CD musique - nos derniers achats/dernières sorties

darkanny a écrit:

Je me souviens avoir acheté "Curtains " après avoir vu le film de Claire Denis "Trouble every day " où il y avait effectivement de quoi être troublé , on y entendait un air des Tindersticks absolument magnifique.

Super film qu'il me faudrait revoir... Claire Denis choisit souvent de très bonnes musiques pour ses films. Je me souviens de la bo de Jeff Mills pour "Vendredi Soir".

Heligoland le dernier Massive Attack

Marko a écrit:

Heligoland le dernier Massive Attack

Vu ton avatar : éhé.

Par contre... je le trouve vraiment très moyen bof ce disque, après deux écoutes... Mais bon, j'étais pas non plus une grande fan, mais y'avait des titres qui me percutaient, alors que là... Nada. Niet.

Queenie a écrit:

Marko a écrit:

Heligoland le dernier Massive Attack

Vu ton avatar : éhé.

Par contre... je le trouve vraiment très moyen bof ce disque, après deux écoutes... Mais bon, j'étais pas non plus une grande fan, mais y'avait des titres qui me percutaient, alors que là... Nada. Niet.

Pas encore écouté en entier mais les disques attendus me font souvent ça aussi. Une première déception et puis après il y a des morceaux qui ressortent du lot. J'aime bien le remix par Sakamoto.

Pour revenir à Tindersticks, je vous invite fortement à vous 'intéresser à Falling down a mountain, c'est un album dont chaque nouvelle écoute me persuade que c'est un grand cru, largement à la hauteur de leur plus connu, Curtains ! Ballades lyriques, ambiances jazzy, c'est superbe et c'est les Tindersticks "at their very best"!

Quelques dépenses cette semaine, pour rendre honneur à mes coups de coeur de ces derniers mois.

John Fahey - Fare Forward Voyagers (Soldier's Choice) (1973)
Guitariste folk américain mort en 2001, qui n'a presque toujours joué et enregistré qu'en solo, des ballades de cordes à s'en perdre, l'essence du folk...
La piste titre de cet album est éblouissante, une construction d'une vingtaine de minutes pendant lesquelles, au seul moyen d'une guitare, Fahey développe avec un souffle inépuisable une myriade de thèmes, nous promène d'une atmosphère à l'autre sans jamais nous (me, du moins) perdre. Une ballade à l'Ouest aussi sincère et évocatrice que celles proposées par Drake, ou encore par l'allemand Stephan Micus (qui, lui, avait plutôt tendance à nous faire goûter à son Est chéri). Toujours, c'est inépuisable...
"Fare Forwards Voyagers" (extrait)

Iva Bittová & Pavel Fajt - St (1987)
Iva Bittová & Vladimír Václavek - Bílé Inferno (1997)
Voilà une personnalité ardente! Qu'elle soit accompagnée par le batteur Pavel Fajt ou le chanteur/guitariste Vladimír Václavek, il se dégage de son jeu de violon et de son chant une telle énergie, une telle liberté que c'en est irrésistible. Parmi les très grandes voix de ces dernières decennies...
Sans se priver:
"Sirka v louži"
"Sto let"
"Morning Song"

