[2009] A l\'affiche ou bientôt sur les écrans (vu ou à voir)

traversay a écrit:

Dès le début de Ne te retourne pas, un malaise étreint l'héroïne du film et ne la quittera plus. Le spectateur ressent les mêmes sensations, comme s'il était entré dans la peau de cette femme qui, peu à peu, voit ses repères disparaître et son environnement changer, jusqu'à son visage qui se transforme. Cet essai de fantastique à la française, hormis les scènes de morphing, est franchement loupé tant il est farci d'invraisemblances et, surtout, plombé par la mise en scène pachydermique de Marina de Van. Les dernières minutes, censées expliquer le pourquoi du comment, sont épouvantables, nourries à une sauce freudienne indigeste. Quant à Sophie Bellucci et Monica Marceau, elles font ce qu'elles peuvent et traversent le film en quête d'identité. Pas sûr qu'elles sachent, au final, qui est qui et dans quel état elles errent.

C'est censé être plus ou moins un remake du film de Nicolas Roeg ("Don't look back"), non ?
De Marina de Van, je n'ai guère vu que Dans ma peau ; je n'avais été que moyennement convaincu...

[quote="eXPie"]

traversay a écrit:

C'est censé être plus ou moins un remake du film de Nicolas Roeg ("Don't look back"), non ?
De Marina de Van, je n'ai guère vu que Dans ma peau ; je n'avais été que moyennement convaincu...

Non, non, ce n'est pas un remake.

Ce mercredi :



De Keren Yedaya

(avec Ronit Elkabetz )


Synopsis :

Citation :

Jaffa, non loin de Tel Aviv. Le père de Mali est propriétaire d'un garage où travaillent Hassan et son son fils Toufik. Les relations entre employeurs juifs et salariés arabes sont bonnes en apparence... Mali et Toufik vivent une aventure passionnelle depuis plusieurs années, qu'ils cachent à leurs familles par crainte de leurs réactions. Lorsque Mali tombe enceinte par accident, ils décident d'agir.

Et aussi Susnshine cleaning de Christine Jeffs, soit un petit film indépendant américain, dans l'esprit de Little miss sunshine

Citation :

Rose Lorkowski était la "star" du lycée, la pom-pom girl qui sortait avec le capitaine de l'équipe de football américain. Elle est aujourd'hui une mère célibataire trentenaire et gagne sa vie en faisant des ménages. Sa soeur Nora habite toujours chez leur père Joe, un businessman raté qui a toujours misé sur des produits qui auraient normalement dû le rendre riche rapidement... Parce qu'elle doit trouver l'argent nécessaire pour envoyer son fils dans une école privée, Rose persuade sa soeur de monter avec elle une entreprise de nettoyage de scènes de crimes. Elles se retrouvent alors confrontées à toutes sortes de situations spéciales...

Et puis Je vais te manquer, le premier film de Amanda Sthers. Je suis un peu dubitatif.

Citation :

Six destinées qui vont, l'espace d'un instant, dans un aéroport grouillant de vie, se bousculer, se séparer et se retrouver. Et si ses personnages étaient en train de vivre, sans le savoir, le moment le plus important de leur vie.
Olivier et Lila... Va-t-il rater l'amour ou va-t-elle rater l'avion ?
Julia et Marcel... Va-t-elle rater sa mort ou va-t-il rater sa vie ?
Fanny et Max... Va-t-elle manquer de courage ou va-t-il manquer de chance ?

traversay a écrit:

Et aussi Susnshine cleaning de Christine Jeffs, soit un petit film indépendant américain, dans l'esprit de Little miss sunshine

Je prends + Coraline.

J'hésitais pour Jaffa... Je n' hésite plus mais ce soir ce sera Coraline (ont- il le relief à l'UGC de Lille? Suspens...).

Marko a écrit:

Coraline (sans le relief...)

Ah, normalement je vais le voir dimanche soir en vo... et en 3D (comment apparaissent les sous-titres en 3D ? Faut-il se retourner pour les voir et demander à son voisin de derrière de se pousser ?)

eXPie a écrit:

Marko a écrit:

Coraline (sans le relief...)

Ah, normalement je vais le voir dimanche soir en vo... et en 3D (comment apparaissent les sous-titres en 3D ? Faut-il se retourner pour les voir et demander à son voisin de derrière de se pousser ?)

J'aurais surtout peur de la grosse migraine et des lunettes mal ajustées... C'est que j'en suis resté aux vieux machins qu'on donnait il y a bien longtemps! Le relief est vraiment réussi? Je crois qu'"Avatar" de James Cameron sera aussi en 3D. Celui-là je l'attends avec une certaine impatience.

eXPie a écrit:

Marko a écrit:

Coraline (sans le relief...)

Ah, normalement je vais le voir dimanche soir en vo... et en 3D (comment apparaissent les sous-titres en 3D ? Faut-il se retourner pour les voir et demander à son voisin de derrière de se pousser ?)

Patate.


