Et si vous alliez à l'opéra?

mimi54 a écrit:

je dois recevoir bientôt le numéro spécial d'Opéra magazine qui recense toutes les saisons françaises, européennes, et les principales mondiales....

Je préfère éviter de regarder, ça va me rendre malade

Marko a écrit:

mimi54 a écrit:

je dois recevoir bientôt le numéro spécial d'Opéra magazine qui recense toutes les saisons françaises, européennes, et les principales mondiales....

Je préfère éviter de regarder, ça va me rendre malade

pas grave....on te soignera

Pour Zemlinsky, ouverture de la billetterie de Nancy en septembre; tu verras, c'est un chouette théâtre

mimi54 a écrit:

Pour Zemlinsky, ouverture de la billetterie de Nancy en septembre; tu verras, c'est un chouette théâtre

Ça me tente bien!

Marko a écrit:

mimi54 a écrit:

Pour Zemlinsky, ouverture de la billetterie de Nancy en septembre; tu verras, c'est un chouette théâtre

Ça me tente bien!

J'y vais le dimanche 23 juin....

mimi54 a écrit:

Marko a écrit:

mimi54 a écrit:

Pour Zemlinsky, ouverture de la billetterie de Nancy en septembre; tu verras, c'est un chouette théâtre

Ça me tente bien!

J'y vais le dimanche 23 juin....

C'est bien ça laisse le temps pour s'organiser.

Marko a écrit:

mimi54 a écrit:

Marko a écrit:

mimi54 a écrit:

Pour Zemlinsky, ouverture de la billetterie de Nancy en septembre; tu verras, c'est un chouette théâtre

Ça me tente bien!

J'y vais le dimanche 23 juin....

C'est bien ça laisse le temps pour s'organiser.

5 représentations, du 21 au 29 juin.... Billeterie ouverte à partir du 11 septembre Clic

... de mon fauteuil....., face à la TV ....retransmission du MET

La Damnation de Faust de Berlioz....

Après maints et maints serrements de mâchoires pour réprimer les bâillements... je me suis tout de même accrochée .... ne serait-ce que pour voir les décors!

Pfffffiou, contente d'a^tre arrivée à la fin....que de digressions, même si il y avait de jolis airs.

Suzanne Graham faisait une Marguerite de poids, plus Walkyrie que Violetta pour en perdre son âme....


Dès le début, il suffit de quelques notes pour superposer la bouille de De Funès sur les marcheurs "à l'envers" dans le quadrillage vertical du décor ....

Mais un magnifique air, .....chanté par Marguerite : la ballade du Roi de Thulé...

Sur ce, pour clôturer le samedi soir, je me suis évadée à Rome avec Pauline , dame du palatin (que je n'ai toujours pas fini de lire...)

Triomphe pour l'opéra de George Benjamin "Written on skin" créé à Aix. Standing Ovation à chaque représentation. Pratiquement du jamais vu pour un opera contemporain. Il est repris à Toulouse en novembre 2012 puis en novembre 2013 à Paris. En plus Barabara Hannigan et Bejun Mehta ont des voix fabuleuses.

Citation :

La musique est hallucinante de beauté, de prodiges d'écriture, de textures nervurées, de couleurs subtiles ; l'harmonie circule du plus simple (la quinte, essence de l'harmonie tonale) aux accords les plus saturés, hérités des assemblages harmoniques inventés par les musiciens de l'Itinéraire dans les années 1970. Cet orchestre, d'une violence parfois extrême, mais aussi d'un frémissement sublime (mélanges de sons d'harmonica de verre et de viole de gambe), ne couvre jamais les voix et les nimbe en étroite symbiose. A noter l'exceptionnelle qualité (détail, ensemble, justesse) du Mahler Chamber Orchestra, merveilleusement dirigé par le compositeur.

On oserait écrire qu'il s'agit là du meilleur opéra écrit depuis vingt ans, avec The Death of Klinghoffer (1991) de John Adams, Luci mie traditrici (1998), de Salvatore Sciarrino, Wintermärchen (1999), de Philippe Boesmans et Massacre de Wolfgang Mitterer (2003). On a entendu même un esprit, aventureux mais cultivé, assurer : le meilleur depuis Wozzeck (1922) d'Alban Berg. C'est dire que Written on Skin se situe au plus haut d'une production contemporaine qui patauge d'ordinaire dans les eaux de la vraie facilité ou de la fausse complexité. Les coupables, on l'espère, se reconnaîtront et, comme Judas, pleureront sur leur coupable vulgarité.

Présentation du spectacle avec piano seul:

Citation :

AIX-EN-PROVENCE - La création envoûtante et sensuelle du compositeur britannique George Benjamin fera date dans l'histoire de l'opéra contemporain.

