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Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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Messages : 7078 Inscription le : 02/09/2009 Localisation : Besançon
Sujet: Re: Alejandro Gonzalez Inarritu Dim 6 Mar 2016 - 21:20
Aeriale a écrit:
Vous ne trouvez pas qu'on dirait Jack Nicholson dans Shining ?
Bon j'ai vu le film. Je suis un peu sur la réserve, des images splendides, une nature sauvage et magnifiquement filmée Mais je suis restée très "spectatrice", un peu en dehors de tout, suivant malgré tout les pérégrinations de cet homme mi humain mi animal. Je n'ai pas ressenti grand-chose, et pourtant on devrait, vu les événements, être touché. J'ai trouvé que tout était très prévisible jusqu'à la touche finale.
Et cette accumulation de gros plans sur les visages de "bête sauvage " que sont devenus ces hommes, je trouve l'effet trop appuyé.
J'ai préféré et de très loin les idées plus fouillées véhiculées par Babel ou Amours chiennes.
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Alejandro Gonzalez Inarritu Mar 8 Mar 2016 - 0:35
On peut le critiquer sans trop de mal mais un spectacle d'une telle ampleur visuelle on n'en voit pas tous les jours quand même. Il y a des choses qu'on n'a jamais vues.
darkanny Zen littéraire
Messages : 7078 Inscription le : 02/09/2009 Localisation : Besançon
Sujet: Re: Alejandro Gonzalez Inarritu Mar 8 Mar 2016 - 7:41
Je le reconnais, mais ce n'est pas ce que je recherche en allant voir un film, pour moi ça dépasse un peu la dimension spectacle.
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Alejandro Gonzalez Inarritu Mar 8 Mar 2016 - 12:32
Pour moi ça la dépasse quand même ici par son ambition plastique qui fait de ce survival brutal un objet presque abstrait dans sa démesure et son inspiration graphique. Il y a des citations autant cinématographiques que picturales. Un côté visionnaire qui ne cherche pas plus la métaphysique que dans un western. Mais il fait de cette confrontation entre nature et animalité un spectacle immersif et sidérant. La musique planante vise d'ailleurs à ce côté abstrait et trip. Ils ont le même débat au masque et la plume. Tu te retrouveras certainement dans le commentaire de Sophie Avon.
darkanny Zen littéraire
Messages : 7078 Inscription le : 02/09/2009 Localisation : Besançon
Sujet: Re: Alejandro Gonzalez Inarritu Mar 8 Mar 2016 - 13:56
Oui j'ai écouté l'émission après coup, et je me suis totalement reconnue dans ce qu'elle disait. Notamment quand elle évoque l'image de l'église en ruine (très belle d'ailleurs), pour moi elle vient comme un cheveu sur la soupe, je n'ai rien ressenti.
Et je suis totalement d'accord que le spectacle visuel est grandiose, mais je suis restée à la surface du film.
Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
c'est un reemake du film "convoi sauvage" avec Richard Harris
l'attaque par l'ours est vraiment saisissante ! et quels paysages !
par contre suis sceptique car nous le voyons à plusieurs reprises dans l'eau, vu la température un humain survivrait-il ? je doute que les foyers puissent sécher les vêtements et peaux, non ?
Chamaco Zen littéraire
Messages : 4366 Inscription le : 10/03/2013 Age : 78 Localisation : là haut, vers Aix...
c'est un reemake du film "convoi sauvage" avec Richard Harris
l'attaque par l'ours est vraiment saisissante ! et quels paysages !
par contre suis sceptique car nous le voyons à plusieurs reprises dans l'eau, vu la température un humain survivrait-il ? je doute que les foyers puissent sécher les vêtements et peaux, non ?
excellent Bédoulène, c'est en effet l'attaque par un ours d'un trappeur nommé Hugh Glass en 1823 dans les Rocky Mountains..
pia Zen littéraire
Messages : 6473 Inscription le : 04/08/2013 Age : 56 Localisation : Entre Paris et Utrecht
c'est un reemake du film "convoi sauvage" avec Richard Harris
par contre suis sceptique car nous le voyons à plusieurs reprises dans l'eau, vu la température un humain survivrait-il ? je doute que les foyers puissent sécher les vêtements et peaux, non ?
Tiens je ne savais pas. Tu as bien vu.
J'imagine que ces pionniers ont du en supporter énormément et que les trappeurs étaient habitués à des conditions extrêmes. Maintenant cela parle peut-être d'une exception qui arrive sur des centaines. Comme quand tu entends parler de personnes qui réussissent à se sortir de situations à la limite du possible et qui nous laissent interloqués. Et puis c'est un film...alors le trait est accentué j'imagine.