Le cinéma de traversay

"Une enquête policière filmée à la hache"... j'aime bien l'expression.

Babelle a écrit:

"Une enquête policière filmée à la hache"... j'aime bien l'expression.

Merci Babelle. J'ai la preuve qu'il y a bien un lecteur sur ce fil.

j'y viens aussi !

Robert Mitchum , j'aime beaucoup, Michel Strogoff avec Curd Jurgens évidemment c'est super.

Je ne sais ti tu as vu le TV Film "Lady Chatterley et l'homme des bois", j'avais vu en son temps le film "l'amant de Lady Chatterley de Marc Allégret en 1955, avec Danielle Darrieux, Erno Crisa, Leo Genn et Christian Marquand.

c'était il me semble plus chaud

Bédoulène a écrit:

j'y viens aussi !

Robert Mitchum , j'aime beaucoup, Michel Strogoff avec Curd Jurgens évidemment c'est super.

Je ne sais ti tu as vu le TV Film "Lady Chatterley et l'homme des bois", j'avais vu en son temps le film "l'amant de Lady Chatterley de Marc Allégret en 1955, avec Danielle Darrieux, Erno Crisa, Leo Genn et Christian Marquand.

c'était il me semble plus chaud

Je n'ai pas vu le film tv mais la version cinéma (qui a valu le César à cette chère Marina), effectivement torride (mais avec beaucoup d'autres qualités). Pas vu le Marc Allégret, j'essaierai d'y remédier. Merci Bédoulène.

Citation :

J'ai la preuve qu'il y a bien un lecteur sur ce fil.

J'interviendrais bien volontiers, mais je n'ai pas vu UN film de cette sélection...
Oui, d'accord, j'ai honte.

Marie a écrit:

J'interviendrais bien volontiers, mais je n'ai pas vu UN film de cette sélection...
Oui, d'accord, j'ai honte.

de même.. à part que moi, je n'ai pas honte, je ne suis pas cinéphile et ne vais jamais l'être

traversay a écrit:

Babelle a écrit:

"Une enquête policière filmée à la hache"... j'aime bien l'expression.

Merci Babelle. J'ai la preuve qu'il y a bien un lecteur sur ce fil.

Peut-être que tu mets tellement de films sur ce fil qu'on n'a pas vraiment le temps de suivre et encore moins de débattre... Mais je le considère comme un réservoir d'idées quand je serai à court de films (pas demain la veille! ).

je suis, je suis... manque de temps de trouvabilité de certains spécimens ? (quoi que pour les américains il doit ya voir du monde... huhu...)

Merci. Je ne m'inquiète pas. C'était un petit peu de provoc' gratuite. Je suis impressionné par le nombre de fils sur le forum. Obligé de faire des impasses, nécessairement. Il faudrait se prendre une journée complète pour explorer tout à fond. A moins d'engager un(e) assistant(e) grassement rémunéré(e) pour nous faire un digest quotidien. Oups !

traversay a écrit:

Il faudrait se prendre une journée complète pour explorer tout à fond.

je suis là depuis deux ans et toujours pas vu tous les fils.. une journée? non..
mais concernant le résumé journalier.. on peut en reparler

Moi aussi je le lis ce fil, en espérant y trouver un film déjà vu mais ça n'est pas encore arrivé

Idem! Je te lis parce que j'aime bien ta prose, brève et efficace, mais je ne sais quoi rajouter...
Pas vu beaucoup non plus de ces films (même si pour certains je regrette)

Tu vois on est tous là

Eh bien merci gent parfumée....



La pointe courte (Agnès Varda, 1955).
C'est émouvant les premières fois. Premier long métrage de Varda, premier rôle pour Noiret (et aussi un certain Resnais au montage). Film précurseur de la Nouvelle vague, qui reste assez atypique dans sa construction. S'y mélangent des scènes d'un couple en plein doute (dialogue intellectuel et préoccupations de petit bourgeois) et la description du quotidien des pêcheurs de la région de Sète (peinture sociale entre Pagnol et Rossellini). Le liant entre les deux aspects est assez difficile à saisir mais il y a quelques cadrages stupéfiants de beauté (on dirait parfois du Cocteau). Un film agaçant et séduisant.

Ah, celui-là, je l'ai vu!!!
Si, si, c'est vrai!
C'est parce que j'aime beaucoup Agnès Varda, le personnage.Et ses films d'ailleurs. Et Jacques Demy. Bref. Comme tu le dis, il y a des moments magnifiques..et d'autres qui, heu... Dans Les plages d'Agnès, elle raconte le tournage. J'aime beaucoup quand Agnès Varda raconte ses tournages. Ah, je l'ai déjà dit?

Soir de noces (The wedding night, 1935).
Très grand cinéaste qui sut tracer un sillon personnel à Hollywood, King Vidor n'a pas une postérité à la hauteur de son talent. Pourtant, La foule, Notre pain quotidien, Stella Dallas, Duel au soleil, Le rebelle, La furie du désir, L'homme qui n'a pas d'étoile, Guerre et paix ..., sa filmographie montre une capacité à aborder tous les genres avec un égal bonheur. Soir de noces ne brille certes pas par son scénario (un écrivain en plein désarroi redécouvre l'amour et l'inspiration au contact d'une jeune fille polonaise) mais c'est justement l'art de tirer la quintessence d'un script médiocre qui fait les cinéastes d'exception. Son style fluide et sa mise en scène délicate font merveille dans ce mélodrame. Aux côtés d'un Gary Cooper excellent dans la sobriété, on découvre Anna Austen, actrice d'origine russe censée concurrencer Garbo mais dont les films furent des échecs noirs et la privèrent d'une grande carrière. Dommage, elle avait l'étoffe pour devenir une star.