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| Pascal Mercier [Suisse] | |
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Auteur | Message |
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coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Pascal Mercier [Suisse] Jeu 15 Mai 2008 - 11:13 | |
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| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Pascal Mercier [Suisse] Jeu 15 Mai 2008 - 11:16 | |
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| | | sousmarin Zen littéraire
Messages : 3021 Inscription le : 31/01/2007 Localisation : Sarthe
| Sujet: Re: Pascal Mercier [Suisse] Mar 10 Juin 2008 - 20:30 | |
| Train de nuit pour LisbonneLe début du livre est excellent et le talent de l’auteur indéniable mais je trouve qu’il en fait un peu trop sur le personnage de Prado, que je trouve trop parfait avec des écrits qui sont à la fois excessivement intellectuels, comme pour prouver sa supériorité, et souvent récurrents ; ce qui finit par lasser. Surtout que Mercier, même en dehors de Prado, succombe souvent à la tentation didactique. Gregorius, par contre, est un personnage très réussi et la façon dont il part et revient symbolise parfaitement son errance…errance que ressent également Prado mais que nous voyons moins car il manque de chair…même « son » amour est aseptisé. En y réfléchissant d’ailleurs, nos héros sont des alter ego, ils sont plusieurs chacun mais à 2, ils disent la même chose… Gregorius est intéressant car il nous ressemble. La quête de la portugaise puis du livre puis de son auteur semble nous montrer l’absence totale d’intérêt de l’objet de sa quête pour lui ; symboliserait-il notre besoin de remplir notre existence à tout prix, comme pour nous en faire oublier sa vacuité ? Mais en fin de compte, l’obsession de sa quête lui fait oublier souvent les personnes qu’il rencontre… Un bon livre qui suscite la réflexion, avec un très bon démarrage narratif, mais qui s’enlise un peu en devenant trop démonstratif. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Pascal Mercier [Suisse] Mar 10 Juin 2008 - 20:47 | |
| Ah ben zut alors, même sousm' ne descend pas ce livre, faudra vraiment que je le lise alors |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| | | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| | | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Pascal Mercier [Suisse] Jeu 3 Juil 2008 - 22:26 | |
| L'été ne fait que commencer.. je sais.. mais je connais aussi quelques parfumés (et Coline particulièrement ) qui attendent du nouveau... Mes chers - notez - le 30 août le nouveau Pascal Mercier va sortir!!! | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Pascal Mercier [Suisse] Jeu 3 Juil 2008 - 22:36 | |
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| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Pascal Mercier [Suisse] Jeu 24 Juil 2008 - 21:28 | |
| - kenavo a écrit:
- L'accordeur de piano est bien - j'ai bien aimé - mais comme je disais avec le thème de l'amour frère/soeur, il y avait des gens qui se trouvaient pas bien.. pour moi pas de problème.. je le trouvais très bon
Dépêchez-vous de lire Train de nuit pour Lisbonne, ceux qui ne l'ont pas encore lu... L'accordeur de piano arrive bientôt...Très différent de Train de nuit... (j'en suis à un tiers à peu près...Il m'a accroché dès la première ligne...à suivre...) | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Pascal Mercier [Suisse] Ven 25 Juil 2008 - 1:49 | |
| - coline a écrit:
- kenavo a écrit:
- L'accordeur de piano est bien - j'ai bien aimé - mais comme je disais avec le thème de l'amour frère/soeur, il y avait des gens qui se trouvaient pas bien.. pour moi pas de problème.. je le trouvais très bon
Dépêchez-vous de lire Train de nuit pour Lisbonne, ceux qui ne l'ont pas encore lu... L'accordeur de piano arrive bientôt...Très différent de Train de nuit... (j'en suis à un tiers à peu près...Il m'a accroché dès la première ligne...à suivre...) ah oui ? Hâte de voir ce que tu vas nous en dire ! | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| | | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Pascal Mercier [Suisse] Dim 17 Aoû 2008 - 0:31 | |
