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| Le cinéma de traversay | |
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Auteur | Message |
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Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 18 Juin 2011 - 23:20 | |
| ah ! d'accord avec toi Kelly et Sinatra ! | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 19 Juin 2011 - 15:05 | |
| Tender Comrade (Edward Dmytryk, 1943) 1943 est une année particulièrement prolifique pour Edward Dmytryk, qui signe au moins trois films de propagande. Hitler's Children et Face au soleil levant plongent dans les racines du mal, en Allemagne et au Japon, et si la manière n'est pas douce, elle est plutôt efficace. Tender Comrade s'attache à des portraits de femmes de soldats, en Amérique, qui s'entraident, entre quotidien et bonne ou mauvaises nouvelles du front. Ginger Rogers fait admirer toute sa palette d'actrice, avec des flashbacks qui permettent à Robert Ryan de montrer qu'il n'a rien à lui envier. Le film est constamment au bord du mélodrame, il y tombe même à la fin, avec lourdeur, mais le scénario est globalement bien écrit, par l'excellent Dalton Trumbo, et le climat "propagandiste" relativement supportable, à condition de se projeter dans la situation de l'époque. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 20 Juin 2011 - 23:22 | |
| La randonnée (Walkabout, Nicolas Roeg, 1971) A propos de The Tree of Life, le nom de Nicolas Roeg est revenu dans plusieurs critiques, comme influence lointaine. Quand on voit La randonnée, on comprend pourquoi. Non que les deux films se ressemblent, mais il y a chez Roeg une vision de la nature, en l'occurrence de l'outback australien, et même du cosmos, quelque chose qui annonce, d'une certaine façon, l'oeuvre de Malick. Au début et à la fin de La randonnée, il y a un suicide. Et entre les deux, la dérive d'une adolescente et de son petit frère, dans le désert. Qui croisent la route d'un jeune aborigène, en pleine période d'initiation à la vie adulte. Le film ne se raconte pas, il se regarde les yeux écarquillés, bourré de métaphores opposant la "civilisation" et la vie "sauvage". Roeg fait parler les images, n'assène pas de messages. Et on entend du Stockhausen. C'est un film unique en son genre, dérangeant, monté sur un principe d'associations d'idées, de collages et de réalisme cru. Une révélation pour moi, qui connais très peu le cinéma de Roeg. Je vais me jeter sur Performance (avec Jagger) et L'homme qui venait d'ailleurs (avec Bowie).
Dernière édition par traversay le Lun 20 Juin 2011 - 23:33, édité 1 fois | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 20 Juin 2011 - 23:29 | |
| - traversay a écrit:
- Le film ne se raconte pas, il se regarde les yeux écarquillés, bourré de métaphores opposant la "civilisation" et la vie "sauvage". Roeg fait parler les images, n'assène pas de messages. Et on entend du Stockhausen.
Et hop! Commandé... | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 20 Juin 2011 - 23:32 | |
| C'est marrant, j'ai pensé à toi en le regardant. J'attends de ta part un commentaire dont tu as le secret | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 20 Juin 2011 - 23:35 | |
| - traversay a écrit:
- C'est marrant, j'ai pensé à toi en le regardant. J'attends de ta part un commentaire dont tu as le secret
Je vais essayer dès qu'Amazon me fera un cadeau dans ma boite aux lettres (c'est bien, je reçois plein de cadeaux!). En plus la photo du DVD est belle: | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 21 Juin 2011 - 10:36 | |
| J'ai vu il y a quelques années ce magnifique film ! une leçon de vie pour nous !
