[2009] A l\'affiche ou bientôt sur les écrans (vu ou à voir)

Marko a écrit:

Hadewijch de Bruno Dumont, mon cinéaste français préféré. Débat en perspective et très belle affiche...

traversay a écrit:

Les vies privées de Pippa Lee de Rebecca Miller

Ces deux-là, j'ai prévu d'aller les voir aussi, ils me tentent.

darkanny a écrit:

Les vies privées de Pippa Lee
Bon , il y a des moments très drôles qui m'ont un peu sauvé la séance , mais c'est tout , je ne le garderai pas en mémoire longtemps.

Pas un grand film donc... Il n'ya pas grand chose en ce moment de vraiment bien on dirait.

Sortie demain de Strella, film grec qui ne fait pas dans la dentelle.

Strella de Panos H. Koutras

Citation :

De nos jours à Athènes, Yiorgos retrouve la liberté après quatorze années passées en prison. Il se met en quête de son fils, dont il a totalement perdu la trace. Réfugié dans un hôtel interlope, il rencontre Strella, sa voisine de pallier, une chanteuse de cabaret qui arrondit ses fins de mois en se prostituant. Contre toute attente et au-delà des conventions - Strella est transsexuelle - une passion naît entre eux. Alors qu'ils n'aspirent qu'à une vie de couple apaisée, les fantômes du passé refont surface...

Comme une tragédie grecque, le scénario de Strella est poussé jusqu’à l’extrême, sans craindre de se vautrer dans le ridicule (c'est limite). Le film de Panos Koutras, réalisateur dans le passé de L’attaque de la moussaka géante (sic), est sacrément gonflé avec une histoire puissante, dérangeante, glauque jusqu’à l’écoeurement, qui n’a pas peur de choquer dans un monde où se mêlent la Callas et les travestis athéniens, et où un inceste tient autant de l’amour que de la rage. Ce cinéma en fusion l’est davantage par ses thèmes que par sa mise en scène, somme toute plutôt classique, bonne idée, car sans cela, le film aurait pu aller au-delà de l’excès. Au contraire, la modestie de la réalisation lui donne une authenticité indéniable, un portrait de la Grèce et de sa capitale très sombre et troublante, loin, bien loin des cartes postales ensoleillées pour touristes, vision confortable à mille lieux de la vérité du quotidien.

traversay a écrit:

Sortie demain de Strella, film grec qui ne fait pas dans la dentelle.

Strella de Panos H. Koutras

Citation :

De nos jours à Athènes, Yiorgos retrouve la liberté après quatorze années passées en prison. Il se met en quête de son fils, dont il a totalement perdu la trace. Réfugié dans un hôtel interlope, il rencontre Strella, sa voisine de pallier, une chanteuse de cabaret qui arrondit ses fins de mois en se prostituant. Contre toute attente et au-delà des conventions - Strella est transsexuelle - une passion naît entre eux. Alors qu'ils n'aspirent qu'à une vie de couple apaisée, les fantômes du passé refont surface...

Comme une tragédie grecque, le scénario de Strella est poussé jusqu’à l’extrême, sans craindre de se vautrer dans le ridicule (c'est limite). Le film de Panos Koutras, réalisateur dans le passé de L’attaque de la moussaka géante (sic), est sacrément gonflé avec une histoire puissante, dérangeante, glauque jusqu’à l’écoeurement, qui n’a pas peur de choquer dans un monde où se mêlent la Callas et les travestis athéniens, et où un inceste tient autant de l’amour que de la rage. Ce cinéma en fusion l’est davantage par ses thèmes que par sa mise en scène, somme toute plutôt classique, bonne idée, car sans cela, le film aurait pu aller au-delà de l’excès. Au contraire, la modestie de la réalisation lui donne une authenticité indéniable, un portrait de la Grèce et de sa capitale très sombre et troublante, loin, bien loin des cartes postales ensoleillées pour touristes, vision confortable à mille lieux de la vérité du quotidien.

Tu l'as déjà vu Traversay?...

[quote="coline"]

traversay a écrit:

Sortie demain de Strella, film grec qui ne fait pas dans la dentelle.

Strella de Panos H. Koutras




Tu l'as déjà vu Traversay?...

En juillet dernier à La Rochelle.

[quote="traversay"]

coline a écrit:

traversay a écrit:

Sortie demain de Strella, film grec qui ne fait pas dans la dentelle.

Strella de Panos H. Koutras




Tu l'as déjà vu Traversay?...

En juillet dernier à La Rochelle.

C'est super de voir les films en avant-première... Je vais en avoir un à vous recommander en décembre moi aussi...

