Que lisez-vous en février ?

menine a écrit:

Elle a ciblé en priorité les couvertures !
Je vais donc me plonger dans Le Monde sans les enfants et autres histoires de Philippe Claudel.

ce livre a vraiment une très belle couverture

bonne lecture

Bienvenue au Club de Jonathan Coe et je continue Raga, approche du continent invisible de Le Clézio

menine a écrit:

Je vais donc me plonger dans Le Monde sans les enfants et autres histoires de Philippe Claudel.

Tu as été très bien conseillée...

Un roman de la rentrée littéraire 2008, Le Livre d'Hanna de Geraldine Brooks, que je dévore

sentinelle a écrit:

Un roman de la rentrée littéraire 2008, Le Livre d'Hanna de Geraldine Brooks, que je dévore

La quatrième de couverture m'avait semblé alléchante, en effet !

Moi, je commence La route ; je viens de jeter un coup d'œil à ce que vous en dites sur le fil de l'auteur,
mais je reviendrai plus tard, je n'ai pas envie d'en savoir trop sur la suite...

J'ai longtemps hésité à l'acheter pour finalement tomber dessus à la biblio. J'avais quelques craintes à son sujet mais j'avais tord, il est vraiment très bon, c'est un régal

Ahh La route, un de mes meilleurs romans lus l'année passée, je te souhaite une excellent lecture Kathel !

"Un dieu un animal" de Jérôme Ferrari, presque lu en une traite.

Je lis :
Le voyage scolaire ( Moni Nilsson-Brännström ) [u]

Au fait ....de rien Menine

Depuis le début des vacances, avant-hier, je peux me plonger avec délices dans trois ou quatre heures de lecture par jour, alors j'ai fini Henry Bauchau et son Enfant Bleu, j'ai commencé un petit polar de Sue Grafton (j'en suis à la lattre G), et pour la suite je me tâte....bien envie tout de même de lire 'The Sandcastle' d'Iris Murdoch (le château de sable?). C'est celui qui me fait de l'oeil le plus fort sur ma PAL en forme de gratte-ciel !

Pas très convaincue par le John Grisham, j'ai commencé La Lune de papier de Camilleri. J'adore même si au début il m'a fallu m'habituer aux effets (efforts) du traducteur pour rendre le sicilien del'auteur. Un peu indigeste tout de même ce gloubiboulga-provençalo-je ne sais quoi!

Je crois que tous les lecteurs de Camilleri sont d' accord : le seul problème, c'est la traduction.

Le traducteur, Serge Quadruppani, essaie de se justifier
en expliquant la complexité de la langue qu'on parle à Vigata, sa diversité,
sa richesse et comment il essaie de le rendre en français.
Comme il n'y a pas d'équivalent en français, il invente...
Le résultat, c'est un pataquès, un charabia qui ne se justifient pas, et
que n'ont pas essayé les traducteurs de Camilleri dans d'autres langues,
si j'ai bien compris.

bix229 a écrit:

Je crois que tous les lecteurs de Camilleri sont d' accord : le seul problème, c'est la traduction.

Le traducteur, Serge Quadruppani, essaie de se justifier
en expliquant la complexité de la langue qu'on parle à Vigata, sa diversité,
sa richesse et comment il essaie de le rendre en français.
Comme il n'y a pas d'équivalent en français, il invente...
Le résultat, c'est un pataquès, un charabia qui ne se justifient pas, et
que n'ont pas essayé les traducteurs de Camilleri dans d'autres langues,
si j'ai bien compris.

Parfaitement. Je suis sur le point de terminer mon premier Camilleri (qui est aussi son premier) et je ne comprends pas le parti pris du traducteur. Ses explications ne m'ont pas convaincue, ça ne marche pas son truc et c'est déplaisant à la lecture. Si je continue avec Camilleri, je le ferai peut-être en anglais (en attendant de pouvoir le lire en italien, dans... quelques années )

bix229 a écrit:

Je crois que tous les lecteurs de Camilleri sont d' accord : le seul problème, c'est la traduction.

Pas tous, car moi ce charabia, même artificiel, me fait trop rire, en particulier le pataquès de Catarella.
De toute façon toute traduction est par essence une trahison ("traduttore, traditore" comme le disent les Italiens eux-même), alors plus ou moins...
Et là, je ne boude pas mon plaisir.

Rien ! Je suis en plein rangement de ma bibliothèque...là je fais une pause et je viens vous voir.

Nezumi a écrit:

De toute façon toute traduction est par essence une trahison ("traduttore, traditore" comme le disent les Italiens eux-même), alors plus ou moins...

Certes mais rien ne justifie de massacrer le français de la sorte, je n'en vois pas l'intérêt en fait, ça n'apporte rien du tout (ou alors il faut comprendre toutes les subtilités du sicilien pour profiter du clin d'oeil et dans ce cas, on le lit en vo). Quand il chamboule l'ordre d'une phrase, en français (par ex. "l'inspecteur machin, je suis"), je vois pas trop ce que ça apporte et ça a tendance à m'énerver un peu