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| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Ven 24 Juin 2011 - 22:32 | |
| Les assassins sont parmi nous (Die Mörder sind unter uns, Wolfgang Staudte, 1946) Premier film allemand à sortir en Europe après la guerre. Le style néo-réaliste y est très (trop) appuyé dans cette évocation du sentiment de culpabilité d'un homme brisé par les exactions qu'il a vécues, alors que les anciens bourreaux continuent comme si rien ne s'était passé. Tourné dans les ruines encore brûlantes d'un Berlin défiguré, le film ne manque pas de force, en dépit de quelques outrances. Staudte poursuivra notamment avec Rotation (49), analyse implacable du système nazi, devenant l'un des meilleurs représentants du cinéma est-allemand. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 25 Juin 2011 - 21:45 | |
| Romance à Moscou (Ya shagayu po Moskve, Gueorgui Daniela, 1964) Connu aussi sous le titre de J'me balade à Moscou. Présenté à Cannes en 64, le film est le symbole de l'insouciance de la jeunesse russe de l'après-guerre, à travers le récit d'une folle journée d'un apprenti écrivain sibérien, qui découvre le printemps dans les rues de Moscou. Une petite bulle de liberté dans le cinéma soviétique, qui n'a rien à envier aux oeuvres de la nouvelle vague française. Le jeune Nikita Mikhalkov y fait ses débuts de comédien. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 24 Juil 2011 - 13:29 | |
| La fille capricieuse (Ung flukt, Edith Carlmar, 1959) Un garçon de bonne famille et une "mauvaise" fille s'enfuient dans un pavillon de chasse, en rase campagne. Pendant que les deux tourtereaux batifolent, les parents s'inquiètent. Premier rôle de Liv Ullmann, resplendissante, qui se la joue Bardot avec un bel aplomb. Chouette film, libéré de toutes conventions, qui se moque gentiment de la société conservatrice de la Norvège de l'époque. Et une ode à la nature et à la liberté, en passant. Cela donne envie de découvrir la production norvégienne des années 50/60, riche et si peu connue. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 24 Juil 2011 - 13:36 | |
| Le chemin de l'espérance (Il cammino della speranza, Pietro Germi, 1959) Une fois la mine de soufre fermée, les habitants d'un petit village sicilien n'ont d'autre choix que de suivre un passeur pour la France. Co-scénarisé par Fellini, le film appartient à la veine néo-réaliste la plus pure. Un chemin de croix pour ces émigrants, jusqu'à la traversée des Alpes, avec des moments tragiques filmés dans un noir et blanc époustouflant. Germi est un grand. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 24 Juil 2011 - 13:52 | |
| Le voleur de pêches (Kradetzat na praskovi, Vulo Radev, 1964) A quoi ressemble le cinéma bulgare des années 60 ? Elément de réponse avec ce Voleur de pêches tiré d'un roman célèbre dans son pays, qui se situe à la fin de la première guerre mondiale. Un prisonnier serbe tombe amoureux de la femme du commandant de la ville où il est détenu. Amour interdit, idylle condamnée. Un film sombre, désespéré, marqué par les réflexions philosophiques échangés entre le héros et un officier français. Dommage que le scénario manque singulièrement d'épaisseur. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 24 Juil 2011 - 14:01 | |
| L'homme qui venait d'ailleurs (The man who fell to earth, Nicholas Roeg, 1976) Complètement space ! Il y a bien un scénario, encore que peu clair : un extra-terrestre est envoyé sur terre pour découvrir le secret de l'eau et le ramener sur sa planète. Au-delà de cet argument/prétexte, Roeg brouille tous les signaux narratifs et temporels. Du Lynch avant la lettre ? Du cinéma expérimental ? Du n'importe quoi ? Oui, un peu tout cela. Avec un David Bowie roux et diaphane, plus Ziggy Stardust que nature. Et très actif dans des scènes de sexe très graphiques. C'est culte, évidemment, avec un message sur l'aliénation d'un alien par la pathétique race humaine. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 24 Juil 2011 - 14:08 | |
| Johnny Apollo (Henry Hathaway, 1940) Un Hathaway dans la bonne moyenne. Pas tout à fait un film noir, mais de la bonne came quand même avec un scénario bétonné sur le thème du fils de millionnaire ruiné qui devient truand et renie son père. Avec une femme fatale (Dorothy Lamour) et un excellent Tyrone Power qui passe de la candeur à la rouerie. Que du classique, mais très propre. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 24 Juil 2011 - 14:15 | |
| La parmigiana (Antonio Pietrangeli, 1963) Dora (Catherine Spaak), fille irrésolue nouvellement arrivée à Parme, est courtisée par un policier ennuyeux comme la pluie. Elle préfère revenir vers un bon à rien (Nino Manfredi), qui au moins la fait rire. Cinéaste du doux/amer, Antonio Pietrangeli ne mérite pas l'oubli dans lequel il est tombé. La parmigiana ne compte parmi ses plus grands films. Il possède toutefois un charme léger et insidieux. | |
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