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| Le cinéma de traversay | |
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Auteur | Message |
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traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 11 Sep 2011 - 15:45 | |
| Tout près de Satan (Ten Seconds to Hell, Robert Aldrich, 1959) Une équipe de 6 désamorceurs de bombes, au lendemain de la guerre, dans les ruines de Berlin. Sur le principe des Dix petits nègres, ils disparaissent les uns après les autres. Aldrich est le réalisateur idoine pour un tel scénario (Fuller aurait aussi pu faire l'affaire). Il y a de la tension, des rivalités, un défi permanent avec la mort. Seul problème, trente minutes du film ont été coupées, le rendant bancal et insatisfaisant. La pause sentimentale avec une Martine Carol venue de nulle part n'était sans doute pas nécessaire. Jeff Chandler et Jack Palance, eux, assurent. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 12 Sep 2011 - 22:35 | |
| La chasse aux mouches (Polowanie na muchy, Andrzej Wajda, 1969) Le boulimo-cinéphile névrosé a une fâcheuse tendance à vouloir tout connaître des cinéastes qui lui semblent importants, avec toute la subjectivité que cela comporte. Ce qui l'amène à tomber parfois sur des ovnis dont les réalisateurs en question peuvent regretter l'existence. Tourné en 1969, année erratique, La chasse aux mouches est le film psychédélique de Wajda, une fantaisie pop qui se voudrait ironique et cruelle sur l'intelligentsia culturelle polonaise de l'époque. Seulement, Wajda n'est semble t-il pas très à l'aise dans ce registre, et à vouloir absolument faire moderne, il réalise le film le plus désuet, selon les critères d'aujourd'hui, de sa carrière. Il y a toujours quelque chose de fascinant dans les ratages des grands auteurs, de grotesque aussi, mais les deux aspects ne se marient pas si mal. | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 12 Sep 2011 - 23:37 | |
| ta conclusion est tout de même optimiste le "boulimo-cinéphile névrosé" alors continues la connaissance | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 13 Sep 2011 - 8:52 | |
| - traversay a écrit:
- Il y a toujours quelque chose de fascinant dans les ratages des grands auteurs, de grotesque aussi, mais les deux aspects ne se marient pas si mal.
Tout à fait d'accord là-dessus, la boulimo-cinéphile névrosée que je suis parfois adore tomber sur ces ovnis, merci à toi de nous les partager |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 13 Sep 2011 - 23:00 | |
| Merci Bédoulène et sentinelle. Il vigile (Luigi Zampa, 1960) Un petit coup de moins bien, un peu de vague à l'âme ? L'antidote à la morosité s'appelle Alberto Sordi. Jamais déçu avec cet animal, toujours grandiose, parfois génial. Comme dans cette petite merveille de comédie italienne signée du méconnu Luigi Zampa. Depuis 4 ans au chômage, le héros du film fait des pieds et des mains pour devenir policier municipal. Arrivé à ses fins, notre homme, trop zélé, va jusqu'à verbaliser le maire de la ville, en route vers la maison de sa maîtresse. Dans sa description des moeurs d'une petite ville italienne, Zampa dénonce les "combinazione" de toutes sortes, l'honnêteté ne payant pas, on s'en doute. De la satire comme on l'aime, avec un scénario qui en a sous le capot et un Sordi éblouissant. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mer 14 Sep 2011 - 22:33 | |
| J'ai épousé un français (Count your Blessings, Jean Negulesco, 1959) Negulesco a alterné le meilleur et le pas terrible. Celui-ci fait partie de la deuxième catégorie. Pas exempt de bons moments, mais globalement frustrant par son manque de dynamisme et sa morale convenue. Le pire est la caricature du mâle français, coureur, jouisseur et infidèle de par ses gènes. Alors quand un stéréotype pareil épouse une anglaise BCBG, vous imaginez le tableau. Ne maugréons point trop, la laiteuse Deborah Kerr met tout le monde d'accord. Elle est juste superbe, comme actrice et comme femme (j'aurais aimé l'épouser). | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 17 Sep 2011 - 15:57 | |
| La chica del lunes (Leopoldo Torre Nilsson, 1967) Le principal cinéaste argentin des années 50/60 tourne pour la première fois en anglais, avec des acteurs tels que Arthur Kennedy et Geraldine Page. Torre Nilsson signe un film cruel, bien dans sa manière, sur le cynisme d'une famille américaine confrontée aux réfugiés d'une inondation dans les zones insalubres de Porto Rico. Moins onirique et plus réaliste que d'habitude, le style est sec et sans bavures. Présenté au Festival de Cannes de 1967. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 17 Sep 2011 - 19:30 | |
