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| Le cinéma de traversay | |
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Auteur | Message |
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alexandra Envolée postale
Messages : 137 Inscription le : 14/01/2010 Age : 52 Localisation : saone et loire
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 2 Fév 2010 - 10:42 | |
| Monpti...j'ai découvert ce film par hasard il y a une vingtaine d'années et il m'avait beaucoup touché...et c'est avec plaisir et émotion que je l'ai revu lundi dernier sur Arte....20 ans après..très belle affiche de cinéma...merci | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 2 Fév 2010 - 23:09 | |
| Rendez-vous à Zürich (Die Zürcher Verlobung, Helmut Käutner, 1957) Käutner dans un exercice inattendu : la Screwball Comedy (façon Hawks et L'impossible Mr Bébé). Un peu gauche dans ce registre, le réalisateur allemand se lâche complètement ne craignant ni l'excès, ni le kitsch. Au bout du compte, ça passe, avec une charmante Liselotte Pulver, jolie tanagra à la Audrey Hepburn. | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Jeu 4 Fév 2010 - 0:08 | |
| j'ai reconnu la belle Maria Schell.
Cronin, j'ai lu aussi plusieurs livres. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 7 Fév 2010 - 16:28 | |
| La tanière des brigands (Il brigante di tacca del lupo, Pietro Germi, 1952). Film historique (il raconte les derniers soubresauts contre l'unité italienne), La tanière des brigands est construit et réalisé à la façon d'un western. Pas ou peu de psychologie mais une efficacité certaine pour évoquer cette époque troublée dans une Italie du sud plus vraie que nature. Noir et blanc remarquable. Fellini fait partie des co-scénaristes du film. | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 7 Fév 2010 - 19:46 | |
| ah oui Amadeo Nazzari je connais aussi, vu plusieurs films quand j'étais très jeune. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 7 Fév 2010 - 19:57 | |
| - Bédoulène a écrit:
- ah oui Amadeo Nazzari je connais aussi, vu plusieurs films quand j'étais très jeune.
Je ne le connaissais pas du tout pour ma part. Dans quels films par exemple ? | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Jeu 11 Fév 2010 - 11:18 | |
| L'enfer de la corruption (Force of Evil, Abraham Polonsky, 1948). Ce n'est pas un film noir comme les autres. Bavard, complexe, politique (on peut y voir une charge anti-capitaliste très violente) et biblique (Abel et Caïn, version malfrats). Paradoxalement, sa richesse est aussi un handicap, dans le sens où l'action est sans cesse réprimée. John Garfield, sec et nerveux, compose un héros tragique dans ce film plus que pessimiste qu'un cinéaste contemporain comme James Gray doit sans doute apprécier. Juif et communiste, Abraham Polonsky était une cible toute désignée pour le McCarthysme. Il en fut en effet victime, interdit de travailler pendant de longues années avant de tourner deux derniers films en 69 et 71. Une destinée qui ferait un beau scénario de film, noir, évidemment. | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Jeu 11 Fév 2010 - 18:10 | |
| Traversay j'étais très jeune ce sont les films des années 50/60
regarde ce lien
http://www.cineartistes.com/fiche-Amedeo+Nazzari.html
je me souviens aussi d'artistes comme anna Magnani, Eleonora rossi-drago, Silvana Pampanini,
si à présent je ne vais plus au cinéma j'y allais souvent dans ma jeunesse.
et en cherchant dans ma mémoire est remonté un film mexicain que j'ai vu en français évidemment - je me souviens du titre - "le droit de naître - encore mélo | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Ven 12 Fév 2010 - 12:30 | |
| - Bédoulène a écrit:
- Traversay j'étais très jeune ce sont les films des années 50/60
regarde ce lien
http://www.cineartistes.com/fiche-Amedeo+Nazzari.html
je me souviens aussi d'artistes comme anna Magnani, Eleonora rossi-drago, Silvana Pampanini,
si à présent je ne vais plus au cinéma j'y allais souvent dans ma jeunesse.
