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| Olivier Adam | |
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Auteur | Message |
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bertrand-môgendre Sage de la littérature
Messages : 1299 Inscription le : 03/02/2007 Age : 69 Localisation : ici et là
| Sujet: Olivier Adam Jeu 15 Mar 2007 - 12:58 | |
| Olivier Adam est un écrivain français né le 12 juillet 1974 à Draveil. Il a grandi en banlieue parisienne et vit maintenant en Bretagne près de Saint-Malo. Il a participé à la création du festival littéraire Les correspondances de Manosque2. Il est actuellement édité par Flammarion et Points Seuil, et aux éditions L'École des loisirs et Actes Sud Junior pour ses œuvres pour la jeunesse. Également scénariste, il a notamment participé à l'écriture des films Welcome et Je vais bien, ne t'en fais pas, de Philippe Lioret, Poids léger et Maman est folle, de Jean-Pierre Améris et Des vents contraires, de Jalil Lespert. source: Wikipedia - Citation :
- Index: (cliquez sur les numéros de page pour y accéder directement)
Bibliographie 2000 : Je vais bien, ne t'en fais pas, Le Dilettante. Pages 8 2001 : À l'Ouest, Éditions de l' Olivier. 2002 : Poids léger, Éditions de l' Olivier. 2004 : Douanes, nouvelle parue dans le cadre de Lille 2004 Capitale européenne de la culture. 2004 : Passer l'hiver (nouvelles), Éditions de l' Olivier. Pages 5 2004 : Sous la pluie, L'École des loisirs. 2005 : Falaises, Éditions de l' Olivier. Pages 1, 8 2007 : À l'abri de rien, Éditions de l' Olivier. Pages 1, 2, 5, 6, 9, 12, 13 2009 : Des vents contraires, Éditions de l' Olivier. Pages 7, 8, 9, 10, 11, 13, 16 2010 : Le Cœur régulier, Éditions de l' Olivier. Pages 10, 11, 12, 13 2010 : Kyoto Limited Express, avec Arnaud Auzouy, Éditions de l' Olivier. 2012 : Les Lisières, Flammarion. Pages 13, 14, 15, 16, 17 Œuvres pour la jeunesse 2000 : On ira voir la mer, L'École des loisirs, collection « Médium » 2003 : La Messe anniversaire, L'École des loisirs, collection « Médium » 2004 : Sous la pluie, L'École des loisirs, collection « Médium » 2005 : Comme les doigts de la main, L'École des loisirs, collection « Médium » pages 9 2005 : Le Jour où j'ai cassé le château de Chambord, L'École des loisirs, collection « Mouche », illustré par Bonniol 2006 : La Cinquième saison, collectif, L'École des loisirs, collection « Médium » 2009 : Ni vu ni connu, L'École des loisirs, collection « Neuf » 2010 : Les Boulzoreilles, avec Euriel Dumait, Seuil Jeunesse 2010 : Un océan dans la baignoire, avec Françoiz Breut, Actes Sud Junior 2011 : Personne ne bouge, éditions École des loisirs, collection Neuf 2011 : Achile et la rivière, avec Ilya Grenn, Actes Sud Junior - Citation :
- mise à jour le 19/08/2013 page 17
Falaises
Quatrième de couverture :Etretat. Sur le balcon d’une chambre d’hôtel, un homme veille. Au bout de son regard : les falaises éclairées d’où s’est jetée sa mère vingt ans plus tôt. Le temps d’une nuit, le narrateur déroule le film de sa vie, cherche dans sa mémoire rétive les traces de sa mère disparue . Une question s’immisce peu à peu dans son esprit, lancinante : comment suis-je encore en vie ?