La création d'un opéra contemporain où le compositeur est accueilli au rideau par une ovation debout spontanée, cela n'arrive pas tous les jours. C'est exactement ce qui s'est passé lorsque George Benjamin est venu saluer sur la scène du Grand Théâtre de Provence après la première de son opéra, Written on Skin. Cela n'allait pas de soi. On connaît l'attachement de Bernard Foccroulle pour la création: depuis le début de son mandat aixois, il fait chaque année une place à l'opéra contemporain. Le risque était atténué: des formats chambristes, hors des lieux d'affluence du Festival.

Cette fois-ci, on joue dans la cour des grands: un opéra d'une heure trois quarts, avec orchestre symphonique, sur la scène du Grand Théâtre de Provence, auquel on réserve d'habitude les affiches de prestige. Commande passée conjointement avec Covent Garden, l'Opéra d'Amsterdam, le Mai florentin et le Capitole de Toulouse. Avec un effet d'attente décuplé par le fait que le compositeur britannique est un artiste rare, qui ne compose pas au kilomètre et se lançait là un défi inédit.

Bref, deux questions brûlantes: le spécialiste ne risquait-il pas d'être déçu, le public allait-il suivre? La réponse est non pour la première, et oui pour la seconde. On quitte la salle tellement sous le charme que l'on ne peut réprimer la vague impression d'avoir assisté à l'éclosion d'un chef-d'œuvre. Impression que l'on n'avait plus ressentie à ce degré-là depuis Trois Sœurs, de Peter Eötvös: on est si souvent déçu par l'opéra contemporain, qui paralyse les compositeurs et les fige dans l'académisme.

Histoire cruelle et initiatique
Rien de tel avec Benjamin, qui compose une musique tout à la fois envoûtante et sensuelle, parfaitement construite sur la durée et fortement contrastée selon les tableaux. On en suit la trame sans difficulté, mais ses permanents changements de couleur la préservent de toute monotonie. Le texte étonnant de Martin Crimp, au canevas très cinématographique, est toujours intelligible, sans que la ligne vocale se réfugie dans un récitatif permanent. Bref, on dirait que Benjamin a étudié tous les pièges posés par le genre pour mieux les déjouer.

Le fait que les personnages soient les narrateurs de leur propre histoire permet une profondeur de champ dont la mise en scène formidablement lisible de Katie Mitchell tire tout le parti ­possible. Sa maîtrise géométrique de ­l'espace rend justice aux sauts temporels entre aujourd'hui et le Moyen Age qui caractérisent cette histoire cruelle et initiatique, où un livre a le pouvoir de révéler et changer le destin des êtres.

À la tête d'un Mahler Chamber Orchestra formidablement virtuose, le compositeur à la baguette est le meilleur serviteur de sa propre musique (ce n'est pas toujours le cas!), et la distribution est parfaite: Barbara Hannigan est une fois de plus fascinante avec sa voix serpentine qui s'enroule autour de vous, le contre-ténor Bejun Mehta n'est pas moins envoûtant par les reflets irisés de son timbre, et Christopher Purves est terrifiant de brutalité. Un grand moment d'opéra contemporain? Un grand moment d'opéra tout court.

Jusqu'au 14 juillet. Diffusion sur Arte Live Web et Medici TV, le 14 juillet, France Musique, le 27 août.

Les billets pour Written on skin sont en vente à l'opéra d'Amsterdam pour octobre. Pour moi ce sera le dimanche 21 octobre. Je bouillonne d'avance forcément. Mais j'aurai la rencontre de Moulins juste avant alors tout va bien Seul bémol les surtitres sont en néerlandais et même pas en anglais. Frustrant vu que le texte a l'air excellent. Je pourrai me concentrer sur la musique et les voix. La mise en scène fera le reste. Sinon il y a Toulouse en Novembre mais c'est trop loin pour patienter

Marko a écrit:

Sinon il y a Toulouse en Novembre mais c'est trop loin pour patienter

ah j'adore, Marko prend plutôt la version néerlandaise au lieu d'attendre un mois.. mais qui sait, cela va te plaire autant que tu vas en fin de compte aller voir les deux


J'ai essayé de convaincre Alixe de venir vous parler de ses expériences lors du festival de l'opéra à Verona (elle y est allée il y a quelques semaines) et d'après ses photos et commentaires, cela doit être extraordinaire


(photos du net)


elle avait la place dans la 12e rangé, donc, tout bon et elle a vu Aida et Carmen et ressortait si enthousiaste qu'elle a déjà commandé des billets pour l'année prochaine

je ne vais pas abandonner de lui donner envie de vous en parler un peu plus

kenavo a écrit:

Marko a écrit:

Sinon il y a Toulouse en Novembre mais c'est trop loin pour patienter

ah j'adore, Marko prend plutôt la version néerlandaise au lieu d'attendre un mois.. mais qui sait, cela va te plaire autant que tu vas en fin de compte aller voir les 2

Si ça me plaît beaucoup j'irai plutôt à Londres parce qu'il y aura la distribution intégrale d'Aix avec le compositeur à la direction. À Amsterdam il n'y aura ni Barbara Hannigan ni le compositeur le soir où j'irai...c'est tellement bien d'applaudir un grand compositeur de son vivant! Surtout si l'œuvre est aussi marquante qu'elle le semble.