et en cherchant dans ma mémoire est remonté un film mexicain que j'ai vu en français évidemment - je me souviens du titre - "le droit de naître - encore mélo Ah oui, Eleonora Rossi-Drago est une de mes chouchoutes, surtout dans les premiers Antonioni (Le amiche). Aussi belle que Lucia Bosé. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Ven 12 Fév 2010 - 15:02 | |
| Adieu jeunesse (Remember the day, Henry King, 1941). Lors de la Convention républicaine, une institutrice à la retraite espère apercevoir un de ses anciens élèves, en passe de devenir candidat à la présidence des Etats-Unis. Elle se souvient de 1916, l'année de son premier amour et de cette relation particulière qui la liait à ce jeune garçon. Adieu jeunesse est un film démodé, sentimental, qui s'adresse à nos coeurs de midinette (j'en suis une). King a tourné des films plus ambitieux mais celui-ci est loin d'être honteux pour lui, avec une belle évocation de l'Indiana juste avant que l'Amérique entre guerre et de l'influence qu'une "maîtresse" peut avoir sur ses élèves. Claudette Colbert, toujours adorable, donne tout son coeur à cette émouvante bluette. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Ven 12 Fév 2010 - 23:16 | |
| Le passage du Rhin (André Cayatte, 1960) En 40, deux soldats français sont faits prisonniers et vont travailler dans une ferme allemande. L'un fuit et entre dans la Résistance, l'autre reste et retrouve une famille. Destins croisés et parallèles dans ce film bien écrit (Pascal Jardin fait partie des co-scénaristes) et bien construit. Pas de manichéisme et une vision assez neuve à l'époque de la vie de la population allemande durant la guerre. Cayatte n'est malheureusement pas assez bon metteur en scène pour donner toute son ampleur au sujet. Aznavour, lui joue sa partition sans une seule fausse note. Un grand petit acteur (aussi). | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Ven 12 Fév 2010 - 23:55 | |
| Charles Aznavour est un bon acteur ! et justement georges Rivière dans Mandrin | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 13 Fév 2010 - 20:17 | |
| Carrefour (Kurt Bernhardt, 1938) Devenu amnésique pendant la guerre, un homme se voit confier un faux mais glorieux état civil. Après vingt ans, il subit les assauts d'un maître chanteur. Il prend alors conscience de sa propre imposture. Kurt (puis Curtis) Bernhardt a entamé une belle carrière en Allemagne avant de rejoindre la France en 33 puis les Etats-Unis en 40. Carrefour est un film noir avant la lettre, qui a pas mal vieilli, mais reste intéressant pour l'interprétation de Vanel et son thème souvent repris par la suite (le changement d'identité en endossant la personnalité d'un mort). | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 13 Fév 2010 - 23:41 | |
| La vena d'oro (Mauro Bolognini, 1955) Maria, mère et veuve à vingt ans, a dédié sa vie à son fils Corrado. Tombée amoureuse d'un archéologue, elle va devoir tempérer les accès de jalousie de Corrado. Avec un argument digne d'un roman-photos, on ne donnait pas cher de ce Bolognini. Surprise, la réalisation pudique lui donne un côté viscontien (en moins bien, quand même) pas désagréable du tout. Et c'est l'occasion de voir la magnifique actrice suédoise Märta Torén qui mourra en 1957, à peine âgée de 31 ans. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 16 Fév 2010 - 22:51 | |
| La corruption (La corruzione, Mauro Bolognini, 1963). Bolognini, suite.... Le père est un grand éditeur (Alain Cuny), le jeune fils (Jacques Perrin) veut entrer dans les ordres. Ca fait désordre. Ce dernier perdra son innocence, ses illusions et sa virginité au contact d'une gouleyante jeune femme (Rosanna Schiaffino). Un film glacial sur le cynisme de la bourgeoisie et sur une Italie de plus en plus matérialiste. Comme le dit un des personnages "Ce pays n'a plus d'idées. Il a de l'électroménager." Petit à petit, je commence à apprécier le cinéma de Bolognini. | |
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