Ultime rage d’un individu perdu, seul sur le chemin de vie qu’il construit lui-même en marge d’un environnement indifférent. L’homme possède ce don de l’illusion des jours meilleurs qui soit, l’ennoblisse, soit, le détruise tant qu’il ressassera les souvenirs moribonds. Faire le deuil d’une mère partie trop tôt c’est rompre un cordon sans oublier les images d’un passé pourtant révolu. Quelle que soit la forme utilisée pour déclencher le souvenir, la réalité du présent ne peu compenser la perte du passé. Falaises froides et lumineuses, ouvertes sur les horizons lointains, telles promesses d’envol, transformées inévitablement en chute mortelle. L’écriture noire malaxe ombres et déprime, regrets et remords, pigmentée par quelques doses de paradis artificiels, et d’amours superficielles. Je vous donne, rendez vous au bord de ces falaises, pour y respirer autre chose que l’amertume. | |
| | | Chatperlipopette Zen littéraire
Messages : 7679 Inscription le : 24/02/2007 Age : 59 Localisation : Bretagne
| Sujet: Falaises Sam 14 Avr 2007 - 15:13 | |
| Voilà ce que j'ai respiré au bord de ces falaises:
Les peurs et les angoisses peuvent atteindre des hauteurs vertigineuses. Ce roman pose des mots sur le vertige de la perte d'une mère pour un petit garçon de 11 ans. L'enfance s'est arrêtée une nuit à Etretat: un corps qui s'envole vers le néant, pour ne plus avoir à souffrir. Commence alors pour les survivants du drame, une érosion du désir de vivre. La douleur isole du monde, le fait détester. Il faut du courage et de la pugnacité pour se reconstruire et entrer à nouveau dans le monde des vivants. Certains n'y parviennent pas, tels le père et Antoine le frère aîné, d'autres accostent après bien des tempêtes sur les rivages calmes de la vie qui continue. Olivier se retrouve seul lors des obsèques de sa mère, son père conduisant Antoine, évanoui, aux urgences. La tante à laquelle il est confié, le laissera seul chez lui: comment peut-on laisser seul un enfant après une telle cérémonie? On se rend compte que personne ne tendra la main à ces enfants perdus et que personne n'aidera le père à surmonter l'épreuve du brutal veuvage afin qu'il puisse rester un père pour ses fils. Un formidable gâchis prend forme devant le lecteur.
Une descente aux enfers est amorcée: se noyer dans les cigarettes, les joints, le sexe et les alcools pour les fils, se noyer dans les cris et la violence d'un despote pour le père. Une vie cahotique faite de rencontres plus bancales les unes que les autres: les membres de la bande sont tous des suppliciés de la vie, des fantômes d'enfant, des chimères d'adolescents qui ne deviendront pas adultes. Le suicide sanglant de Nicolas, l'anorexie mortifère de Lorette, balises désespérées d'un Olivier cramponné à la vie.
Antoine quitte la maison qui n'est plus familiale pour s'enfuir vers un ailleurs peut-être sans fantômes, ne revenant, sporadique image fraternelle, que pour mieux se perdre dans les méandres des routes maritimes. Olivier abandonne aussi le domicile de son père pour un Paris de marginalité et de petits boulots. Il rencontre une jeune femme, Lea, qui un jour choisira d'en finir dans sa baignoire: encore une vie interrompue par un mal être indicible. Il fera connaissance, grâce à elle, avec Claire annonciatrice d'une autre vie. Olivier écrit, écrit pour se libérer de ses angoisses, de ses souvenirs amputés, de ses pleurs inextinguibles, de cette fascination trouble pour les falaises vertigineuses. Le vent marin lui fouette le visage, les oiseaux virevoltent pour mieux cacher ses hallucinations: la mère disparue qui pourrait à tout moment revenir. Oui, qui pourrait...
« Falaises », un roman sur le vide laissé par la disparition inexpliquée d'une mère. Un roman sur la difficile reconstruction de soi, un roman sur l'éparpillement d'une famille. J'ai encore du mal à trouver les mots justes pour en parler: sa lecture a été bouleversante au plus haut point, le coeur au bord des lèvres, une empathie provoquant un torrent de larmes. Le livre n'apporte aucun répit au cours de la lecture: l'humour absent ne permet la prise d'aucun recul, contrairement aux romans, dans la même veine, « Les langues paternelles » ou « L'Atlantique Sud »: l'auteur ne concède aucune respiration à son lecteur qu'il embarque dans un tourbillon sombre de terreurs et de souffrances. Mille fois, il s'est demandé, ce lecteur, comment le héros parvenait à ne pas sombrer. Mille fois, il s'est interrogé sur ce qui pouvait retenir le héros à la vie. La réponse est belle et lumineuse comme une éclaircie qu'il n'espérait plus.[i] | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Olivier Adam Sam 14 Avr 2007 - 18:37 | |
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| | | Babelle Zen littéraire
Messages : 5065 Inscription le : 14/02/2007 Localisation : FSB
| Sujet: Re: Olivier Adam Lun 23 Juil 2007 - 13:44 | |
| - coline a écrit:
- Je note...