et puis
Marek Grechuta - Marek Grechuta & Anawa (1970) / Droga Za Widnokres (1972)
Un chanteur polonais que j'aime énormément! C'est délicat, c'est poétique et soigneusement arrangé, et même si c'est une musique qui a incontestablement vieilli, elle n'a rien perdu de sa beauté.
Après l'album de 70 enregistré avec le cabaret Anawa, Grechuta poursuit avec Korowód (1971), sans doute son album le mieux diffusé, et dans lequel il opte pour un ton plus progressif, avec un gros travail sur les arrangements, et des parties rythmiques plus développées. Titres d'ailleurs assez typiques, qui combinent un esprit proche de celui du prog italien des 70s, avec la verve de chanteurs tels que François Béranger. Mais c'est au fond un album qui me touche peu, et dont je me suis lassé.
Pour idée, "Kantata" / "Korowod"
Et puis vient un troisième Droga Za Widnokres (1972), avec un nouveau groupe. La dynamique est presque inversée, l'ambiance est plus diffuse, les mélodies moins immédiates, évoluent très peu autour d'un rythme qui lui, reste le même d'un bout à l'autre, le chant est moins exalté et a quelque chose de resigné. Et curieusement, l'album se révèle après chaque écoute toujours plus attachant.
"Pewność"
Grechuta reste en tout cas une personnalité importante, toujours célébrée et chérie (en témoigne l'accès garanti à l'essentiel de ses titres sur des moteurs comme Youtube). Ses albums sont encore bien diffusés, et ont d'ailleurs récemment été réédités, et augmentés de performances live plus qu'interessantes.

C'est stupéfiant de voir que tu connais et apprécie Marek Grechuta Burlybunch. Pour moi, c'est un petit bout de mon enfance, donc j'écoute un peu de temps en temps, même si je n'écoute pour ainsi dire plus que du classique maintenant. Mais je trouve que le plus grand intérêt de ces chansons, c'est une certaine façon de mettre en valeur un texte, dans certains cas il s'agit d'ailleurs de poèmes de grands poètes, alors je me demande du coup si tu comprends les paroles, ou c'est juste la voix et la musique qui te plaisent ?

Arabella a écrit:

C'est stupéfiant de voir que tu connais et apprécie Marek Grechuta Burlybunch. Pour moi, c'est un petit bout de mon enfance, donc j'écoute un peu de temps en temps, même si je n'écoute pour ainsi dire plus que du classique maintenant. Mais je trouve que le plus grand intérêt de ces chansons, c'est une certaine façon de mettre en valeur un texte, dans certains cas il s'agit d'ailleurs de poèmes de grands poètes, alors je me demande du coup si tu comprends les paroles, ou c'est juste la voix et la musique qui te plaisent ?

Non, je ne comprends pas les paroles, ce qui est d'autant plus frustrant que je connais leur valeur littéraire.
J'apprends le polonais depuis quelques mois, et me régale de l'apprendre, d'écouter sa mélodie, de découvrir cette culture. Et à forces d'écoutes, j'arrive assez bien à visualiser les mots en les entendant, même si je suis encore incapable pour la plupart d'y mettre du sens. Mais quoiqu'il en soit, j'ai vraiment l'envie de le parler un jour, et crois que j'y arriverai

Il n'y a aucune raison que tu n'y arrives pas si tu as décidé de l'apprendre. Ce n'est enfin de compte pas plus difficile que d'autres langues. Mais je comprends comment tu es arrivé à écouter Marek Grechuta

Un tour à la F***c et j'ai glané:
Un concert pour Mazarin, ensemble La Fenice.
Messa da requiem, Verdi (le "Dies irae" est bouleversant!)

un peu de metal :
Desert Call, le nouvel album de Myrath, groupe de metal prog tunisien
Snowfall on judgment day, de Redemption, groupe américain,(metal prog)

Pour info parce que je ne suis pas convaincu que ce type de musique puisse intéresser grand monde. Je ne suis pas vraiment convaincu moi-même à vrai dire mais le parcours de cette artiste est hors du commun...


Vampyrotheone d'Olga Neuwirth


Olga Neuwirth est un phénomène de la musique contemporaine. Elle collabore régulièrement avec Elfriede Jelinek et Paul Auster. Elle a composé des opéras hallucinants dont une adaptation de Lost Highway de David Lynch!!



Sa musique tente de mêler l'électronique et l'orchestre en créant des oeuvres ultramodernes qui pourraient ressembler à des musiques de films d'horreurs ou d'angoisse du XXIIIe siècle s'ils existaient! Etonnant mais déroutant.