| Le suspect (The Suspect, Robert Siodmak, 1944) Comparé à ses grands films noirs de la période (Les tueurs, Les mains qui tuent, Double énigme ...), ce Suspect est incontestablement mineur pour la carrure de Siodmak. L'intrigue est trop banale - un homme se débarrasse de son épouse et fait croire à un accident - pour séduire et la mise en scène est un chouïa mollassonne. Toutefois, l'atmosphère londonienne au tournant du XXe siècle et le jeu onctueux de l'immense Charles Laughton réussissent à provoquer plus qu'un intérêt poli. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 17 Sep 2011 - 22:41 | |
| Pour l'amour du ciel (E piu facile che un cammello ..., Luigi Zampa, 1950) Oui, c'est le même titre que le film de la Bruni Tedeschi, mais ça n'a rien à voir. Fauché par un camion, un riche industriel se voit assigner résidence en enfer. Là haut, on lui accorde encore 12 heures à passer sur Terre, histoire de se racheter. Thème archi rebattu, me direz-vous ? Oui, et la co-production franco-italienne n'arrange rien, avec un mélange d'acteurs des deux nationalités et un doublage approximatif. Nonobstant ces défauts, le film de Zampa est divertissant, emmené par un duo Gabin/Carette en pleine forme. Et pour les esthètes (de l'art), voir la jolie Antonella Lualdi dans l'un de ses premiers rôles est chose délectable. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 18 Sep 2011 - 16:54 | |
| French without Tears (Anthony Asquith, 1940) Petits cours de français pour adultes, quelque part en Normandie. Adapté d'une pièce à succès, ce marivaudage autour d'une jeune femme insaisissable (Ellen Drew, ravissante) est plein d'esprit et de joie de vivre. Un poil misogyne ? Oui, aussi. Mais quand les répliques sont dites par l'excellent Ray Milland, il n'y a rien à redire. Très British et très moqueur vis à vis des français. Soyons Fair Play. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 18 Sep 2011 - 20:05 | |
| Confessions of Boston Blackie (Edward Dmytryk, 1941) Les premiers films de Dmytryk sont des thrillers nerveux, tournés pour quelques dollars. Serie B sans une once de graisse, Confessions offre son content de poursuites automobiles, de coups de feu et de beautés vénéneuse. Et cela dure 65 minutes, pas une de plus. Intense et jouissif. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 26 Sep 2011 - 15:28 | |
| Macario (Roberto Gavaldon, 1960) Un paysan, dont la petite famille n'a jamais connu que la faim, est soudain touché par la grâce. Il peut désormais guérir les mourants. Ce qui n'est pas du goût de l'Inquisition. Figure emblématique du cinéma mexicain des années 50/60, Roberto Galvadon nous gratifie d'un mélodrame fantastique et moral, rehaussé par les images somptueuses du grand opérateur Gabriel Figueroa. Un film à la naïve simplicité, dépouillé, fruste. Et beau pour ces raisons. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 26 Sep 2011 - 15:43 | |
| Rivalités (Where love has gone, Edward Dmytryk, 1964) Fascinant jeu psychologique autour d'une adolescente meurtrière. Alcool, sexe et humiliation à l'affiche pour un film plutôt culotté pour l'époque. En dépit d'une forme archi classique, la tension est à son comble dans l'affrontement entre Susan Hayward et Bette Davis. Hollywoodien, certes, et mélodramatique, sans la flamboyance d'un Sirk, mais d'une puissance émotionnelle certaine. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 26 Sep 2011 - 15:56 | |
| Les nuits moscovites (I stand condemned/Moscow Nights, Anthony Asquith, 1935) L'oeuvre de Pierre Benoît a donné lieu à deux versions : l'une française avec Annabella et Harry Baur, l'autre britannique avec Laurence Olivier et ... Harry Baur. Il y est question d'un vieux propriétaire terrien et d'un fringant officier qui se disputent l'amour d'une jeune femme, sur fond d'espionnage, dans le Moscou de 1916. Un drame "exotique" comme on les aimait dans les années 30. Délicieusement désuet et divertissant. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 26 Sep 2011 - 16:01 | |
| Il medico della mutua (Luigi Zampa, 1968) Alberto Sordi en médecin, rien que l'idée est réjouissante. Quelques petites piques adressées au système de santé italien tiennent lieu de scénario. Rien de bien méchant ni de vraiment drôle. Sordi toujours épatant, bien entendu. | |
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