En ce qui concerne Barbara Hannigan, dont je suis un grand fan, elle ne sera pas sur Amsterdam car elle joue le rôle de Lulu de Berg à Bruxelles où j'irai l'admirer le 23 octobre

Citation :

Lulu

Alban Berg

Les noces d’eros et thanatos révèlent leur irrésistible attraction dans ce deuxième opéra d’Alban Berg qui, après Wozzeck, décrit l’intensité parfois lumineuse et souvent bestiale des relations humaines. Énigme enivrante et fatale pour ceux qui l’approchent, Lulu conserve son secret jusque dans la mort. Amour fou ou vulgarité humiliante, elle suscite l’excès. Elle désaxe le réel. Le compositeur trouva dans l’oeuvre de Frank Wedekind un terreau poétique à sa mesure pour créer cet opéra saisissant qui compte parmi les oeuvres majeures du XX e siècle, une composition laissée inachevée en raison de son décès en 1935. Après Médée et Macbeth, Krzysztof Warlikowski fouille une fois encore les tréfonds de la psyché humaine et choisit d’aborder Lulu comme un requiem « à la mémoire d’un ange » bouleversant. En collaboration avec Lothar Koenigs, il présente cet opéra dans la version originale en trois actes d’Alban Berg.

L'année opéra va être intense! Et je vais faire de la route!

Bientôt sur la scène Nancéienne....

Cosi fan tutte

Citation :

Un vieux philosophe, une soubrette de comédie… pour une suite d’échappées durant lesquelles les jeunes couples pourront se découvrir et goûter au vrai bonheur. Mais voilà, sur les chemins très balisés de la morale, les écarts ne sont guère permis et, lorsqu’en amour les jeux sont faits, il ne peut y avoir de place pour le hasard. Reste le droit chemin : une vie où le bonheur se confond avec le souvenir amer d’un voyage qui n’aura pas lieu.

Nouvelle production

Ouvrage chanté en italien, surtitré
Durée de l'ouvrage : 3h + entracte

Opera buffa en deux actes
Livret de Lorenzo da Ponte
Créé au Brugtheater de Vienne le 26 janvier 1790

Direction musicale : Tito Muñoz
Mise en scène : Jim Lucassen Avait mis en scène en 2010 Rusalka qui fut une très belle production......
Décors et costumes : Marc Weeger, Silke Willrett
Lumières : Reinhard Traub

Choeur de l'Opéra national de Lorraine
Orchestre symphonique et lyrique de Nancy

Fiordiligi : Marie Adeline Henry
Dorabella : Gaëlle Arquez
Despina : Clémence Barrabé
Ferrando : Julien Behr
Guglielmo : Gyula Orendt
Don Alfonso : Lionel Lhote

25, 27 septembre 2012 à 20h
30 septembre 2012 à 15h
2, 4 octobre 2012 à 20h
Conférence André Tubeuf
26 septembre 2012 à 18h30 (entrée libre, grande salle)

Récital « Une heure avec… » Clémence Barrabé (foyer du public)
29 septembre 2012 à 18h30

L'opera de Bruxelles propose de voir tous ses spectacles en streaming après la dernière représentation. Super initiative! Je conseille de regarder Passion de Dusapin (avec Barbara Hannigan!!) que j'avais vu à Lille: LIEN

OPÉRA EN STREAMING
Que vous vous trouviez en plein désert aride, au cœur d’une forêt redoutable, dans les montagnes les plus inaccessibles, sur les mers tropicales ou dans votre salon, vous n’avez plus aucune excuse: la Monnaie est partout!
Il vous suffit d’une connexion Internet et les artistes les plus exigeants et passionnants de la scène lyrique internationale viendront à vous. Dans les jours qui suivent la dernière représentation de chaque spectacle, vous pouvez voir ou revoir nos opéras pendant trois semaines sur lamonnaie.be.
 
Passion qui ouvrait notre nouvelle saison est intégralement et gratuitement visible sur notre site web dès aujourd'hui à 20h.
 
OPÉRA EN STREAMING
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PASSION à partir du 11.09.2012
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COSÌ FAN TUTTE à partir du 26.06.2013
 

Merci Marko