| Pour la plupart nous avons tant aimé Train de nuit pour Lisbonne que nous attendions avec impatience le suivant... Réfléchissez à deux fois lorsque vous verrez la belle couverture de L'accordeur de piano s'afficher sur lestablesdes libraires à la rentrée... Je l'ai lu et, personnellement, je suis déçue...Mais nous verrons ce que les critiques vont en dire... Voici mon commentaire: L’ACCORDEUR DE PIANO « Maintenant que tout est fini nous allons écrire comment nous l’avons vécu. Nous irons seuls au-devant des souvenirs, sans être séduits par la présence de l’autre. Les récits devront être véridiques, quelle que soit la douleur ressentie à leur lecture. Nous nous le sommes promis. Ainsi seulement, as-tu dit, parviendrons-nous à briser la geôle de notre amour qui a commencé le jour où nous sommes nés ensemble, et a duré jusqu’à aujourd’hui. Ainsi seulement pourrons-nous nous libérer l’un de l’autre. »C’est l’incipit du dernier roman de Pascal Mercier, L’accordeur de piano. Ces premières lignes contiennent des informations qui d’emblée nous placent dans l’histoire. Ils sont deux, ils sont nés ensemble, jumeaux donc. Ils se sont aimés mais leur amour les a tenus comme dans une geôle. Ils vont écrire tous deux, chacun de leur côté, et avec sincérité, pour « se libérer l’un de l’autre », les événements qu’ils ont traversés ensemble. Elle s’appelle Patricia, et lui s’appelle Patrice. Ils vont tous deux remplir sept cahiers que nous lirons, dans leur ordre chronologique, et en alternance. Sept cahiers chacun, dans lesquels nous découvrirons peu à peu ce qui les a profondément unis et violemment séparés. L’histoire d’une famille maudite où, malgré l’amour que l’on se porte, chacun ploie sous le poids trop lourd des passions et des frustrations qui mèneront le père (brillant accordeur de piano et compositeur médiocre) à tuer d’un coup de pistolet le célèbre ténor Antonio di Malfitano sur la scène de la Scala de Milan, lors d’une représentation de Tosca de Puccini. De par la grâce de l’écriture de Pascal Mercier, j’ai plongé avec délice dans cet épais roman. Jusqu’à la moitié, j’ai pensé que j’allais y trouver le même bonheur de lecture qu’avec Train de nuit pour Lisbonne… Et puis…et puis…peu à peu je me suis sentie étouffer sous l’amoncellement de tous ces malheurs familiaux, relatés avec grande précision, et analysés, disséqués… C’était " trop " pour que je le trouve supportable… J’aurais voulu cette histoire allégée, considérablement allégée : soit du nombre de problèmes recensés, soit des détails avec lesquels ils nous sont imposés. Ou qu’elle comporte des respirations, des pauses de bonheur, de paix ou de beauté nécessaires au lecteur… J’ai fini le livre en poussant un grand Ouf ! de soulagement… Mais c'est tout sauf un roman inintéressant... "Bourratif" je dirais... Dommage... | |
| | | Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: Pascal Mercier [Suisse] Jeu 21 Aoû 2008 - 15:15 | |
| Train de nuit pour LisbonneJe vais apporter une note dissonnante à ce concert de louanges mais il y a dans ce livre quelque chose qui m'a gênée. J'ai vraiment peiné à le lire, il m'a ennuyée souvent. Je n'ai pas réussi à m'attacher à aucun des deux personnages principaux, ni même, à aucun autre secondaire, même de loin. Gregorius est d'un terne ! Il ne se sent pas vivre, exister... Quant à Prado, non vraiment, c'est l'exact opposé de Gregorius... Un peu trop facile non ? L'insipide professeur qui part à la recherche d'un inconnu, cet inconnu se trouvant en fait être celui qu'il aurait aimé être... L'illusion d'un double en quelque sorte qui lui permettrait de se révéler à lui-même... Pessoa, Pessoa !!! Je voudrais donc les éliminer. Qu'il n'y ait pas de personnage, pas d'histoire. Juste ces pensées, certaines magnifiques, très profondes, de belles réflexions qui donnent à réfléchir, laissent rêveur parfois, ou encore permettent d'apporter un début de réponse à certaines questions toujours en suspens. Pas un roman donc mais un essai serait mieux passé à mes yeux. Ceci dit, je ne nie pas la qualité d'écriture de l'auteur ni la profondeur de sa pensée que j'ai vraiment appréciées. C'est juste que ces 2 histoires, absolument pas plausibles d'ailleurs mais peu importe, ont parasité mon plaisir, c'était superflu et finalement pas adapté. Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé donc et en fait, si je n'avais pas emprunté ce livre à la bibliothèque, je crois que j'aurais souligné énormément de passages qui m'ont touchée par l'acuité, la finesse et en même temps la puissance de la réflexion offerte. Voilà, j'aurais souligné toutes ces phrases, j'aurais pu les relire pour elles seules et oublier Gregorius et Prado. | |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Pascal Mercier [Suisse] Jeu 21 Aoû 2008 - 17:12 | |
| - Epi a écrit:
- Je vais apporter une note dissonnante à ce concert de louanges mais il y a dans ce livre quelque chose qui m'a gênée. J'ai vraiment peiné à le lire, il m'a ennuyée souvent. Je n'ai pas réussi à m'attacher à aucun des deux personnages principaux, ni même, à aucun autre secondaire, même de loin.
