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| Le cinéma de traversay | |
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traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 3 Oct 2011 - 23:17 | |
| Oui, Bédou, la plus connue et la meilleure. The last flight (William Dieterle, 1931) Dieterle vient de quitter son Allemagne natale dont il ne supporte plus l'atmosphère. Il tourne son premier film américain, adaptation d'un obscur roman. Une oeuvre sur la génération perdue, quelques aviateurs traumatisés par la guerre, qui boivent leur existence dans les bars parisiens. Un film plein d'insouciance, de réparties spirituelles, dans une tonalité à la Fitzgerald/Hemingway. Un sacré bon film, rapide et élégant, où l'on meurt de façon chevaleresque car c'est plus propre que de se suicider. Brillant. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 4 Oct 2011 - 22:25 | |
| La joyeuse divorcée (The gay divorcee, Mark Sandrich, 1934) Fred Astaire met 1h47 pour séduire Ginger Rogers ! Une peu long pour un tombeur de ce calibre, non ? Ca marivaude pas mal, ça chante et ça danse aussi, mais pas tant que cela, ce qui est gênant pour une comédie musicale. Un peu mieux sur la fin quand Ginger et Fred prennent l'affaire en mains. Gentillet, tout cela, trop gentillet. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 8 Oct 2011 - 23:02 | |
| Le bal des cinglés (Operation Mad Ball, Richard Quine, 1957) Première collaboration entre Quine et Jack Lemmon. Ces deux-là étaient faits pour s'entendre. Cette "meilleure comédie militaire avant Mash" est un régal intégral. Ou comment organiser un bal, dans la région du Havre "occupée" par les américains en septembre 45, pour que soldats et infirmières puissent enfin oublier l'uniforme (hum). C'est la mission de Jack Lemmon, et il ne ménage pas sa peine, l'animal, pour berner sa hiérarchie. Du rythme, des dialogues au rasoir, un humour permanent, une apparition hilarante de Mickey Rooney : c'est la fête. Cerise sur le cadeau : la délicieuse Kathryn Grant qui a trop peu tourné, mariée dès 1957 à Bing Crosby. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 9 Oct 2011 - 19:04 | |
| Un ange en tournée (Fifth Avenue Girl, Gregory La Cava, 1939) La Cava est avec McCarey et Capra le meilleur représentant de la comédie américaine des années 30. Moins connu en Europe, on se demande bien pourquoi. Un ange en tournée (le titre original est plus explicite) s'en prend aux riches capitalistes en leur fourrant dans les pattes une fine mouche incarnée par une Ginger Rogers, très sobre pour l'occasion. La star du film, c'est le scénario, malin et narquois. Légèrement trop riche en dialogues, la comédie de moeurs est cependant de très bonne facture. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 9 Oct 2011 - 23:31 | |
| Une Cadillac en or massif (The solid gold Cadillac, Richard Quine, 1956) Indéniablement, un sujet à la Capra. Ou comment une petite actionnaire, naïve et crédule, va finir par dégommer le conseil d'administration d'une très, très grosse société, aux dirigeants peu scrupuleux. Une sorte de conte anti-capitaliste, sur-dialogué, comme souvent chez Quine, mais sans un temps mort et impertinent juste ce qu'il faut. Judy Holliday, actrice souvent horripilante est ici plutôt sobre, ce qui sert au mieux les intérêts du film. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Jeu 13 Oct 2011 - 22:44 | |
| Le deuxième homme (The running Man, Carol Reed, 1963) Ce deuxième homme (ah, les traductions françaises !), n'a rien à voir et ne vaut pas le troisième (homme), du même Carol Reed. Un mort qui ne l'est pas vraiment, une escroquerie à l'assurance, une fuite à Malaga : le thriller est tout juste passable, dépourvu de rythme, d'enjeux et d'humour. Consolation : les yeux de la très belle Lee Remick. L'un des moins bons films de Reed, pour sûr. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Ven 14 Oct 2011 - 8:13 | |
| Ah la belle Lee Remick, elle n'avait pas que de beaux yeux d'ailleurs, je l'aimais bien... je me souviens qu'elle étais parfois très inquiétante dans son genre, elle savait comment me ficher la trouille quand j'étais petite |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Ven 14 Oct 2011 - 10:55 | |
| - sentinelle a écrit:
- Ah la belle Lee Remick, elle n'avait pas que de beaux yeux d'ailleurs, je l'aimais bien... je me souviens qu'elle étais parfois très inquiétante dans son genre, elle savait comment me ficher la trouille quand j'étais petite
A ce point-là ? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Ven 14 Oct 2011 - 10:59 | |
| Tout à fait, mais je ne me souviens plus du titre des films en question, il ne me reste que quelques sensations de malaises et d'inquiétudes diffuses. Je me rappelle bien de l'intensité de son regard en tout cas, elle savait y faire, elle n'était pas qu'une belle plante |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Ven 14 Oct 2011 - 11:18 | |
| - sentinelle a écrit:
- Tout à fait, mais je ne me souviens plus du titre des films en question, il ne me reste que quelques sensations de malaises et d'inquiétudes diffuses. Je me rappelle bien de l'intensité de son regard en tout cas, elle savait y faire, elle n'était pas qu'une belle plante
Dans La malédiction, sans doute. Pour moi, son plus beau rôle c'est dans Le fleuve sauvage de Kazan.