Moi de même, je ne connais pas Olivier Adam et on vient de me parler d'un nouveau roman (pasencore disponible sur Amazon : A l'abri de rien - Citation :
- "Marie a perdu le fil de sa vie. Plus rien n'arrête son regard, sauf ce jour-là, un groupe d'hommes en haillons massés près du Monoprix. Sans savoir pourquoi, elle pénètre dans la tente dressée près de la mairie, se joint aux bénévoles pour servir des repas à ceux que, dans la ville, on appelle les 'kosovars'. Négligeant sa famille, indifférente aux attentions de son mari, à la tendresse de ses enfants, elle se consacre entièrement à la survie de ces hommes en perdition. Elle leur donne tout : de la nourriture, des vêtements, son temps, son argent. Entraînée malgré elle dans un drame intime, elle s'expose à tous les dangers, y compris celui d'y laisser sa peau. (Amazon)
Quelqu'un a-t-il eu l'occasion de s'y plonger déjà? | |
| | | Chatperlipopette Zen littéraire
Messages : 7679 Inscription le : 24/02/2007 Age : 59 Localisation : Bretagne
| Sujet: Re: Olivier Adam Lun 23 Juil 2007 - 18:05 | |
| Babelle a écrit: - Citation :
- Quelqu'un a-t-il eu l'occasion de s'y plonger déjà?
Dans son dernier roman "A l'abri de rien"? Non, car pas encore sorti. On en parle beaucoup dans la presse spécialisée et dans les échos de la rentrée littéraire de septembre. Je n'ai lu que "Falaises" donc je n'ai pas d'idée complète de son style ni de son oeuvre. | |
| | | Sophie Sage de la littérature
Messages : 2230 Inscription le : 17/07/2007 Age : 48 Localisation : Tahiti
| Sujet: Re: Olivier Adam Mer 25 Juil 2007 - 3:21 | |
| Chatperlipopette, je n'ai pas lu Falaises mais je l'ai (un de plus qui m'attend). En revanche, j'ai lu Passer l'hiver, recueil de nouvelles et Je vais bien ne t'en fais pas (dont le film qui en est tiré est à voir), et aussi On ira voir la mer, roman pour ado.
L'ambiance est toujours la même, grave, triste et à chaque fois, j'ai été très émue par ces lectures, ces personnages et ces situations de manque, de désespoir qu'ils connaissent.
Je pense que si tu as aimé Falaises, tu aimeras les autres, qui sont de la même veine. | |
| | | Chatperlipopette Zen littéraire
Messages : 7679 Inscription le : 24/02/2007 Age : 59 Localisation : Bretagne
| Sujet: Re: Olivier Adam Mer 25 Juil 2007 - 9:55 | |
| Je les note pour ma liste à lire | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Olivier Adam Lun 10 Sep 2007 - 10:00 | |
| Olivier Adam est né en 1974. Il a grandi en banlieue parisienne. Il s'est installé près de Saint Malo. En 2000, il a publié son premier roman: Je vais bien ne t'en fais pas qui a donné ensuite le film apprécié que tout le monde connait. Puis A l'ouest, Poids léger, Passer l'hiver (Goncourt de la nouvelle en 2004) et Falaises. "Je passe le plus clair de mon temps dans un état cotonneux assez étrange. La littérature m’a certainement permis de rester en vie", confie Olivier Adam. Poids léger a aussi été adapté au cinéma... Je dirais..."à suivre" le petit!...
