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| Le cinéma de traversay | |
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traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 17 Mai 2010 - 15:14 | |
| Naissance d'une empire (Tide of Empire, Allan Dwan, 1929) Film muet mais avec des éléments sonores (acclamations de la foule, hennissements des chevaux ...). Une évocation alerte de la Californie, encore mexicaine, au moment de la ruée vers l'or du milieu du 19ème siècle. Rondement mené par un Dwan au pic de sa forme. Spectaculaire, avec de beaux moments de romance et de burlesque dedans. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 17 Mai 2010 - 15:19 | |
| Ligne rouge 7000 (Red Line 7000, Howard Hawks, 1965) Les courses automobiles et les histoires sentimentales donnent en général des films plutôt mièvres. Amour et mort, on connait la chanson. Hawks, même en fin de carrière, a suffisamment de talent et de professionnalisme pour combler les lacunes d'un scénario primaire. Et de le rendre (modérément) passionnant. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 17 Mai 2010 - 15:25 | |
| La blonde et le shérif (The Sheriff of Fractured Jaw, Raoul Walsh, 1958) Un anglais au Far West. Un western pour rire dont l'un des plus grands spécialistes, Raoul Walsh, s'amuse comme un petit fou à dynamiter les codes. Indiens, bandes rivales, femmes fatales (la plantureuse Jayne Mansfield) : tout y est dans cette farce jubilatoire. Ca roule, Raoul ! | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 17 Mai 2010 - 15:30 | |
| Le manteau (Il cappotto, Alberto Lattuada, 1952) Transposée dans l'Italie de l'après-guerre, l'oeuvre de Gogol est respectée, si ce n'est à la lettre, du moins dans l'esprit. Grotesque, sarcastique, parfois chaplinesque, c'est un des meilleurs films de Lattuada, dont les oeuvres baisseront en qualité dès les années 60. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 17 Mai 2010 - 15:36 | |
| Le disque rouge (Il ferroviere, Pietro Germi, 1956) Un mélodrame ouvrier et familial. La vie duraille d'un homme des chemins de fer dont l'alcoolisme précipite la chute. Un film un peu trop chargé mais auquel on pardonne son excès de pathos pour son coeur, gros comme ça. Avec quelques larmes pour finir. Va bene ... | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 17 Mai 2010 - 15:43 | |
| Les joyeux fantômes (Fantasmi a Roma, Antonio Pietrangeli, 1961) Charmante comédie de fantômes, à la manière d'un René Clair. Antonio Pietrangeli fait là une de ses rares incursions dans un genre léger, lui qui est davantage connu pour ses drames (Je la connaissais bien). Un excellent Mastroianni mène le bal dans cet hommage à la ville éternelle. Disparu accidentellement à 49 ans, Pietrangeli n'a pas eu le temps de se faire une place au soleil des cinéastes italiens et reste largement méconnu. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Ven 21 Mai 2010 - 22:46 | |
| Mon père et nous (Life with Father, 1947, Michael Curtiz) Une comédie familiale dont l'origine théâtrale est assez évidente. La mise en scène de Curtiz est statique mais les dialogues et les situations sont irrésistibles avec un William Powell inénarrable en tyran domestique que sa femme essaie de faire baptiser à tout prix. A noter les brèves scènes d'une Liz Taylor toute jeune et toute timide (quels yeux !). Par ailleurs, reconstitution impeccable du New York de 1880. Ce mix de Feydeau et d'Henry James est en définitive parfaitement spirituel et agréable à regarder. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| | | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 22 Mai 2010 - 23:00 | |
| Les cavaliers (The Horsemen, John Frankenheimer, 1970) Luxuriante adaptation du roman de Kessel. Situé dans l'Afghanistan d'avant la guerre civile et l'invasion soviétique, le film est davantage qu'un grand spectacle hollywoodien à perdre Kaboul. L'affrontement psychologique entre un père et un fils (Palance/Sharif), les paysages somptueux, la fascination pour les chevaux, l'identité morcelée du pays sont autant de thèmes qui enrichissent cette oeuvre au ton résolument pessimiste. Et Omar Sharif trouve un rôle qui lui va comme un afghan. | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 22 Mai 2010 - 23:04 | |
| ça se trouve en Z2 ou Z1 ? (le roman est immense... ).
tu l'as vu (forcément) La Passe du diable de Schoendoerffer ? | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 22 Mai 2010 - 23:11 | |
| - animal a écrit:
- ça se trouve en Z2 ou Z1 ? (le roman est immense... ).
tu l'as vu (forcément) La Passe du diable de Schoendoerffer ? En Z2, sans problème. Ah, non, je ne connaissais pas du tout La passe du diable (je suis très faible en Scheondoerffer). Merci du tuyau, le boukzachi, c'est quand même un sacré truc ! | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 22 Mai 2010 - 23:16 | |
| bon je vais chercher ces cavaliers là !
(je bave à chaque fois que je pense aux images de la passe du diable, il y a des captures sur le fil !). | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Ven 28 Mai 2010 - 22:44 | |
| Chiens perdus sans collier (Jean Delannoy, 1954) C'est entendu, Delannoy n'était pas un génie. Son adaptation du roman de Cesbron, sur la délinquance juvénile, est honnête, ni gaie ni triste, fataliste et humaniste. A sa sortie, un critique nommé François Truffaut écrivit un article incendiaire contre le film : "C'est ainsi que Delannoy a dirigé ces enfants : pauvres acteurs d'occasion que l'on est tenté de gifler tellement ils sont mièvres et faux... Ce n'est pas un film raté, c'est un forfait conforme à certaines règles que l'on devine aisément : faire un gros coup en s'abritant derrière l'étiquette de la qualité." Méchant, le François, et un peu injuste mais il faut se replacer dans le contexte du cinéma français des années 50 où les Delannoy, Duvivier, Cayatte et compagnie se complaisaient dans un cinéma populaire un brin démagogique et moralisateur. Bizarrement, aujourd'hui, leurs films ont un côté désuet qui ne manque pas de charme et qui témoignent, à leur façon, d'une vision de la société française de ces années-là. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 30 Mai 2010 - 20:33 | |
| Placido (Luis Garcia Berlanga, 1961) Meilleur cinéaste de l'époque franquiste, Berlanga faisait passer ses messages en contrebande par le biais de la comédie noire (aussi corsée que l'italienne). Ici, les riches familles d'un petit village accueillent le soir de Pâques les plus pauvres de leurs concitoyens, pour dîner. Cynisme et dialogues croustillants sont au menu. Une critique féroce du régime, si subtile que la censure n'y vit que du feu (?). Le film fut nommé à l'Oscar du meilleur film étranger, l'année où Bergman l'emporta avec A travers le miroir. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 31 Mai 2010 - 22:16 | |
| L'assommeur (Thunderbolt, Josef von Sternberg, 1929) Un an avant L'ange bleu, le premier film parlant de von Sternberg. Une histoire sans grand relief au départ, triangle amoureux avec un caïd au milieu, lente et progressivement envoûtante. Le style du cinéaste est moins flamboyant que dans ses oeuvres suivantes, le thème ne s'y prête pas, mais ce faux film noir se distingue par son climat de tension, presque voluptueux, dans sa dernière partie, entièrement située dans le bloc des condamnés à mort. Jusqu'au dernier moment, impossible de savoir si le meurtrier qui se dirige vers son exécution, va prendre son rival dans ses bras ou l'assassiner. Un petit film d'un grand cinéaste ? Oui, mais quelle leçon de mise en scène ! | |
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