Dernière édition par traversay le Ven 14 Oct 2011 - 23:04, édité 1 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Ven 14 Oct 2011 - 11:26 | |
| - traversay a écrit:
- sentinelle a écrit:
- Tout à fait, mais je ne me souviens plus du titre des films en question, il ne me reste que quelques sensations de malaises et d'inquiétudes diffuses. Je me rappelle bien de l'intensité de son regard en tout cas, elle savait y faire, elle n'était pas qu'une belle plante
Dans La malédiction, sans doute. Pour moi, c'est plus beau rôle est dans Le fleuve sauvage de Kazan. Oui, sans doute, les dates correspondent (sortie en 76, le temps qu'il débarque à la tv, je dois avoir dans les 10 ans et quelques). Pas vu Le fleuve sauvage de Kazan, mais quand je lis quelques critiques du film sur la toile, cela donne furieusement envie de le voir ! |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 15 Oct 2011 - 19:10 | |
| Double chance (Lucky Patrners, Lewis Milestone, 1940) Cette adaptation américaine du Bonne chance de Guitry part d'un pitch invraisemblable qui n'a, au fond, aucune espèce d'importance. La comédie romantique fofolle, Screwball Comedy en V.O, est sur les rails et rien ne l'arrêtera, surtout pas l'incongruité de l'intrigue. Ronald Colman est un peu vieux pour le rôle, ça aussi, on s'en fiche. Le fait qu'il séduise, malgré lui, la pimpante Ginger Rogers est dans l'ordre des choses et plus qu'attendu, espéré ! Il est mignon tout plein ce film qui frétille et pétille, il réveillerait le coeur de midinette d'un boxeur catégorie poids lourds. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 15 Oct 2011 - 23:07 | |
| Crime et châtiment (Crime and Punishment, Josef von Sternberg, 1935) Intitulée Remords à sa sortie en 1935, la version du roman de Dostoïevski par Sternberg est postérieure de quelques mois seulement à celle de Pierre Chenal. Cette dernière est fidèle à l'esprit du livre, contrairement à l'américaine. Sternberg l'a avoué lui-même, il s'est quelque peu désintéressé de son thème d'autant que son budget de série B ne lui permettait pas de réaliser le film qu'il souhaitait. Cependant, si l'on oublie Dostoïevski, c'est loin d'être une oeuvre mineure du cinéaste, dont la mise en scène expressionniste est particulièrement saisissante. Le principal intérêt reste le jeu de Peter Lorre, qui livre une prestation éblouissante pas loin de valoir celle de M le Maudit. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 16 Oct 2011 - 22:33 | |
| Kitty Foyle (Sam Wood, 1940) Portrait de femme émancipée dans une ville corsetée par les clivages sociaux : Philadelphie. Impossible pour une fille de basse extraction d'accéder à la bonne société, dût-elle renoncer à l'homme de sa vie. La construction en flashbacks successifs est astucieuse. La réalisation léthargique de Sam Wood empêche néanmoins le film de se hisser aussi haut que son sujet pouvait le laisser espérer. L'Oscar obtenu par Ginger Rogers pour le rôle titre est amplement mérité, elle a rarement donné autant sans surjouer. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 17 Oct 2011 - 22:21 | |
| En suivant la flotte (Follow the Fleet, Mark Sandrich, 1936) Mort à 43 ans, Mark Sandrich n'a eu le temps de diriger que 11 films. Principalement des comédies musicales dont le célébrissime Top Hat. Tourné l'année suivante, En suivant la flotte, bien que pourvu des mêmes ingrédients est une relative déception. Le scénario n'y est pour rien, accessoire comme la plupart des films musicaux de l'époque, Ginger et Fred sont impeccables, deux ou trois de leurs scènes dansées de la pure magie, Randolph Scott étonne en joli coeur (il ne chante pas, il ne danse, évidemment). Non, le problème vient de la partition d'Irving Berlin qui, sur le coup, semble manquer cruellement d'inspiration. Garçon, un Sandrich, un verre de flotte et ... l'addition ! Merci. | |
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