Le père de mes enfants ? Je l'ai vu et beaucoup aimé.

traversay a écrit:

Le père de mes enfants ? Je l'ai vu et beaucoup aimé.

Ouiiiiiiiiiiiii.... clic...Mais je pensais aussi aux Contes de l'âge d'or de Cristian Mungiu (entre autres)...clic...

coline a écrit:

traversay a écrit:

Le père de mes enfants ? Je l'ai vu et beaucoup aimé.

Ouiiiiiiiiiiiii.... clic...Mais je pensais aussi aux Contes de l'âge d'or de Cristian Mungiu (entre autres)...clic...

Ah oui, je ne l'ai pas vu. Et il y aussi en décembre Les chats persans, quasi documentaire sur la scène rock underground iranienne. On en reparlera en temps voulu.

Li a écrit:

Rapt de Lucas Belvaux

J'hésite un peu à aller voir ce film mais je vais me laisser tenter je crois.

In the loop de Armando Iannucci

Citation :

Entre Londres et Washington, les gouvernements britannique et américain se livrent à de folles tractations dans la dernière ligne droite avant une possible invasion de l'Irak... Dans une interview, l'ambitieux mais maladroit Secrétaire d'Etat britannique au développement international, Simon Foster, commet une gaffe qui va provoquer un vent de panique dans les arcanes du pouvoir et des médias, des deux côtés de l'Atlantique, à l'approche d'un vote décisif à l'ONU...

Caméra portée, dialogues en forme de scuds, montage serré comme un expresso : In the loop a tout de la série télévisée géopolitique, version satirique. Un genre efficace, sarcastique et frénétique qui a ses limites, très vite atteintes ici (elle est où, la réflexion dans cette logorrhée incessante ?). Un bon film, ce ne sont pas que des répliques à l'emporte pièce, ordurières la majorité du temps. Cette vision noire et salace des arcanes des relations diplomatiques américano-britanniques est réjouissante un temps mais s'essouffle d'autant plus que le réalisateur, Armando Iannucci, n'a rien d'autre à proposer. Ce film, dopé à la testostérone, obnubilé par la phrase qui tue est une épreuve épuisante, dont les coups bas dans les parties sensibles des politiciens (et surtout de leurs conseillers) frôlent la démagogie.

traversay a écrit:

In the loop de Armando Iannucci

J'ai failli aller le voir, sur la foi des critiques dithyrambiques de la presse, et puis en voyant la bande-annonce, j'ai eu des gros doutes.
Que tu me confirmes, donc...
Finalement, ça a été Les Fantômes de Goya de Milos Forman, chez moi...

Nezumi a écrit:

Cette après-midi, ils parlaient à la radio de Vincere, le dernier Bellochio, qui sort mercredi prochain. J'ai vraiment envie de le voir...

Citation :

Dans la vie de Mussolini, il y a un lourd secret que l'histoire officielle ne raconte pas : une femme, Ida Dalser, et un enfant, Benito Albino - conçu, reconnu puis désavoué. Ida rencontre Mussolini de manière fugace à Trente et en est éblouie. Elle le retrouve à Milan où il est un ardent militant socialiste qui harangue les foules et dirige le quotidien l'Avanti. Ida croit en lui, en ses idées. Pour l'aider à financer le Popolo d'Italia, point de départ du futur parti fasciste,elle vend tous ses biens... Lorsque la guerre éclate, Benito Mussolini s'engage et disparaît de la vie de la jeune maman, qui découvrira avec stupeur qu'il est déjà marié avec une autre femme. Ida n'aura dès lors de cesse de revendiquer sa qualité d'épouse légitime et de mère du fils aîné de Mussolini, mais sera systématiquement éloignée de force et son enfant mis dans un institut. Pourtant, elle ne se rendra jamais et ne cessera de revendiquer haut et fort sa vérité.

(résumé Allociné)

J'ai beaucoup aimé. J'y reviens mercredi.

Nezumi a écrit:

Cette après-midi, ils parlaient à la radio de Vincere, le dernier Bellochio, qui sort mercredi prochain. J'ai vraiment envie de le voir...

Moi aussi, je suis impatiente qu'il sorte, et je vois les affiches partout, impossible de passer à côté.

Bienvenue à Zombieland.



Oh mais que c'est drôle drôle drôle !

Woody (pas celui là Kenavo, l'autre!) est trop fort, je l'adore!
La fille est jolie.
Le gars est tout gentil, un peu maladroit mais même pas trop.

Y'a pas trop trop de zombies (un peu dommage) et c'est un chouia trop bavard, mais c'est drôle, tendre, tout gentil, avec des scènes crades.

J'ai avalé mon paquet de mm's sans problème.

Trop trop bon !