Moi je suis à fond 3D, et cette année, tous les mois, quasi y'a un film en 3D, c'est du tout bon!!

traversay a écrit:

Et aussi Susnshine cleaning de Christine Jeffs, soit un petit film indépendant américain, dans l'esprit de Little miss sunshine

Citation :

Rose Lorkowski était la "star" du lycée, la pom-pom girl qui sortait avec le capitaine de l'équipe de football américain. Elle est aujourd'hui une mère célibataire trentenaire et gagne sa vie en faisant des ménages. Sa soeur Nora habite toujours chez leur père Joe, un businessman raté qui a toujours misé sur des produits qui auraient normalement dû le rendre riche rapidement... Parce qu'elle doit trouver l'argent nécessaire pour envoyer son fils dans une école privée, Rose persuade sa soeur de monter avec elle une entreprise de nettoyage de scènes de crimes. Elles se retrouvent alors confrontées à toutes sortes de situations spéciales...

Film... Tout sympa.
Un FeelGoodMovie quoi.
Avec des personnages attachants, qui racontent une histoire qu'on suit avec plaisir, ça donne le sourire, ça fait même rire, et ça fait un peu pleurer des noeils aussi (pas les grosses larmes quand même).

C'est dans l'esprit de tous ces ptis films qu'on aime bien se regarder de temps en temps : Little Miss Sunshine, Juno...

Marko a écrit:

Les beaux gosses

Il faut dire que j'ai vu dans la même journée Tokyo Sonata et que c'est le grand écart.

Il ne faut surtout pas regarder d'autre film juste après Tokyo Sonata...Difficile pour le suivant de supporter la comparaison...

Citation :

Marko a écrit:

Coraline (sans le relief...)

J'aurais surtout peur de la grosse migraine et des lunettes mal ajustées... C'est que j'en suis resté aux vieux machins qu'on donnait il y a bien longtemps! Le relief est vraiment réussi? Je crois qu'"Avatar" de James Cameron sera aussi en 3D. Celui-là je l'attends avec une certaine impatience.

Ah, Marko : ces lunettes ne sont pas les vieilles avec du rouge et du vert ; c'est la génération de lunettes (comme au Futuroscope) où chaque "verre" ne filtre qu'une image sur deux, en alternance, avec un rythme synchronisé sur celui du film, qui affiche une image pour l'oeil droit, suivi d'une image pour l'oeil gauche.
L'effet est assez stupéfiant.
Pas eu mal au crâne du tout.

Beaucoup de sorties en ce mercredi. Outre les grosses machines américaines, les amateurs d'animation seront gâtés (Piano forest, Lascars) et les aficionados de comédie à la française pourront aller voir Tellement proches. Moi, mes préférences vont à ces 4 films là :



Un film péruvien de Claudia Llosa, qui a déjà signé le magnifique Madeinusa. Ours d'or à Berlin.



Une famille d'immigrants dans l'Illinois. Gros buzz pour ce film. Et puis il y a la divine Hiam Abbass.



Un film portugais de 2 heures 30. Pourquoi pas ?



Je l'ai vu. Un film roumain générationnel tout empreint de mélancolie. Pas mal.

traversay a écrit:

Beaucoup de sorties en ce mercredi. Outre les grosses machines américaines, les amateurs d'animation seront gâtés (Piano forest, Lascars) et les aficionados de comédie à la française pourront aller voir Tellement proches. Moi, mes préférences vont à ces 4 films là :



Un film péruvien de Claudia Llosa, qui a déjà signé le magnifique Madeinusa. Ours d'or à Berlin.



Une famille d'immigrants dans l'Illinois. Gros buzz pour ce film. Et puis il y a la divine Hiam Abbass.



Un film portugais de 2 heures 30. Pourquoi pas ?



Je l'ai vu. Un film roumain générationnel tout empreint de mélancolie. Pas mal.

J'ajouterais celui-ci:

L'herbe du rat de Julio Bressane (Brésil)


L'article du monde donne envie et fait penser un peu à l'univers de Yoko Ogawa...

Citation :

On peut légitimement s'étonner que l'œuvre si singulière et contrastée, savante et baroque à la fois, de Julio Bressane ne soit quasiment pas connue en France. L'Herbe du rat est en tout cas le premier film de son auteur à connaître une distribution en salles.

Une jeune femme s'évanouit dans un cimetière. Un homme la recueille. Il l'installe chez lui et lui lit un manuscrit. Il lui impose des séances de poses photographiques. Elle se dénude petit à petit. Ceux qui étaient, peu de temps auparavant, deux inconnus l'un pour l'autre vont se lancer dans une série de jeux érotiques. L'homme est obsédé par le sexe de la femme, qu'il va prendre en photo obsessionnellement.

La femme, quant à elle, semble atteinte d'un mal mystérieux et évoque la mort de son père, qui la laisse inconsolable. Un rat fait des incursions nocturnes dans l'appartement du couple. Lui tente de le tuer en posant des pièges, alors qu'elle semble éprouver une fascination sexuelle pour le rongeur, qui va s'inviter dans ses fantasmes et dont la forme même va s'inscrire sur sa peau.
[...]
Enfin, il serait criminel de décrire l'issue du rituel dépeint par le film. Il suit implacablement une direction à la fois déterminée et inattendue où l'humour se mêle aux conventions du cinéma d'horreur.