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| Le cinéma de traversay | |
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Auteur | Message |
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Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Ven 22 Jan 2010 - 21:18 | |
| - traversay a écrit:
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Viril, le garçon ! Et excellent acteur au demeurant. Hey il n'était pas mal ! Oui, pas mal du tout même Il a un petit air de Travolta je trouve... | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 23 Jan 2010 - 0:01 | |
| oh Epi il était beaucoup plus beau que Travolta | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| | | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 23 Jan 2010 - 22:39 | |
| Pueblerina (Emilio Fernandez, 1949). Faute de moyens, Emilio Fernandez, alors au faîte de sa gloire au sein du cinéma mexicain, se concentra sur les dialogues et la psychologie dans ce mélodrame qui ressemble à une tragédie grecque. Plus dépouillé que ses oeuvres les plus réputées (Le filet, Maria Candelaria, Fleur sauvage, ...), le film, sur une trame simple de vengeance devient une sorte d'épure magnifiée par le travail de la photographie du génial Gabriel Figueroa. Gelosia (Pietro Germi, 1953). Ce drame rural ne fait partie des grands films de Pietro Germi. La fadeur de son intrigue, malgré son aspect social, et sa mise en scène d'une grande platitude expliquent qu'il n'est jamais sorti sur les écrans français. | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 23 Jan 2010 - 23:15 | |
| Erno Crisa pas mal non plus ! | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 24 Jan 2010 - 16:32 | |
| Je la connaissais bien (Io la conescevo bene, Antonio Pietrangeli, 1965). Eternel oublié des anthologies du cinéma italien, Antonio Pietrangeli a eu tout au long de sa (courte) carrière pour sujet principal la condition des femmes. Je la connaissais bien, sous des dehors futiles, est le portrait poignant d'une jeune femme (adorable Stefania Sandrelli) qui se heurte à l'indifférence du monde et à la lubricité des hommes. Ce n'est pas du niveau d'un Antonioni, Fellini ou Zurlini, mais c'est un excellent film où Brialy, Tognazzi, Manfredi ... apparaissent brièvement. Scola a co-signé le scénario. | |
| | | Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 25 Jan 2010 - 17:55 | |
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| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| | | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 25 Jan 2010 - 18:23 | |
| A l'avenir, j'éviterai de mettre des photos de mâles sur ce fil, ah, ah, ah !Les pirates de la mode (Fashions of 1934, William Dieterle, 1934). Avant de s'intéresser à la vie des grands hommes (Zola, Pasteur, Juarez), Dieterle tourna un nombre imposant de comédies guillerettes dans la première moitié des années 30 (5 rien qu'en 1934). Des films destinés à faire oublier aux américains les vicissitudes de l'époque de la Grande Dépression et qui remplissent leur office parfaitement. Rythme effréné, script délicieusement amoral, petite romance, ici dans le monde de la mode parisienne. Bette Davis, blonde platine, n'a strictement rien à faire mais elle le fait bien.
Dernière édition par traversay le Lun 25 Jan 2010 - 23:21, édité 1 fois | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 25 Jan 2010 - 18:38 | |
| - traversay a écrit:
- A l'avenir, j'éviterai de mettre des photos de mâles sur ce fil, ah, ah, ah !
