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| Le cinéma de traversay | |
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Auteur | Message |
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traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 20 Fév 2010 - 18:13 | |
| L'homme au masque de cire (House of wax, André de Toth, 1953) Brillant remake du film de Michael Curtiz (Hongrois d'origine comme de Toth), marquant par son atmosphère victorienne avec quelques scènes particulièrement graphiques (l'incendie du musée, la poursuite dans la brume ...). Film délicieusement macabre (pas mal d'humour, aussi) qui fit de Vincent Price une star de l'horreur. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 21 Fév 2010 - 16:33 | |
| L'indien (Flap/The last Warrior, Carol Reed, 1970) Avant-dernier film du réalisateur du Troisième homme. Plutôt que de tourner un pamphlet pour évoquer la misérable existence des indiens parqués aujourd'hui dans des réserves, Reed choisit le genre picaresque, tout aussi efficace. Porté par un Anthony Quinn rabelaisien, le film est une vraie réussite. | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 21 Fév 2010 - 20:06 | |
| - traversay a écrit:
- L'indien (Flap/The last Warrior, Carol Reed, 1970)
Avant-dernier film du réalisateur du Troisième homme. Plutôt que de tourner un pamphlet pour évoquer la misérable existence des indiens parqués aujourd'hui dans des réserves, Reed choisit le genre picaresque, tout aussi efficace. Porté par un Anthony Quinn rabelaisien, le film est une vraie réussite.
Eh bien... Je n'ai pas l'impression d'avoir vu le même film. Bagarres puériles, véhicule de chantier qui explose alors qu'il est encore en haut du précipice (ça m'a rappelé un sketch des Inconnus, mais en pire, si je puis dire)... Par le réalisateur de Notre Homme à la Havane, Le Troisième Homme, Trapèze..., ça fait de la peine. Jean-Loup Passek écrit, à propos de ce film et du suivant (Follow Me) "[...] oeuvres commerciales dans lesquelles il semble avoir renoncé à toute ambition, frappent par leur soin". Pas d'ambition, ça c'est vrai. Le cheval, avec les gags pour amuser les gosses de 5 ans... Il boit de l'alcool, il titube... Mouais... La misérable existence des indiens, on ne la sent pas vraiment. Il y a de la chaleur humaine, ils picolent, ils se bastonnent dans la joie et la bonne humeur... L'aspect ultra-caricatural du film est encore plus souligné par la musique, parfois vraiment mauvaise. Les flics super méchants sont aussi de vraie caricatures. Et les traités Indiens, ressort comique du film... Bref, on ne croit à rien, ce qui limite la portée (s'il y en avait une) du film. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 21 Fév 2010 - 23:02 | |
| Normal eXpie que tu trouves ça caricatural, c'est une farce ! Le bouquin d'origine "Nobody loves a Drunken Indian", va parait-il beaucoup plus loin dans la satire. Tiens, une vision américaine (du NY Times) du film. Pile ce que j'ai ressenti en le voyant.
"Finally, at long last, there comes a movie about the bleak plight of today's American Indian that is as funny as it is moving. That's "Flap," for Flapping Eagle, which also provides Anthony Quinn with his best role in several years, as a dim-witted tribal revolutionary and con man and the pride and problem of his home reservation. The picture is a delightful surprise, for several reasons. There is the sight of Mr. Quinn, after all those glum, one-note dirges, dimensionally stretching his central role with sly comic gusto and relish. There is Clair Huffaker's excellent adaptation of his novel "Nobody Loves a Drunken Indian," with its cutting sociological ironies and beautiful, barbed-wire dialogue, handled by a solid gallery of unstereotyped, picaresque characters. And finally, you'll never guess who directed it, exquisitely at home on the New Mexico rangeland, with its Indian shantytowns. Carol Reed, that's who. Yes, Sir Carol, the distinguished British knight who mastered suspense and won an Oscar for the splashy "Oliver!" has quietly nurtured a blooming cactus of prickly humor and even pricklier truths. The real beauty of the picture is the crisp pacing and graceful dexterity as the tumbling, ribald antics of the hard-headed hero and his tribal pals build to a grave, touching and admirably restrained conclusion. If only one of those rock laments and a croupy vocalist weren't slopping up the sound track. And by the way, somebody, why is an ex-Army sergeant—that's Mr. Quinn—wearing a Navy jacket? Sir Carol's direction is so snug and the parts so well-defined that the first-rate cast seems to be performing effortlessly. Among them are Claude Akins, Tony Bill, Victor Jory, Don Collier, Victor French, Rodolfo Acosta, Anthony Caruso and Susana Miranda. Shelley Winters adds a scalding note as a petulant madam.
The plight of the American Indian is no laughing matter. The laughter here makes it matter even more." | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 21 Fév 2010 - 23:18 | |
| - traversay a écrit:
- Normal eXpie que tu trouves ça caricatural, c'est une farce ! Le bouquin d'origine "Nobody loves a Drunken Indian", va parait-il beaucoup plus loin dans la satire.