Dernière édition par le Lun 10 Sep 2007 - 10:45, édité 2 fois | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Olivier Adam Lun 10 Sep 2007 - 10:01 | |
| A l'abri de rien
Non, nous ne sommes « à l’abri de rien », et surtout pas de sombrer un jour dans l’état qui va pousser Marie, aux cotés jusqu’à l’excès des réfugiés de Sangatte, à se mettre en danger, à mettre en danger sa famille, à la sacrifier.
La vie quotidienne n’est pas des plus reluisantes pour Marie mais elle n’est pas non plus sordide. Et si, inutile et désoeuvrée, debout de la fenêtre de son pavillon dans un lotissement, elle s’ennuie et mesure la vacuité de ses jours (sans avoir plus le cœur à n’en rien faire) on sent bien dès le départ que son esprit désemparé exagère… Le mal de Marie prend sa source ailleurs, profondément en elle….Une blessure jamais cicatrisée, une douleur qui ne s’atténue pas…
On voit bien, nous, la tendre présence et l’attention de Stéphane, son mari qui gère comme il le peut, pour les enfants, les manques à la maison, les écarts dans les dépenses, tout en assurant de son mieux son pénible métier de chauffeur de bus scolaire.
On souffre très vite devant les regards, les gestes, les attitudes et les mots des deux petits qui n’en peuvent plus d’amour et d’inquiétude pour cette maman absente…absente même lorsqu’elle est auprès d’eux…
"J’avais l’impression que mes enfants étaient désormais séparés de moi par une paroi de verre. Je pourrais toujours les regarder mais plus jamais les toucher ni leur parler. J’étais devenue étrangère. J’étais passée de l’autre côté."
Alors, ce n’est même pas une surprise lorsqu’elle décide un jour, sans l’avoir prévu, de s’investir auprès des réfugiés. Un jour, à midi, elle se met au travail sous la tente où on leur sert des repas …Ce midi-là, elle en oublie d’aller chercher ses enfants…C’est le début, ou plutôt l’accentuation, d’une descente aux enfers qui avait déjà commencé pour toute la famille, au sein d’un contexte terrible : celui du drame des réfugiés...
Non, nous ne sommes « à l’abri de rien »…C’est pourquoi, il ne faut pas, comme les voisins de Marie, juger et exclure…Rendre la situation plus difficile encore qu’elle ne l’est.
Cette histoire, je l’ai trouvée criante de vérité…Je n’arrivais pas à la lâcher…Dès les premières lignes, je voulais savoir ce qui allait advenir de Marie, de sa famille…
Si je dis que ce roman m’a bouleversée à en pleurer, je vais vous décourager de le lire…Pourtant, il mérite d’être remarqué et apprécié. Il le mérite vraiment…Parce qu’il parle sans détours, et avec humanité et justesse, de la dépression…Ce mal terrible, sournois, un peu tabou, honteux, qui reste incompris et injustement jugé par ceux qui ne l’ont pas connu…
Mais je m’étonne, à relire mon commentaire, de n’avoir pas assez peut-être insisté sur le quotidien tragique des réfugiés. Or, ce roman donne un coup de projecteur nécessaire sur leur situation et l’engagement de ceux qui sont à leurs côtés. Tous ne sont « à l’abri de rien »…de la faim, du froid, de la peur, de la police, de la violence, de la mort… | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Olivier Adam Mer 12 Sep 2007 - 22:10 | |
| Olivier Adam est nommé au prix Goncourt 2007 et au prix Renaudot pour son roman : "A l'abri de rien" |
| | | Sophie Sage de la littérature
Messages : 2230 Inscription le : 17/07/2007 Age : 48 Localisation : Tahiti
| Sujet: Re: Olivier Adam Mer 12 Sep 2007 - 22:42 | |
| Je ne suis pas aussi fan d'Olivier Adam que je le suis de Philippe Claudel mais j'aime beaucoup son écriture. Mais c'est glauque, très triste avec des ambiances très noires alors mieux vaut être prévenu et de bonne humeur pour lire ses romans. | |
| | | Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: Olivier Adam Jeu 13 Sep 2007 - 1:21 | |
| Et bien voilà!!! Je ne voulais pas le lire, mais après ce qu'en dit Coline, je ne vais pas pouvoir résister... - Citation :
- Parce qu’il parle sans détours, et avec humanité et justesse, de la dépression…Ce mal terrible, sournois, un peu tabou, honteux, qui reste incompris et injustement jugé par ceux qui ne l’ont pas connu…
Coline, je te signale deux excellents essais-témoignages sur ce sujet, celui de William Styron Face aux ténèbres, et celui du philosophe Clément Rosset, Ronde de nuit. | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Olivier Adam Jeu 13 Sep 2007 - 13:55 | |
| - Marie a écrit:
- Et bien voilà!!! Je ne voulais pas le lire, mais après ce qu'en dit Coline, je ne vais pas pouvoir résister...