bon, je ne veux pas flooder ton fil - mais là tu mets quand même une photo.. et je reconnais le monsieur De temps en temps j'aime ces anciens films en noir et blanc, et cet acteur en fait partie avec la 'série' des Thin Man ( Nick, gentleman détective) avec une Myrna Loy adorable.. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Ven 29 Jan 2010 - 19:47 | |
| Une fille formidable (Ci troviamo in galleria, Mauro Bolognini, 1953). Je n'ai pas d'atomes crochus avec le cinéma de Bolognini, que je trouve en général assez insipide et ennuyeux (Les garçons et Le bel Antonio ne sont pas si mal malgré tout). Patrick Brion, l'homme du Cinéma de minuit, l'adore, d'où ce nouveau cycle qu'il lui consacre sur plusieurs semaines, avec des films assez rares, il faut être honnête. A commencer par Une fille formidable, son tout premier film, de commande cela va sans dire, qui se veut comédie, en partie musicale. C'est assez pitoyable, en vérité, et seuls les inconditionnels de la Loren (19 ans), s'amuseront à la découvrir, dans un rôle d'appoint, où elle ne fait guère d'étincelles, hormis le choc de la voir en rousse. Ca promet pour la suite du cycle. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 30 Jan 2010 - 23:22 | |
| Les clés du royaume (The Keys of the Kingdom, John Stahl, 1944). Le roman de A.J Cronin date de 1941, son adaptation voit le jour 3 ans plus tard. John Stahl est un bon choix pour réaliser cette histoire de missionnaire en Chine que certains jugeront sans doute datée et lénifiante. Expert ès mélodrames, Stahl n'en rajoute pas dans le sentimentalisme, conscient d'avoir une intrigue suffisamment riche et surtout un personnage hors du commun à sa disposition (auquel le grand Peck donne toute son humanité). Les grands sentiments sont de sortie : bonté, respect, tolérance, toutes ces valeurs qui donnent parfois un côté académique au film. Mais la modestie de la mise en scène, qui colle parfaitement au sujet, rend plus que touchantes les dernières scènes de cette oeuvre au coeur pur. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 31 Jan 2010 - 10:52 | |
| - traversay a écrit:
- Les clés du royaume (The Keys of the Kingdom, John Stahl, 1944).
Le roman de A.J Cronin date de 1941 voilà un film que je connais.. et même plus - j'ai lu le roman de Cronin.. et quelques autres (réalisant qu'ils se ressemblent pas mal ) si l'occasion se présente, je reverrais bien celui-là.. dans le temps de tels films passaient un dimanche après-midi à la télé.. aujourd’hui on doit les retrouver en DVD parce que la plupart des chaines télé n'est plus intéressé pour montrer cela.. dommage | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 31 Jan 2010 - 23:17 | |
| Trois films de Helmut Käutner, cinéaste le plus important de l'Allemagne des années cinquante. Je conseille particulièrement Le général du diable et Louis II de Bavière (qui est très éloigné de celui de Visconti). Ciel sans étoiles (Himmel ohne Sterne, 1955). Une histoire d'amour entre une ouvrière est-allemande et un policier ouest-allemand. Ils vivent de chaque côté de la frontière, à une époque (le début des années 50) où elle était encore poreuse. Le film, qui va au-delà de la romance, montre alternativement et sans souci de propagande la vie quotidienne en RFA et RDA. Il s'attache surtout aux drames humains qui se nouent avec une absence totale de pathos. La mise en scène, comme dans les films de guerre de Käutner, est étonnamment douce (très beau noir et blanc) et font un singulier contraste avec la tragédie qui s'annonce. Le dernier pont (Die letzte Brücke, 1954). Une infirmière allemande est capturée par des partisans yougoslaves et "obligée" de soigner leurs malades. Käuntner, en ennemi du manichéisme, n'a cessé de filmer des personnages dont les certitudes s'effritaient au fur et à mesure. Le scénario, ici encore, est d'une complexité rare et c'est tout le talent du réalisateur que d'éclairer les zones d'ombre. Comme souvent, Kautner réserve une fin tragique à son héroïne, alors que tout laissait envisager un happy end. Troublant. Monpti (1957). Käutner filme Paris. A première vue, une bluette assez banale, inutilement compliquée par des artifices scénaristiques. Le film, qui se veut un hommage au René Clair de Sous les toits de Paris, vaut surtout pour le couple Horst Buccholz/Romy Schneider. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 1 Fév 2010 - 23:08 | |
| Chronique d'un homicide (Imputazione di omicidio per uno studente, Mauro Bolognini, 1972). Resté inédit pendant 35 ans en France, le film est sorti en DVD en 2007. Il le mérite car il montre un Bolognini rare, évoluant sur les terrains politique et policier et, plus classiquement, familial. Le ton est proche de celui d'un Elio Petri (pas au niveau d'un Rosi, tout de même) avec une charge assez féroce sur la collusion entre justice et police durant les "années de plomb". Bolognini s'intéresse principalement au dilemme du juge dont le fils, contestataire, s'oppose à son milieu bourgeois, mais le climat de l'époque est bien davantage qu'un arrière-plan. Une belle réussite de la part d'un réalisateur qu'on n'avait jamais connu aussi engagé. | |
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