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| Le cinéma de traversay | |
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Auteur | Message |
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traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 13 Fév 2011 - 15:34 | |
| Ni vu ni connu (Yves Robert, 1958) Une adaptation d'Alphonse Allais, joliment troussée par un Yves Robert qui partage avec l'écrivain une vision goguenarde de la France profonde. Bon enfant et dépourvu de cynisme, contrairement au célèbre Clochemerle, le film est dominé par la figure de Blaireau, braconnier malicieux qui se joue de l'autorité. De Funès est littéralement déchaîné et montre, à l'occasion, qu'il est capable de jouer sur plusieurs registres. | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 13 Fév 2011 - 19:45 | |
| De Funès qui n'était pas encore trop connu il me semble !
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 13 Fév 2011 - 20:14 | |
| Tiens, je l'ai lu récemment cette Affaire Blaireau d'Allais, j'ouvrirai peut-être un fil. En effet c'est critique et goguenard, mais comme tu le dis plutôt gentil et bon enfant comme humour, pas très féroce. |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 13 Fév 2011 - 21:48 | |
| Ah oui, Alphonse Allais. Un peu tombé aux oubliettes, le pauvre, c'est dommage. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 13 Fév 2011 - 22:08 | |
| Le retour du Dr. Mabuse (Im Stahlnetz des Dr. Mabuse, Harald Reinl, 1961) Difficile de succéder à Fritz Lang. Reinl y parvient parfaitement en retrouvant le climat expressionniste des années 30 et en introduisant un humour macabre à dose homéopathique (devant le cadavre d'une femme calcinée, un policier s'exclame : "ça sent le roussi"). Très bonne idée également de confier l'enquête au placide Gert Froebe, excellent. Trépidante et divertissante, la franchise Mabuse semble entre de bonnes mains. L'invisible Dr. Mabuse (Die Unsichtbaren Krallen des Dr. Mabuse, Harald Reinl, 1962) Une suite décevante. Exit Gert Froebe, Lex Barker joue avec fadeur un héros trop classique. Un peu plus de fantastique que dans l'épisode précédent, qui affadit la trame policière. La série commence à prendre un tour conventionnel. A suivre. PS : Merci au Luxembourg. Le docteur Mabuse est en effet à l'origine un personnage littéraire créé par l'écrivain luxembourgeois d'expression allemande Norbert Jacques (1880-1954). | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| | | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 14 Fév 2011 - 22:06 | |
| Baccara (Yves Mirande, 1935) Scénariste prolifique, Mirande a peu réalisé, seulement 9 films entre 32 et 40. Parti pour être une comédie sophistiquée à l'américaine -un mariage blanc qui se transforme en liaison amoureuse-, sans le savoir-faire adéquat, le film prend en fin de compte un tour amer et désabusé. L'intrigue est fortement inspirée du tout frais scandale Stavisky et se mue en dénonciation du cynisme et de l'affairisme d'une époque sans morale, lors d'excellentes scènes de procès. Jules Berry, dandy impécunieux au début, puis subitement enrichi, fait admirer toute la subtilité et l'onctuosité de son jeu. Une assez bonne surprise, en fin de compte. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 15 Fév 2011 - 22:39 | |
| La vie, l'amour, la mort (Claude Lelouch, 1968) Le titre, oh combien lelouchien, laisse craindre le pire, une choucroute garnie indigeste, comme le cinéaste nous en a servi si souvent. Que nenni ! Le film, qui s'inspire d'une affaire criminelle, est quasi documentaire dans son suivi d'un condamné à mort de son arrestation à son exécution. C'est sobre, rigoureux, presque aride. Malgré quelques maladresses ou impasses (pourquoi ce silence sur le racisme ambiant alors que le coupable est d'origine maghrébine ?), ce réquisitoire contre la peine de mort est convaincant, voire même poignant dans ses dernières scènes, le chemin vers la guillotine montré dans sa crudité comme un acte de pure barbarie. Le voyou (Claude Lelouch, 1970) Un film policier et policé. Pas d'esbroufe ni de caméra tournoyante. Et une très bonne surprise. Une histoire simple, racontée avec fraîcheur, malice et amoralité, avec un immense flashback au coeur du récit. Jean-Louis Trintignant y est ébouriffant de talent. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| | | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Jeu 17 Fév 2011 - 10:40 | |
| me souviens du film "le voyou" j'aime bien aussi Trintignant | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Ven 18 Fév 2011 - 22:27 | |
| Le testament du Dr Mabuse (Das Testament des Dr. Mabuse, Werner Klingler, 1962) Aussi appelé Echec à la brigade criminelle. Sous la caméra de Werner Klingler, surtout connu pour son Titanic tourné sous le régime nazi, les aventures de Mabuse donnent un film policier lambda, pas trop mal fichu, sans plus aucune trace d'expressionnisme. A quand la croisière Mabuse ? | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 19 Fév 2011 - 18:24 | |
| Star ! (Robert Wise, 1968) Biopic de la célèbre (pour les anglais) étoile du théâtre et du music-hall de la première moitié du XXe siècle : Gertrude Lawrence. Trop long et bavard (près de 3 heures), le film est en revanche parfaitement réussie dans sa partie comédie musicale, décors somptueux et spectacle total. Concernant la vie privée de Gertrude, rien de bien palpitant, le plus intéressant étant sa longue et indéfectible amitié avec le célèbre (et pas que pour les anglais) Noël Coward. Julie Andrews est de toute les scènes, assez remarquable même si on est peu amateur de son jeu, en règle générale. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 19 Fév 2011 - 22:49 | |
| Goha (Jacques Baratier, 1958) Le premier long-métrage de Baratier, tourné en Tunisie, est un conte oriental singulier dont la douceur n'est qu'apparence. Omar Sharif, tout jeune, y campe un homme simple, dont les meilleurs amis sont un joueur de luth aveugle et un âne docile. Et on peut apercevoir les 19 ans potelés d'une certaine Claudia Cardinale. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 21 Fév 2011 - 15:16 | |
| Pays de cocagne (Pierre Etaix, 1969) Après quatre longs-métrage de fiction, Etaix s'attaque au documentaire. Un an après mai 68, et après l'élection de Pompidou, il suit la tournée d'été d'Europe 1 et capte sur le vif l'opinion des français sur tous les sujets d'actualité (l'homme sur la lune, l'érotisme, la publicité ...). Le film est boudé par le public et démoli par la critique qui ne comprend pas cette satire de la société de consommation et des loisirs. Vu aujourd'hui, il frappe par son agressivité excessive sur la beauferie de la France profonde, son mauvais goût et sa profonde bétise. Ce film misanthrope et au cynisme galopant met mal à l'aise. Il marque aussi la fin de Pierre Etaix, en tant que réalisateur, et l'oubli progressif qui s'ensuivit. La réédition récente de ses films, en salles, puis en DVD a réparé l'injustice. Ses courts-métrages sont formidables, ses longs plus inégaux, mais Yoyo et le soupirant, par exemple, valent la peine d'être vus. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 21 Fév 2011 - 15:17 | |
| - traversay a écrit:
- Pays de cocagne
tiens, c'est marrant.. tu lis pour l'instant un livre avec le même titre | |
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