Si ça se trouve, je n'aime pas les farces... Ca probablement ça, en y repensant... Même si The mouse that roared (Jack Arnold, 1959), c'est aussi une farce, que j'avais trouvée assez marrante. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 21 Fév 2010 - 23:50 | |
| Et moi, je dois être un grand naïf qui aime bien se faire embarquer... Ou pas. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 22 Fév 2010 - 22:02 | |
| Ruy Blas (Pierre Billon, 1947) Modeste artisan du cinéma français, Billon s'est spécialisé avec plus ou moins de bonheur dans les adaptations littéraires : Courrier sud, Vautrin, Le marchand de Venise ... Son Ruy Blas est desservi par une mise en scène arthritique et des dialogues (signés Cocteau) pompeux au possible (ah, ces subjonctifs imparfaits !). Darrieux et Marais n'en peuvent mais. Vraiment pas fameux. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 28 Fév 2010 - 0:23 | |
| Metello (Mauro Bolognini, 1970) Florence, 1872. Fils d'un ouvrier anarchiste, Metello se retrouve vite orphelin. Il passe son enfance à la campagne dans une famille d'accueil, puis à 20 ans, retourne à Florence où il travaille comme maçon. Sans l'ombre d'un doute, l'un des meilleurs films de Bolognini, beau portrait d'un idéaliste doublé d'un romantique indécrottable. Le tout était de trouver la juste balance entre l'aspect social et la chronique intimiste. Mission accomplie avec par dessus le marché un esthétisme qui ne dessert pas le sujet. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 2 Mar 2010 - 19:22 | |
| A girl must live (Carol Reed, 1939) Entre 35 et 39, Carol Reed tourne 10 longs-métrages avant son premier grand film : Train de nuit pour Munich. A girl must live est un divertissement qui copie allègrement Hollywood mais sans le charme et le savoir faire d'un Hawks ou d'un Capra. Dispensable, sauf pour les amoureux de Margaret Lockwood (j'en suis). | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 8 Mar 2010 - 15:50 | |
| L'orchidée noire (The Black Orchid, Martin Ritt, 1958) La communauté italienne de New York. Un veuf et une veuve pour une histoire d'amour compliquée par leur progéniture respective. Un mélodrame psychologique traité avec tact, genre dans lequel Ritt excelle. Belle direction d'acteurs, rarement Anthony Quinn et Sophia Loren ont-ils été aussi sobres et touchants. Les feux de l'été (The long, hot Summer, Martin Ritt, 1958) Typique des productions décrivant la vie des grands nababs du sud des Etats-Unis (Orson Welles, énorme). Cette adaptation de Faulkner est un peu trop sage et ne fait pas oublier Celui par qui le scandale arrive de Minnelli, avec lequel il partage un certain nombre de thèmes. Paul Newman assure l'essentiel mais ne fait pas de prodiges. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 8 Mar 2010 - 15:54 | |
| La vie heureuse de Léopold Z. (Gilles Carle, 1965) Proche du documentaire, le premier film du québécois Gilles Carle raconte la journée précédant Noël d'un déneigeur à Montréal. Le réalisme et le burlesque se marient constamment et avec bonheur dans des dialogues qui frôlent parfois l'absurde. Réjouissant et socialement engagé. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 8 Mar 2010 - 16:03 | |
| L'innocence sans protection (Dusan Makavejev, 1968) Encore un ovni signé du cinéaste yougoslave réalisé à partir d'extraits colorisés du premier film yougoslave parlant (tourné en catimini durant l'occupation allemande), des témoignages des participants au dit film, recueillis 25 ans plus tard, et de films de propagande russes et allemands des années 40. Un bric à brac invraisemblable qu'il est difficile de qualifier de documentaire tant Makavejev utilise les archives à ses fins pour un résultat déconcertant et complètement loufoque. Une expérience. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 8 Mar 2010 - 16:08 | |
| Le diable à 4 heures (The Devil at 4 O'Clock, Mervyn LeRoy, 1961) Film d'aventures dans la grande tradition. Une île du Pacifique sud, un prêtre usé par les ans (Spencer Tracy), trois condamnés au bagne (Frank Sinatra et cie), une éruption volcanique. LeRoy, vieux routier, connait toutes les ficelles du genre. Un honnête et prévisible divertissement. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 8 Mar 2010 - 16:17 | |
| Spur der Steine (Frank Beyer, 1966) Le cinéma de la RDA est méconnu mais passionnant, loin d'être aussi rigide qu'on ne pense. Et avec des niveaux de lecture pluriels selon que l'on se place du côté de la propagande de l'époque ou de l'analyse critique d'aujourd'hui. Moins connu que Maetzig ou Staudte dont on sait, au moins en Allemagne, qu'ils furent de grands cinéastes, Frank Beyer a aussi beaucoup à nous apprendre du cinéma de la RDA. Spur der Steine s'intéresse à la vie d'un chantier, au sein duquel les conflits ne cessent d'opposer esprits libres et tenants de la ligne du parti. Remarquablement filmée, cette oeuvre conserve jusqu'au bout une grande ambigüité : apologie de la politique officielle ou dénonciation larvée du Régime ? | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 8 Mar 2010 - 16:24 | |
| Les aventures d'un dentiste (Ellen Klimov, 1965) 20 ans avant son célèbre Requiem pour un massacre, Klimov tourne ce film largement redevable à la Nouvelle vague française. Plutôt impertinente vis à vis du régime soviétique, dont il pointe les dysfonctionnements, cette comédie absurde rappelle également la liberté de ton du cinéma tchécoslovaque, avant les événements de Prague. | |
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