Extrait: Vampyrotheone part 1: https://www.youtube.com/watch?v=UnDdFfCLiJU

Citation :

Olga Neuwirth est une compositrice autrichienne. Elle est née le 4 août 1968 à Graz.
À l'âge de sept ans, elle commence à apprendre la trompette. Elle étudie à l'École supérieure de musique de Vienne, où elle soutient un mémoire de maîtrise sur la musique du film L'Amour à mort d'Alain Resnais en 1993. Elle s'intéresse déjà à l'électroacoustique, et en 1985-1986 avait fait un séjour d'étude à San Francisco auprès d'Elinor Armer au Conservatoire de musique, suivant aussi les cours de cinéma de l'université d'Art. Elle suit les cours d'Adriana Hölzsky, Tristan Murail et Luigi Nono. En 1993, elle retrouve l'enseignement de Tristan Murail à l'IRCAM à Paris.
À partir de 1994, elle commence à se faire connaître par ses pièces de musique contemporaine. Pierre Boulez lui commande une œuvre pour son soixante-quinzième anniversaire : Construction in Space (2000). Il dirige Clinamen/Nodus. Elfriede Jelinek collabore avec elle pour plusieurs œuvres dont elle écrit le livret : Todesraten, puis les drames musicaux (ou opéras) Bählamms Fest d'après Leonora Carrington (1999) et Lost Highway d'après le film de David Lynch (2003). L'écrivain américain Paul Auster est l'auteur et l'interprète sur scène de son œuvre …ce qui arrive… (2005).
Olga Neuwirth crée un art de l'angoisse, très cinématographique, pour lequel elle utilise les ressources de l'électroacoustique ou du morphing des voix en cours d'émission. Elle privilégie aussi la recherche d'instruments ou de formations rares. Ses titres témoignent de l'influence d'auteurs français comme Raymond Roussel (locus...doublure...solus) ou Georges Perec (la vie-...ulcérant(e)), et d'un imaginaire fantastique (Akroate Hadal, Vampyrotheone…) Elle décrit elle-même sa musique comme une « musique de catastrophes ».
Par ailleurs, Olga Neuwirth a rendu hommage à des compatriotes célèbres mais marginalisés en Autriche : Erik Schinegger et Klaus Nomi.

Et la musique du film Shutter Island parce que c'est une des compilations les plus riches depuis longtemps dans le domaine de la musique de film!!



Disc: 1
1. Fog Tropes - Ingram Marschall - Orchestra of St. Lukes, conducted by John Adams
2. Symphony #3: Passacaglia - Allegro Moderato - Penderecki- National Polish Radio Symphony, conducted by Antonio Wit
3. Music For Marcel Duchamp - Philipp Vandre, prepared piano
4. Hommage a John Cage - Nam June Paik
5. Lontano - Ligeti- Wiener Philharmoniker, conducted by Claudio Abbado
6. Rothko Chapel 2 - UC Berkeley Chamber Chorus
7. Cry - Johnny Ray
8. On The Nature Of Daylight - Max Richter
9. Uaxuctum: The Legend Of The Mayan City Which They Themselves Destroyed For Religious Reasons - 3rd M - Vienna Radio Symphony Orchestra; Peter Rundel, conductor
10. Quartet For Strings And Piano In A Minor - Prazak Quartet

Disc 2
1. Christian Zeal and Activity - John Adams / Edo de Waart & San Francisco Symphony
2. Suite For Symphonic Strings: Nocturne - The New Professionals Orchestra, conducted by Rebecca Miller
3. Lizard Point - Brian Eno
4. Four Hymns, II For Cello And Double Bass - Torleif Thedeen & Entcho Radoukanov
5. Root Of An Unfocus - John Cage
6. Prelude - The Bay - Ingram Marshall
7. Wheel Of Fortune - Kay Starr
8. Tomorrow Night - Lonnie Johnson
9. This Bitter Earth / On The Nature Of Daylight - Dinah Washington & Max Richter

Pour réchauffer l'atmosphère



et puis

Dave Brubeck quartet impression of japan, Wes montgomery Claifornai dreaming et far wes.