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| Le cinéma de traversay | |
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traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 3 Aoû 2010 - 22:10 | |
| Les jeux dangereux (Pierre Chenal, 1958) Entre Rafles sur la ville et La bête à l'affût, deux solides polars, Chenal tourne Les jeux dangereux, un sujet autour des jeunes délinquants de Montmartre. Le cinéma français de l'époque a pas mal montré ces adolescents désoeuvrés et désocialisés, avec un apitoiement condescendant assez douteux, la plupart du temps. Le film de Chenal, bien que d'une certaine façon naïf et bien-pensant est au-dessus du lot avec cette espèce de tristesse sourde et tendre qui s'en exhale (les midinettes peuvent verser une larme à la fin, ce n'est pas interdit). Le scénario est impeccable, mi-policier, mi sociologique, et l'interprétation des têtes d'affiche itou : Jean Servais, Jean-Roger Caussimon, Judith Magre, Louis Seigner, c'est du solide. C'est aussi l'occasion de voir de très jeunes acteurs dans des petits rôles : Sami Frey, Claude Berri, entre autres. Et puis, exquise cerise sur le gâteau, la fraîcheur d'une actrice de 22 ans, du nom de Pascale Audret. La soeur de Hugues Aufray (sic) a ici parfois un petit air d'Audrey Hepburn, vraiment. Elle n'a pas fait une grande carrière au cinéma, s'est imposée au théâtre dans Le journal d'Anne Frank avant de jouer Gogol, Pirandello, Achard etc, sans pour autant acquérir une grande notoriété. Elle a poursuivi dans les années 80 à la télévision. Elle est morte dans un accident de voiture le 17 juillet 2000. Difficile de ne pas avoir un coup de foudre pour elle dans ce film hélas si peu connu. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Jeu 5 Aoû 2010 - 22:32 | |
| Le Knack (The Knack ... And how to get it, Richard Lester, 1965) Pas tout à fait un film sur le Swinging London, mais bien imprégné quand même. Il y est bien sûr question de liberté sexuelle mais la relation monogame finit par triompher. Pas si rebelle, en fin de compte. De toutes manières, c'est une farce, comme Help avec les Beatles, tourné la même année par Lester. Un film en roue libre, qui se voulait si neuf qu'il parait aujourd'hui particulièrement démodé. Il y a cependant des trucs amusants comme cette sorte de choeur grec, composé d'anglais ultra conservateurs, qui commente les moeurs dépravées de la jeunesse. D'une certaine façon, c'est un peu de l'esprit des Monty Python, dix ans avant et en beaucoup moins drôle, qui irrigue cette oeuvre dégingandée qui fit impression à l'époque, au point d'obtenir la récompense suprême au Festival de Cannes en 65. En écarquillant les yeux, on peut essayer d'apercevoir, très fugitivement, trois débutantes appelées à faire une belle carrière : Jane Birkin, Charlotte Rampling et Jacqueline Bisset. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Ven 6 Aoû 2010 - 17:40 | |
| La Paloma (Grosse Freiheit Nr.7, Helmut Käutner, 1944) Hymne romantique et nostalgique à Hambourg : son port, ses cabarets interlopes, ses marins en bordée, ses filles légères ... Ce Quai des brumes, façon allemande, a été tourné entre 43 et 44 (en partie à Berlin et Prague à cause des bombardements). Situé en un temps indéterminé (prussien ?), ivre de bière et de sentiments, le film est loin de la dialectique nazie. Goebbels le détesta, outré que l'on voit à l'écran "des marins buvant autant." Interdit, le film ne put sortir sur les écrans allemands qu'après la fin de la guerre. C'est un des classiques de Käutner, moins brillant que Le général du diable, Ciel sans étoile ou Le dernier pont, mais plein de vie et de mélancolie. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Ven 6 Aoû 2010 - 22:45 | |
| La peau de Torpedo (Jean Delannoy, 1969) Stéphane Audran, Michel Constantin et Klaus Kinski (doublé) dans un film tardif de ce bon vieux Delannoy. Pour un thriller teinté d'espionnage, le rythme est un peu laborieux. Ce n'est pas déplaisant pour autant, il y a un côté "tourné avec les pieds" qui attire la sympathie, d'autant que tout le monde semble totalement se battre l'oeil de l'intrigue. C'est assez cool en définitive comme série B pépère. | |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 7 Aoû 2010 - 10:45 | |
| - traversay a écrit:
- C'est aussi l'occasion de voir de très jeunes acteurs dans des petits rôles : Sami Frey, Claude Berri, entre autres. Et puis, exquise cerise sur le gâteau, la fraîcheur d'une actrice de 22 ans, du nom de Pascale Audret. La soeur de Hugues Aufray (sic) a ici parfois un petit air d'Audrey Hepburn, vraiment. Elle n'a pas fait une grande carrière au cinéma, s'est imposée au théâtre dans Le journal d'Anne Frank avant de jouer Gogol, Pirandello, Achard etc, sans pour autant acquérir une grande notoriété. Elle a poursuivi dans les années 80 à la télévision. Elle est morte dans un accident de voiture le 17 juillet 2000. Difficile de ne pas avoir un coup de foudre pour elle dans ce film hélas si peu connu.