Comme toi Epi -et comme Queenie je pense?-j'ai trouvé ce Grégorius bien fade et cette non-proximité m'a génée de la même façon. J'ai aussi peiné à le lire parfois, je me suis sentie trop loin du personnage et j'ai fini par me détacher de son histoire. Par contre Prado m'a plu. J'aurais aimé en savoir plus sur lui en fait, qu'il me soit plus charnel, plus vivant et pas qu'un esprit. . - Epi a écrit:
- Je voudrais donc les éliminer. Qu'il n'y ait pas de personnage, pas d'histoire. Juste ces pensées, certaines magnifiques, très profondes, de belles réflexions qui donnent à réfléchir, laissent rêveur parfois, ou encore permettent d'apporter un début de réponse à certaines questions toujours en suspens. Pas un roman donc mais un essai serait mieux passé à mes yeux.
Oui tu as peut-être raison, mais dans ce cas, un essai aurait été plus indigeste, moins accessible sans doute. Et l'histoire dans l'histoire est tout de même plus facile d'accés. C'est juste que l'on en ressort frustré finalement. En tout cas ceux qui comme moi, ont besoin de cette implication totale avec les personnages. - Epi a écrit:
- Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé donc et en fait, si je n'avais pas emprunté ce livre à la bibliothèque, je crois que j'aurais souligné énormément de passages qui m'ont touchée par l'acuité, la finesse et en même temps la puissance de la réflexion offerte. Voilà, j'aurais souligné toutes ces phrases, j'aurais pu les relire pour elles seules et oublier Gregorius et Prado.
Celà n'enlève rien bien sûr aux qualités d'écriture de Pascal Mercier qui sont indiscutables. J'ai aussi adoré certains passages -ceux en italiques surtout - certaines réflexions m'ont frappée par leur finesse, mais ce roman ne m'a pas, non plus, transportée comme vous tous pour ces raisons citées. Dommage, j'aurais aimé faire le voyage dans le même wagon! | |
| | | Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: Pascal Mercier [Suisse] Jeu 21 Aoû 2008 - 17:45 | |
| - aériale a écrit:
- Comme toi Epi -et comme Queenie je pense?-j'ai trouvé ce Grégorius bien fade et cette non-proximité m'a génée de la même façon. J'ai aussi peiné à le lire parfois, je me suis sentie trop loin du personnage et j'ai fini par me détacher de son histoire.
Par contre Prado m'a plu. J'aurais aimé en savoir plus sur lui en fait, qu'il me soit plus charnel, plus vivant et pas qu'un esprit. .: J'ai justement trouvé cette opposition Gregorius/Prado trop facile, finalement ce sont les mêmes sauf que l'un s'est affirmé ou commence à s'affirmer beaucoup plus tard et grâce à l'autre. Trop basique à mon goût. Et contrairement à toi Aériale, Prado ne me plaît pas du tout, du tout - aériale a écrit:
- Epi a écrit:
- Je voudrais donc les éliminer. Qu'il n'y ait pas de personnage, pas d'histoire. Juste ces pensées, certaines magnifiques, très profondes, de belles réflexions qui donnent à réfléchir, laissent rêveur parfois, ou encore permettent d'apporter un début de réponse à certaines questions toujours en suspens. Pas un roman donc mais un essai serait mieux passé à mes yeux.
Oui tu as peut-être raison, mais dans ce cas, un essai aurait été plus indigeste, moins accessible sans doute. Et l'histoire dans l'histoire est tout de même plus facile d'accés. C'est juste que l'on en ressort frustré finalement. En tout cas ceux qui comme moi, ont besoin de cette implication totale avec les personnages. C'est drôle comme on peut voir les choses très différemment. Pour moi, c'est l'histoire qui est indigeste, c'est pour ça que je parlais d'essai plutôt. Ou un livre de pensées serait plus juste. Les histoires qu'il raconte ne sont qu'un prétexte et il aurait pu facilement s'en passer, il y a assez de matière sans avoir à en rajouter. Ou alors, à la limite, on ne garde que l'histoire de Prado et on vire Gregorius, parce que vraiment celui-là... il ne sert à rien de rien - aériale a écrit:
- Celà n'enlève rien bien sûr aux qualités d'écriture de Pascal Mercier qui sont indiscutables. J'ai aussi adoré certains passages -ceux en italiques surtout - certaines réflexions m'ont frappée par leur finesse, mais ce roman ne m'a pas, non plus, transportée comme vous tous pour ces raisons citées.
Dommage, j'aurais aimé faire le voyage dans le même wagon! Là, je suis bien d'accord. En même, je n'étais pas dans le même wagon mais comme ce livre invite à l'introspection, on est embarqué, même malgré soi. | |
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