peu plus loin que le bout de sonnez.
Vous arrivez à me faire prendre la défense de ce livre que je n'ai que très partiellement aimé!
J'attends d'avoir lu la nouvelle de Borges, pour ne dire plus, mais quand même il me semble qu'il y a beaucoup de contes, de toutes origines, outre Borges et Coelho, qui racontent un parcourt initiatique qui ramène le héros à trouver un havre de paix chez lui, non? | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| | | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Paulo Coelho [Brésil] Ven 31 Mai 2013 - 12:01 | |
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| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Paulo Coelho [Brésil] Ven 31 Mai 2013 - 12:09 | |
| pitié, non | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Paulo Coelho [Brésil] Sam 1 Juin 2013 - 20:48 | |
| - eXPie a écrit:
- La bien jolie histoire est quand même largement repompée de Borges, qui s'était lui-même inspiré des Mille et Une nuit. La nouvelle de Borges fait une page et demi, et c'est tellement mieux écrit que l'Alchimiste. Et il laisse au lecteur le soin de penser ce qui doit être pensé.
. La nouvelle, que j’ai trouvée à la médiathèque, n'ayant pas souhaité acheter le volume de La Pléiade pour cela, fait même une page et 4 lignes. c'est d’une concision qui ressemble à un devoir du bac "résumez l'alchimiste en une page". Un devoir du bac bien écrit, certes, mais d'une froideur assez remarquable. Irai-je jusqu'à dire que je préfère Coelho à Borges (pour le conte, pas pour les sentences, mais ça je l'ai déjà dit)? Que je ne comprend pas pourquoi Borges a le droit de piller les Mille et une nuits en réduisant l’histoire à son squelette , alors que Coelho n'a pas le droit de piller Borges et d'y ajouter des péripéties, de l'amour et de la vie? Que Coelho a le mérite d'avoir offert son livre à des milliers de lecteur qui n'auraient de toute façon pas ouvert Borgès (tout comme moi si eXPie ne m'avait pas provoquée)? Quelle est la part de provocation là dedans? A vous de deviner, je ne le sais pas moi-meme. | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Paulo Coelho [Brésil] Sam 1 Juin 2013 - 22:24 | |
| Le texte de Borges s'inscrit dans une succession de textes très courts. Il faudrait que je lise la nouvelle des Mille et Une nuits. Dans mon édition, ça ne correspondait pas à la référence données par Borges... Je suppose que ce n'est pas une mystification, mais avec lui tout est possible.
Son texte est froid, oui... Comme quasiment toutes ses nouvelles, non ? J'ai bien aimé cette concision.
Coelho a tout a fait le droit d'ajouter des péripéties, de l'amour et de la vie... à condition que le résultat soit bon. C'est là que, pour moi, il y a un problème (et, du coup, faire un mauvais livre avec une histoire qui n'est même pas à "soi", je trouve ça pire que s'il avait essayé d'écrire un bon livre avec une histoire à "lui"). Mais ça n'est qu'un sentiment personnel, bien sûr, pas partagé par tout le monde, et même assez minoritaire. | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Paulo Coelho [Brésil] Sam 1 Juin 2013 - 22:50 | |
| Je ne comprends pas pourquoi vous dites qu'il écrirait pour les ados...Ce ne sont pas les ados ses lecteurs? | |
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| Sujet: Re: Paulo Coelho [Brésil] | |
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| | | | Paulo Coelho [Brésil] | |
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