- traversay a écrit:
Le Knack (The Knack ... And how to get it, Richard Lester, 1965) [...] En écarquillant les yeux, on peut essayer d'apercevoir, très fugitivement, trois débutantes appelées à faire une belle carrière : Jane Birkin, Charlotte Rampling et Jacqueline Bisset. Je ne connais pas le dixième de ces films mais ces deux là me disent. Le Montmartre de l'époque, le Londres des sixties déjà et puis les acteurs! Trop marrant de découvrir Sami Frey Claude Berri (tout jeunaux) et Pascal Audret dont tu m'apprends la parenté avec Hugues Aufray. J'aimerais voir The Knack aussi pour ses actrices débutantes! J'adorais Jaqueline Bisset. Mais qu'est-elle devenue?? | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 7 Aoû 2010 - 16:22 | |
| - aériale a écrit:
J'aimerais voir The Knack aussi pour ses actrices débutantes! J'adorais Jaqueline Bisset. Mais qu'est-elle devenue?? Elle tourne toujours, surtout pour la TV américaine où dans des films sans grand écho. Elle a même participé au Concert de Mihaileanu, mais ses scènes ont été supprimées au montage. Elle fêtera ses 66 ans en septembre (le temps passe). | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 7 Aoû 2010 - 16:47 | |
| Chuka le redoutable (Chuka, Gordon Douglas, 1967) Tiens, encore un bon western du méconnu Gordon Douglas. Classique, à première vue, mais c'est un leurre. Un colonel qui n'a plus ses attributs virils (sic), un major qui se tape des petites indiennes en loucedé, un tueur en gages qui devient sentimental, des indiens qu'on laisse mourir de faim ... Et pour couronner le tout, un épouvantable massacre à la fin. Entre Ford et Peckipah, un sacré film qui s'amuse avec les clichés du genre. | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 8 Aoû 2010 - 19:16 | |
| je te suis avec plaisir Stéphane Audran était la préférée de mon mari Ernest Borgnine et Rod Taylor, j'aime bien | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 9 Aoû 2010 - 19:34 | |
| La prière du rossignol (Doa al karawan, Henri Barakat, 1959) Moins connu que Abou-Seif et surtout Chahine, Henri Barakat est l'un des plus brillants représentants du cinéma égyptien classique, tout au long d'une carrière de 55 ans pendant laquelle il a tourné plus d'une centaine de films. La prière du rossignol (l'un des rares disponibles en DVD) est un mélodrame flamboyant, mais pas plus outré qu'un Sirk ou un Borzage. C'est avant tout un reflet de la société égyptienne de l'époque, avec ses castes et ses interdits, et un portrait d'une lucidité effrayante sur la condition des femmes. Le noir et blanc est remarquable et la mise en scène n'a rien à envier aux maîtres américains. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 10 Aoû 2010 - 20:30 | |
| Le boulanger de l'empereur/L'empereur du boulanger (Cisaruv Pekar a Pekaruv Cisar, Martin Fric, 1951) Le ou plutôt les films les plus populaires du cinéma tchécoslovaque, régulièrement diffusés à la TV tchèque au moment de Noël. Ce diptyque (1h19 + 1h03) a eu un tel succès dans son pays qu'il a été immédiatement exporté dans le monde entier, raccourci de 30 minutes. Le sujet comico-fantastique, tourne autour du légendaire Golem avec pour toile de fond un empire où les bourgeois s'enrichissent et les pauvres crèvent de faim. Heureusement, un boulanger sosie jeune de l'empereur, va remédier à tout cela avec l'aide du peuple. Une oeuvre de propagande ? Certes, mais avec légèreté, la fantaisie et l'humour prenant le pas sur le didactisme. En couleurs, qui plus est, avec de somptueux costumes conçus par le célèbre cinéaste d'animation Jiri Trnka. Un très aimable divertissement, ma foi. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 10 Aoû 2010 - 22:44 | |
| Nick Carter va tout casser (Henri Decoin, 1964) Faut pas l'énerver le Nick, il va se fâcher grave, cogner dur et défourailler sévère. Ok, c'est un peu le James Bond du pauvre, mais quelle poilade ! A prendre au dixième degré, avec ses dialogues à encadrer ("Je suis trop vieille pour mourir jeune"), ses scènes d'action enlevées et un Eddie Constantine de gala, très en forme pour son âge, et encore capable de séduire les petites poupées qui se trouvent sur son passage. Sans oublier les clins d'oeil à la caméra, façon de dire "relax, ce n'est que du cinoche." Dernier film d'Henri Decoin, après une carrière inégale mais pas négligeable. | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 10 Aoû 2010 - 22:46 | |
| Mais Traversay comment fais-tu pour voir tous ces films?... | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| | | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| | | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 10 Aoû 2010 - 22:54 | |
| mais tu as du temps !!!!!!!!!! | |
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