- Citation :
- Parce qu’il parle sans détours, et avec humanité et justesse, de la dépression…Ce mal terrible, sournois, un peu tabou, honteux, qui reste incompris et injustement jugé par ceux qui ne l’ont pas connu…
Coline, je te signale deux excellents essais-témoignages sur ce sujet, celui de William Styron Face aux ténèbres, et celui du philosophe Clément Rosset, Ronde de nuit. Merci Marie de ces titres que je note...Celui de William Styron m'attirerait en priorité... Mais je ne veux pas non plus lire que sur ce sujet-là... | |
| | | monilet Sage de la littérature
Messages : 2658 Inscription le : 11/02/2007 Age : 75 Localisation : Essonne- France
| Sujet: Re: Olivier Adam Mar 2 Oct 2007 - 21:05 | |
| A l'abri de rien
Ma lecture : (différente de celle de coline) Pour les trois premiers quarts le livre m'a beaucoup plu. La fin, je l'ai trouvée davantage prévisible, dommage. Sur fond du drame des réfugiés de Sangatte une femme s'interroge sur le sens de son existence, de l'existence peut-être. Elle focalise sur la détresse de ces hommes et leur consacre tout son temps, occultant le reste du monde, insensible aux conséquences concrètes. D'une écriture blanche l'auteur raconte par les yeux de Marie sa recherche du sens de tout ce qui arrive autour elle et tout devient étrange, presque irréel de réalité ou de sur-réalité, à la limite de l'absurde. C'est très fort. On finit par se demander où est la norme. J'ai eu l'impression que la fin prenait le parti de revenir à la norme sociale et j'ai presque trouvé que c'était dommage. J'aurais préféré qu'on reste sur l'inversion des valeurs ou tout au moins qu'on reste sur le questionnement . Dès qu'on s'interroge sur le sens, il n'est quasiment plus. Le "rejet" dans la dépression est peut-être un peu facile. Marie est malade et le problème "est réglé". Je me suis davantage interrogé sur la nature de la "norme". Ce n'est que mon interprétation de cette histoire qui est pour moi , je répète, magnifiquement traitée pour les trois quarts.
Dernière édition par le Mar 16 Oct 2007 - 20:49, édité 1 fois | |
| | | liloutine Envolée postale
Messages : 138 Inscription le : 30/09/2007 Age : 42 Localisation : cannes
| Sujet: Re: Olivier Adam Mar 16 Oct 2007 - 0:30 | |
| Je viens découvrir olivier Adam avec je vais bien ne t en fais pas et je l ai lu en une après midi. J’ai été vraiment entraîné par cette histoire. A travers les mots on ressent tous le poids du secret de famille, des non dits. Nous suivons tout le cycle t’autodestruction mais aussi de reconstruction de la protagoniste. J’ai aimé la psychologie des personnages qui on tous un rôle important dans cette histoire. Le choix des lieux, des situations. Le cadre planté et si ordinaire. Comme si nous pouvions demain rencontré cette personne à tout moment. Le style d’écriture est très agréable à lire et je pense, que maintenant je vais attaquer sans plus attendre falaises et à l’abri de rien. | |
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| Sujet: Re: Olivier Adam | |
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| | | | Olivier Adam | |
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